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vendredi, 28 mars 2008

Eglise Saint-Bruno, VOIRON, (Isère)

 
 
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   Construite entre 1864 et 1870, à l'initiative du maire Frédéric Faige-Blanc, sous la conduite de l'architecte diocésain Alfred Berruyer.
 
 
 
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Le vocable Saint Saint Bruno fut choisi pour remercier les chartreux, qui avaient apporté une importante contribution financière. On évita le mélange des styles par une application rigoureuse du style néogothique. L'église est composée d'une nef de sept travées prolongée d'un transept. Le chœur comprend deux travées et une abside polygonale à cinq pans. Deux chapelles latérales ont été accolées au nord et au sud de la deuxième travée de cœur. L'ensemble de l'église est voûté sur croisée d'origine d'ogives. Â l'extérieur, du côté de l'entrée, deux flèche surmontent les deux premières travées des bas-côtés. L'entrée monumentale comprend un portail principal encadré de deux portails plus étroits. La rosace, imitée de celle de Notre Dame de Paris, entourée de deux verrières, compose le deuxième niveau. Le troisième niveau s'achève en fronton triangulaire. Les deux flèches identiques comprennent deux niveaux supplémentaires : le dernier est agrémenté de quatre clochetons et d'une flèche en tuf. Chaque niveau est séparé du précédent par une galerie. La hauteur des flèches (67 mètres) est égale à la plus grande longueur de l'édifice; on a donc respecté cette règle de la construction médiévale.
 

 
 
 
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 L'ornement extérieur fait appel aux décors habituels de l'architecture gothique : pinacles, gargouilles... Les pinacles ont été fortement restaurés. En effet, pour réaliser de nombreux élément de décors de l'église, ont fit appel à une technique nouvelle à l'époque : le béton moulé. L'or gris (le ciment), comme on l'appelle aujourd'hui, a été largement utilisé dans la région. Ce matériau malheureusement très sensible à la pollution atmosphérique, se dégrade rapidement : des travaux de consolidation ont dû être menés pour éviter une ruine complète.
 
 
 
 
 
  
 
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 Concernant la décoration intérieur, on s'intéressera plus particulièrement aux vitraux, peintures et boiseries. Les exécutés par un maître verrier de Paris, Laurent Gzell, représentent des scènes des Ancien et nouveau Testaments et de la vie des saints. Dans l'abside, de quatre peintures marouflées exécutées entre 1919 et 1921, sont dues au peintre Girard. Deux d'entre elles évoquent une scène de l'histoire de Voiron : la procession du vœu de ville, prononcé par les consuls, lors de l'épidémie de peste de 1629. Les deux autres toiles représentent : la remise du Rosaire à saint Dominique par la vierge Marie et l'accueil de saint Bruno et de ses six compagnons par saint Hugues, évêque de Grenoble. La clôture du chœur fut réalisée dans les ateliers de l'abbé Boisard, à partir des plans de l'architecte, M. de Montclos. Des colonnes de cinq mètres de haut supportant des ogives ornées d'ouvertures trilobées composent les dossiers des stalles. Deux d'entre elles ont reçu une ornementation plus riche : leurs parcloses sont décorées de crosses renversées et leur dossier orné de volutes, d'anges ailés et de pignons se terminant par un pinacle à crochets. Â l'arrière des stalles, des personnages sculptés sont coiffés à la mode Médiévale.
 
 
 
 
 
 
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   L'orgue de l'église Saint Bruno provient de l'église Saint François de Sales à Lyon. Il a été acheté en 1883. Â l'œuvre d'origine (23 jeux), réalisée par les frères Callinet de Rouffach en 1883, furent ajoutés une dizaine de jeux en 1864, par Aristide Calvaillé Coll, grand facteur d'orgue du XIXèm siècle. Cet orgue compte 200 tuyaux répartis en quatre buffets, commandés par trois claviers manuels de 54 notes et un clavier pédalier de 25 notes. Il a été classé au titre des Monuments Historiques en 1973 pour leur musicalité.

"Classé monument historique en 1994".

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Source
 
 

Illustration

 
 
  3 Wikimedia Commons 
 
 
 

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mardi, 25 mars 2008

Et si Christ n'est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine.


 
 
 
 
 
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 Epitre de saint Paul aux Corinthiens 15. 1-58
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 Je vous rappelle, frères, l'Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez tel que je vous l'ai annoncé; autrement, vous auriez cru en vain.  Je vous ai enseigné avant tout, comme je l'avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures; qu'il a été enseveli, et qu'il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures; et qu'il est apparu à Céphas, puis aux douze. Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. Ensuite, il est apparu à Jacques, puis à tous les apôtres. Après eux tous, il m'est aussi apparu à moi, comme à l'avorton; Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n'a pas été vaine; loin de là, j'ai travaillé plus qu'eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. Ainsi donc, que ce soit moi, que ce soient eux, voilà ce que nous prêchons, et c'est ce que vous avez cru. Or, si l'on prêche que Christ est ressuscité des morts, comment quelques-uns parmi vous disent-ils qu'il n'y a point de résurrection des morts?
 
Et si Christ n'est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine.
 
Il se trouve même que nous sommes de faux témoins à l'égard de Dieu, puisque nous avons témoigné contre Dieu qu'il a ressuscité Christ, tandis qu'il ne l'aurait pas ressuscité, si les morts ne ressuscitent point. Et si Christ n'est pas ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés, Si c'est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes.
Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts. Car, puisque la mort est venue par un homme, c'est aussi par un homme qu'est venue la résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ, mais chacun en son rang. Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent à Christ, lors de son avènement. Ensuite viendra la fin, quand il remettra le royaume à celui qui est Dieu et Père, après avoir détruit toute domination, toute autorité et toute puissance. Car il faut qu'il règne jusqu'à ce qu'il ait mis tous les ennemis sous ses pieds. Le dernier ennemi qui sera détruit, c'est la mort. Dieu, en effet, a tout mis sous ses pieds. Mais lorsqu'il dit que tout lui a été soumis, il est évident que celui qui lui a soumis toutes choses est excepté. Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même sera soumis à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous. Autrement, que feraient ceux qui se font baptiser pour les morts? Si les morts ne ressuscitent absolument pas, pourquoi se font-ils baptiser pour eux? Et nous, pourquoi sommes-nous à toute heure en péril? Chaque jour je suis exposé à la mort, je l'atteste, frères, par la gloire dont vous êtes pour moi le sujet, en Jésus Christ notre Seigneur. Si c'est dans des vues humaines que j'ai combattu contre les bêtes à Éphèse, quel avantage m'en revient-il? Si les morts ne ressuscitent pas, Mangeons et buvons, car demain nous mourrons. Ne vous y trompez pas: les mauvaises compagnies corrompent les bonnes moeurs.  Revenez à vous-mêmes, comme il est convenable, et ne péchez point; car quelques-uns ne connaissent pas Dieu, je le dis à votre honte. Mais quelqu'un dira: Comment les morts ressuscitent-ils, et avec quel corps reviennent-ils? Insensé! ce que tu sèmes ne reprend point vie, s'il ne meurt. Et ce que tu sèmes, ce n'est pas le corps qui naîtra; c'est un simple grain, de blé peut-être, ou de quelque autre semence; puis Dieu lui donne un corps comme il lui plaît, et à chaque semence il donne un corps qui lui est propre.Toute chair n'est pas la même chair; mais autre est la chair des hommes, autre celle des quadrupèdes, autre celle des oiseaux, autre celle des poissons. Il y a aussi des corps célestes et des corps terrestres; mais autre est l'éclat des corps célestes, autre celui des corps terrestres. Autre est l'éclat du soleil, autre l'éclat de la lune, et autre l'éclat des étoiles; même une étoile diffère en éclat d'une autre étoile. Ainsi en est-il de la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible; il ressuscite incorruptible; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux; il est semé infirme, il ressuscite plein de force; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel. S'il y a un corps animal, il y a aussi un corps spirituel. C'est pourquoi il est écrit: Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant. Mais ce qui est spirituel n'est pas le premier, c'est ce qui est animal; ce qui est spirituel vient ensuite. Le premier homme, tiré de la terre, est terrestre; le second homme est du ciel. Tel est le terrestre, tels sont aussi les terrestres; et tel est le céleste, tels sont aussi les célestes. Et de même que nous avons porté l'image du terrestre, nous porterons aussi l'image du céleste. Ce que je dis, frères, c'est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n'hérite pas l'incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère: nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d'oeil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l'incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira la parole qui est écrite: La mort a été engloutie dans la victoire. O mort, où est ta victoire? O mort, où est ton aiguillon? L'aiguillon de la mort, c'est le péché; et la puissance du péché, c'est la loi.  Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ! Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, travaillant de mieux en mieux à l'oeuvre du Seigneur, sachant que votre travail ne sera pas vain dans le Seigneur.
 
 
 
 
 
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Illustration 
 
 
 

Fresque de Fra Angelico

Florence

couvent San Marco, XVe siècle

 

 

 

 

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dimanche, 23 mars 2008

Dimanche de Pâques - Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ

 

 

 
 
 
 
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Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 16,1-7. Lorsque le sabbat fut passé, Marie la Magdaléenne, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des aromates afin d'aller l'embaumer. Et, le premier jour de la semaine, de grand matin, elles vinrent au sépulcre, le soleil venant de se lever. Elles se disaient entre elles : " Qui nous roulera la pierre de l'entrée du sépulcre? " Elles regardèrent et observèrent que la pierre avait été roulée de côté; or elle était fort grande. Entrant dans le sépulcre, elles virent un jeune homme assis à droite, vêtu d'une robe blanche, et elles furent saisies de frayeur. Mais il leur dit : " N'ayez pas de frayeur ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le crucifié : il est ressuscité, il n'est pont ici. Voici la place où on l'avait déposé. Mais allez dire à ses disciples et à Pierre qu'il vous précède en Galilée; c'est là que vous le verrez, comme il vous l'a dit. "

 

 

 

 

 

 

 

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Illustration

 Rembrandt

1635-39

Oil on canvas

Bayerische Staatsgemaldesammlungen

Munich

 

 

 

samedi, 22 mars 2008

Samedi Saint

 
 
 
 
 
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"On me compte parmi les morts qui descendent à la fosse.
Je suis un homme sans force, couché parmi les morts.
On m'a mis dans la fosse profonde,
dans les ténèbres, dans l'abime."
 
 
( Psaume 87 ; Office des Ténèbres du Samedi Saint )
 
 
 
 
 
 
 
Commentaire de Dom Gueranger sur l'office du jour 
 
 

La nuit a passé sur le sépulcre où repose le corps de l'Homme-Dieu. Mais si la mort triomphe au fond de cette grotte silencieuse, si elle tient dans ses liens celui qui donne la vie à tous les êtres, son triomphe sera court. Les soldats ont beau veiller à l'entrée du tombeau, ils ne retiendront pas le divin captif, quand il prendra son essor. Les saints Anges adorent, dans un respect profond, le corps inanimé de celui dont le sang va « pacifier le ciel et la terre ». Ce corps séparé de l'âme pour un court intervalle est demeuré uni au Verbe divin ; l'âme qui a cessé un moment de l'animer, n'a point non plus perdu son union avec la personne du Fils de Dieu. La divinité reste unie même au sang épanché sur le Calvaire, et qui doit rentrer dans les veines de l'Homme-Dieu, au moment de sa prochaine résurrection.


Nous aussi, approchons de ce tombeau, et vénérons à notre tour la froide dépouille du Fils de Dieu. Nous comprenons maintenant les effets du péché. « C'est par le péché que la mort est entrée dans le monde et qu'elle a passé dans tous les hommes. » Jésus, « qui n'a point connu le péché», a cependant permis à la mort d'étendre jusque sur lui son empire, afin d'en diminuer pour nous les horreurs et de nous rendre, en ressuscitant, cette immortalité que le péché nous avait ravie. Adorons dans toute notre reconnaissance ce dernier anéantissement du Fils de Dieu. Il avait daigné, dans son incarnation, prendre « la forme d'esclave » ; en ce moment, il est descendu plus bas encore. Le voilà sans vie et glacé dans un tombeau ! Si ce spectacle nous révèle l'affreux pouvoir de la mort, il nous montre bien plus encore l'immense et incompréhensible amour de Dieu pour l'homme. Cet amour n'a reculé devant aucun excès; et nous pouvons dire que si le Fils de Dieu s'est abaissé outre mesure, nous avons été d'autant plus glorifiés par ses abaissements. Qu'elle nous soit donc chère cette tombe sacrée qui doit nous enfanter à la vie; et après avoir rendu grâces au Fils de Dieu de ce qu'il a daigné mourir pour nous sur la Croix, remercions-le aussi d'avoir accepté pour nous l'humiliation du sépulcre.


Descendons maintenant dans Jérusalem, et visitons humblement la Mère des douleurs. La nuit aussi a passé sur son cœur affligé ; et les scènes lamentables de la journée n'ont cessé d'assiéger sa mémoire. Le fils de sa tendresse a été foulé sous les pieds des hommes, elle a vu couler son sang par torrents; et maintenant il est dans le tombeau, comme le dernier des mortels ! Que de larmes a versées déjà la fille de David durant ces longues heures ; et son fils ne lui est pas rendu encore ! Près d'elle, Madeleine, toute brisée des secousses qu'elle a ressenties dans les rues de Jérusalem et sur le Calvaire, éclate en sanglots, muette de douleur. Elle aspire au lever du jour suivant pour retourner au tombeau, et revoir les restes de son cher maître. Les autres femmes, moins aimées que Madeleine, mais cependant chères à Jésus, elles qui ont bravé les Juifs et les soldats pour l'assister jusqu'à la fin, entourent avec discrétion l'inconsolable mère, et songent aussi à soulager leur propre douleur, en allant avec Madeleine lorsque le Sabbat sera écoulé, de poser dans le sépulcre le tribut de leur amour et de leurs parfums.


Jean, le fils d'adoption, le bien-aimé de Jésus, pleure sur le Fils et sur la mère. D'autres apôtres, des disciples, Joseph d'Arimathie, Nicodème, visitent tour à tour cette maison de deuil. Pierre, dans l'humilité de son repentir, n'a pas craint de reparaître aux regards de la Mère de miséricorde. On s'entretient à voix basse du supplice de Jésus, de l'ingratitude de Jérusalem. La sainte Eglise, dans l'Office de cette nuit, nous suggère quelques traits des entretiens de ces hommes qu'une si terrible catastrophe a ébranlés jusqu'au fond de l'âme. « C'est donc ainsi, disent-ils, que meurt le juste, et personne ne s'en émeut! Il a disparu devant l'iniquité; semblable à l'agneau, il n'a pas ouvert la bouche; il a été enlevé au milieu des angoisses ; mais son souvenir est un souvenir de paix


Ainsi parlent ces hommes fidèles, pendant que les femmes, en proie à leur douleur, songent aux soins des funérailles. La sainteté, la bonté, la puissance, les douleurs et la mort de Jésus, tout est présent à leur pensée ; mais sa résurrection qu'il a annoncée et qui ne doit pas tarder, ne leur revient pas en souvenir. Marie seule vit dans cette attente certaine. L'Esprit-Saint dit de la femme forte : « Durant la nuit, sa lampe ne s'éteint jamais» ; cette parole s'accomplit aujourd'hui en la Mère de Jésus. Son cœur ne succombe pas, parce qu'elle sait que bientôt la tombe doit rendre son fils à la vie. La foi de la résurrection du Sauveur, cette foi sans laquelle, comme dit l'Apôtre, notre religion serait vaine, est, pour ainsi dire, concentrée dans l’âme de Marie. La Mère de la Sagesse conserve ce dépôt précieux; et de même qu'elle a tenu dans ses chastes flancs celui que le ciel et la terre ne peuvent contenir, ainsi aujourd'hui, par sa croyance ferme et constante aux paroles de son fils, elle résume en elle-même toute l'Eglise. Sublime journée du Samedi qui, au milieu de toutes ses tristesses, vient encore ajouter aux grandeurs de Marie ! La sainte Eglise en garde à jamais le souvenir; et c'est pour cela que, désirant consacrer à sa grande Reine un jour spécial chaque semaine, elle lui a dédie pour toujours le Samedi.
Mais l'heure est venue de se rendre à la maison de Dieu. Les cloches ne retentiront pas encore ; mais les mystères de la sainte Liturgie qui doivent remplir cette matinée n'en appellent pas moins les fidèles aux plus touchantes émotions. Conservons le souvenir de celles que nous venons de ressentir au sépulcre et aux pieds de la Mère des douleurs, et disposons nos âmes aux saintes jouissances que la foi nous prépare.

 

 

 

 

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 Hans Holbein dit le jeune,
Le Christ mort, 1521,
Bâle, Kunstmuseum, Öffentliche Kunstsammlung.

 

 

 

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vendredi, 21 mars 2008

Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l'esprit (Matthieu. 27-50)

 

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Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la soeur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. Jésus, voyant sa mère, et auprès d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère: Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple: Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui. Après cela, Jésus, qui savait que tout était déjà consommé, dit, afin que l'Écriture fût accomplie: J'ai soif. Il y avait là un vase plein de vinaigre. Les soldats en remplirent une éponge, et, l'ayant fixée à une branche d'hysope, ils l'approchèrent de sa bouche. Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit: Tout est accompli. Et, baissant la tête, il rendit l'esprit. Dans la crainte que les corps ne restassent sur la croix pendant le sabbat, -car c'était la préparation, et ce jour de sabbat était un grand jour, -les Juifs demandèrent à Pilate qu'on rompît les jambes aux crucifiés, et qu'on les enlevât. Les soldats vinrent donc, et ils rompirent les jambes au premier, puis à l'autre qui avait été crucifié avec lui. S'étant approchés de Jésus, et le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes; mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l'eau. Celui qui l'a vu en a rendu témoignage, et son témoignage est vrai; et il sait qu'il dit vrai, afin que vous croyiez aussi. Ces choses sont arrivées, afin que l'Écriture fût accomplie: Aucun de ses os ne sera brisé. Et ailleurs l'Écriture dit encore: Ils verront celui qu'ils ont percé.
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 Matthias Grünewald

Retable d'Issenheim

v. 1512-1516.

Huile sur bois

 

 
 
Francisco de Zurbaràn
 

Le Christ en Croix 

1627 

Huile sur toile 290 × 168 cm
 
 
 
 
 
 
 
 
  
  

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