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dimanche, 07 mars 2010

Oecuménisme et dialogue interreligieux

 

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Les relations inter-religieuses à Angoulême

 

 

 

Le sujet fâche dans les évêchés : nos évêques, si prompts à cultiver le dialogue avec les musulmans, les juifs et les protestants, cultivent, pour la plupart, une ignorance à l'égard des prêtres de la Fraternité sacerdotale saint Pie X. Certes, certains acceptent néanmoins de les rencontrer, souvent de façon fort courtoise, mais il ne faut surtout pas que cela se sache (ni photo, ni communiqué). Certes, Rome s'occupe activement de leur cas. Mais Rome discute aussi avec les protestants et les orthodoxes. Alors pourquoi nos évêques refusent-ils un dialogue officiel avec les prêtres de la FSSPX installés dans leur diocèse ? Le pape leur avait pourtant dit à Lourdes : "nul n'est de trop dans l'Eglise".

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L'abbé de Cacqueray, supérieur du district de France de la FSSPX (qui a récemment déjeuné avec le cardinal Ricard, archevêque de Bordeaux), vient de jeter un pavé dans la mare pseudo-oecuménique :

"L'évêque, en grec Eπίσκοπος, est celui «qui surveille», celui qui veille à ce que la Foi soit défendue à travers son diocèse, que les erreurs objectives ne s'y diffusent pas au détriment de la vérité révélée par Jésus Christ, Notre Seigneur, le Fils de Dieu. L'évêque est donc gardien de la Foi. [...] Aujourd'hui, nos évêques se taisent quand le Christ est attaqué. À notre égard, ils maintiennent les églises fermées. Parallèlement, ils inaugurent des mosquées. Ils concélèbrent avec des pasteurs. Ils diplôment les imams et font prêcher les rabbins dans leurs cathédrales. En un mot, ils confortent les âmes dans leur éloignement au Christ et à l'Église qu'Il a fondée. [...]

Noyant le catholicisme dans une cohabitation avec les autres religions qui laissent les âmes dans l'ignorance de l'amour du Christ, ils se fondent eux-mêmes dans un syndicat de défense des cultes. Ils n'hésitent plus à voler au secours de la burqa et semblent plus soucieux de fêter « un bon Ramadan » aux dignitaires de l'Islam que de faire connaître et observer le Carême à leurs ouailles : [...]

- Le 25 janvier 2010,
l'Institut catholique de Paris [...] a décerné le diplôme « interculturalité, laïcité et religions » à plusieurs imams [...]

 

 

 

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La pose de la première pierre de laGrande Mosquée de Clermont-Ferrand

le 13 juin 2003

 

L'assistance :

De droite à gauche : Mgr Hippolyte Simon Archevêque de Clermont, Mr le Doyen Chiroux  vice président du Conseil Régional d'Auvergne, Cheikh Hocine Mahjoub Recteur de la Grande Mosquée de Clermont-Auvergne, Dr Dalil Boubaker Recteur de la Mosquée de Paris et Président du Conseil français du culte musulman, Dr Sedeki Djelloul de la Mosquée de Paris.

 

 

 

 

l-copie-12.jpg- Le 8 février, Mgr Dominique Lebrun, évêque de Saint-Étienne, se rendait à la mosquée afin de s'excuser auprès des Musulmans pour ceux qui craignent l'avancée de l'Islam. À la suite de Mgr Hippolyte Simon, archevêque de Clermont-Ferrand, ou de Mgr Jean-Luc Bouilleret, évêque d'Amiens, qui avaient participé à la pose de la première pierre des grandes mosquées de leur ville [...] De son côté, Mgr Étienne Uberall, vicaire épiscopal du diocèse de Strasbourg, indiquait récemment à la télévision régionale qu'il était favorable à l'enseignement de l'Islam dans les établissements scolaires de sa région. [...]

- Le 14 mars prochain, le rabbin Rivon Krygier prononcera l'une des six conférences de carême sous la voûte de la cathédrale Notre-Dame, à l'invitation du cardinal archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois. Ainsi ce temps de pénitence qui est sensé conduire les âmes à suivre le Christ dans sa Passion et à les préparer à sa glorieuse Résurrection verra-t-il prêcher dans un haut lieu sacré un responsable d'une religion qui nie précisément la divinité du Fils de Dieu et le miracle de Pâques. [...]

Il faut le reconnaître, sur le chemin de l'œcuménisme et du dialogue interreligieux, la situation de l'Église de France s'aggrave."

 

 

Source

Perepiscopus




vendredi, 08 janvier 2010

1965-2009: faire Église autrement

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La prière dans la rue Myrha, à Paris, dans le 18e arrondissement, en 2005.

 

 

 

 

Il faut lire jusqu'au bout l'Etude Ifop sur le catholicisme présentée fin décembre dans le journal La Croix. Elle ne mesure pas seulement l'effondrement de la pratique religieuse dans notre pays : si 64% des Français continuent de se définir aujourd'hui comme "catholiques", 4,5% d'entre eux déclarent assister à la messe chaque dimanche, ce qui représente en chiffres ronds trois millions de pratiquants.

L'étude Ifop est beaucoup plus instructive encore lorsqu'elle interroge en détail ces derniers pratiquants du catholicisme sur leurs intimes convictions.

Trois chiffres révélateurs et particulièrement accablants :

42% des catholiques pratiquants de France ne croient plus au "rôle civilisateur" de leur religion ;

63% se déclarent même d'accord ou plutôt d'accord pour affirmer que "toutes les religions se valent" ;

68 à 75% vont jusqu'à demander à l'Eglise de revoir d'urgence ses positions morales sur le divorce, la contraception et l'avortement...

 

Force est bien d'en conclure que deux catholiques "pratiquants" sur trois occupent les bancs de leurs paroisses sans aucune conviction sur les exigences individuelles et le rayonnement social de leur propre foi.

Ce n'est pas le cas des cinq à six millions de musulmans, français ou étrangers, qui vivent sur le territoire de notre République. La majorité de ceux qui "pratiquent" croient ici dur comme fer aux cinq piliers de l'islam ainsi qu'à la supériorité universelle et conquérante de leur religion. Combien sont-ils ? L'islam n'ayant pas de "culte" au sens propre, et la prière du vendredi n'étant pas l'équivalent de notre messe du dimanche, il faut prendre en compte les prescriptions rituelles, et notamment le jeûne du Ramadan, pour se faire une idée de la proportion des musulmans pratiquants :

70%, d'après une autre enquête approfondie de l'Ifop, ce qui induit une population totale comprise entre 3,7 et 4 millions de Croyants. La première communauté confessionnelle de France - au sens fort du nombre de croyants convaincus et pratiquants - est donc déjà celle des musulmans... A quelle vitesse ces vrais croyants de l'islam vont-ils à leur tour se "séculariser", se décérébrer, se démotiver, comme les catholiques de France depuis Vatican II, perdre toute conviction dans leurs pratiques, puis la pratique elle-même et le sentiment de détenir de près ou de loin une quelconque vérité ? Je ne parierai pas trop fort sur cette hypothèse agitée par les "laïcistes" et les sociologues bien-pensants : la foi a horreur du vide, et l'homme cherchera toujours la foi.

 

Hugues Kéraly

 

 

 

Source

 

Sed Contra

 


lundi, 29 septembre 2008

Colloque sur le Motu Proprio

 

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Ce colloque sur l’application du Motu Proprio Summorum Pontificum en France a réuni un peu plus de quatre-cents personne au Palais des Congrès de Versailles. Deux tables rondes se sont suivies. Les interventions étaient entrecoupées par les témoignages de responsables de groupes de fidèles dans les cadres paroissiaux. Je me permets de vous proposer les quelques notes que j'ai prises rapidement, sans en faire de commentaire :

Les responsables ont pris la parole, insistant sur l’indépendance de la session par rapport aux communautés religieuses.

Le Père Olivier Leborgne, vicaire général du diocèse de Versailles, a manifesté « l’intérêt » de son évêque absent, s’excusant dans le même temps de ne pouvoir rester plus longtemps. Il a insisté sur le fait que son diocèse avait été généreux bien avant la promulgation du Motu Proprio en permettant l’usage des anciens livres en trois endroits. Il a ensuite cité les nouvelles implantations comme Rolleboise, n’hésitant pas à parler de la demande d’un groupe de fidèles de la FSSPX souhaitant « revenir dans l’Église »… Au total, ce sont, d’après lui, quinze messes traditionnelles qui sont célébrées sous la houlette de Mgr Aumonier. Condamnant au passage « l’esprit mondain » et les « groupes de pression », il a proposé une lecture minimale du Motu Proprio pour donner une définition du « groupe stable ». Il a enfin légitimé le biritualisme des prêtres diocésains qu’il privilégie à l’arrivée de communautés dites traditionalistes.

Prenant la parole, Daniel Hamiche a transposé le cas de la messe traditionnelle aux règles commerciales, expliquant que, s’il n’y avait pas d’offre, il était difficile d’avoir une demande. Il a même résumé en parlant d’inexistence de l’offre en bien des endroits. Encore faut-il proposer cette messe aux fidèles, expliquait-il. Abordant le cas de sa chapelle du XIVe arrondissement, il a été assez explicite en manifestant son impression d’avoir été relégué et en baptisant cette chapelle Saint-Paul de « Saint-Paul hors les Murs », un lieu de culte desservi par dix prêtres dont l’enthousiasme devait sans doute refléter celui de l’autorité archidiocésaine. Cette messe, supprimée pour quatorze dimanches, doit reprendre au mois d’octobre, en l’église Notre-Dame-du-Travail. Mais rien n’est prévu pour les solennités tombant en semaine et un dimanche sur quatre, la messe sera célébrée selon le NOM en grégorien. Reprenant à son compte la parabole du fils prodigue, il a exprimé son étonnement de voir là un père qui se contentait de tuer le veau gras aux trois quarts.

Le Père Aybram, curé doyen de Saint-Cloud, a commencé son exposé en relevant des éléments du discours du pape aux évêques qu’il a lui-même entendu à Lourdes. Il a cité : « L’indispensable pacification des esprits », « Nul n’est de trop dans l’Église » qui s’applique, selon lui, « à tous les baptisés catholiques » (sic). Il a dit faire fi des provocateurs d’où qu’ils viennent et a donné pour conseil de savoir garder de l’humour dans ces affaires d’application du Motu Proprio. Montrant assez habilement comment il défendait le VOM auprès de ses propres amis (silence de la liturgie, « dos au peuple »), il a immédiatement défendu le fait que les deux formes sont traditionnelles. Cette expression a été relevée par son confrère Schubert. Il a insisté sur le fait que la liturgie devait être facteur d’unité et ne pas être instrumentalisée.

Christophe Geffroy, de la Nef, a, quand à lui, pris le parti de commenter le Motu Proprio insistant sur la paix liturgique que le texte préconisait. Il a rappelé l’ostracisme qui a prévalu par le passé, en raison, entre autres, de ceux qui critiquaient le pape ou les évêques et il a développé sur l’herméneutique de la continuité. Il ne doit pas y avoir de « rupture » liturgique, selon lui, et si le cardinal Ratzinger a parlé jadis de « liturgie fabriquée », c’est que les choses étaient un peu compliquées dans l’esprit du pape. Il a invité à demander l’ancien missel en raison de la richesse qu’il pouvait apporter et surtout pas en raison de la déficience du nouveau. Il pense que désormais une nouvelle génération s’est levée, étrangère à ce qui seraient de simples « querelles » du passé. Il prône très explicitement un biritualisme actif où l’ignorance entre les deux messes doit être bannie. De leur côté, les évêques doivent comprendre que les jeunes traditionalistes sont une chance. Il plaçait alors la difficulté que représentait les traditionalistes au niveau de la difficulté à intégrer les charismatiques. Enfin, il a lancé un appel à maintenir le cadre des paroisses géographiques reprochant aux seuls traditionalistes de s’en affranchir à la faveur de paroisses d’élections. Il a terminé en lançant un appel urgent à l’évangélisation appuyé sur l’amour par chacun, avec ses spécificités.

L’abbé Schubert, curé de la paroisse Saint-Germain-l’Auxerrois, a fait de la diversité le maître mot de son intervention. Il a pris à son compte l’incompréhension du cardinal Lustiger de concéder l’ancien missel car, selon lui, il n’y avait pas d’utilité à revenir à une ancienne liturgie si ce n’est pour plaire à une minorité. Selon lui, Mgr Aumonier, formé à cette école, est dans cette ligne d’esprit. Il a demandé à ne pas chercher les responsables de l’état de fait actuel en se disant attaché à la pacification des esprit. Proposant une lecture très minimale du discours de Benoît XVI aux évêques, il a défendu – sous les sifflements – la possibilité de refuser certaines demandes à l’appui d’arguments relatifs à l’organisation des paroisses.

Luc Perrin a pris la parole en lisant la préface de la réédition du Fortescue par le cardinal Castrillon Hoyos qui expliquait récemment que le Motu Proprio clarifiait de manière définitive le fait que les rites de 1962 n’avaient jamais été abrogés. Selon le cardinal, ces livres devaient même être proposés à tous les fidèles, et pas uniquement à quelques-uns les réclamant. Une réponse aux interrogations a été, selon lui, donnée à Lourdes par le pape qui appelait les évêques à répondre avec amour en appliquant le droit et en se montrant bien généreux. Luc Perrin n’a pas hésité à mentionner le cas d’Amiens où les fidèles disent encore la messe à l’extérieur. Certes, il l’a reconnu, le poids de l’histoire est important. Il a rappelé l’existence du texte de 1974 abolissant de fait l’ancien rite. Par conséquent, entre 1974 et 1984, il n’y avait ni le droit, ni l’amour que préconisaient aujourd’hui certains. Il en a déduit que la résistance des fidèles et de certains clercs s’en trouvait justifiée par l’existence d’un déni de droit. Il a terminé en présentant le cas exemplaire de l’archevêché de Chicago tenu par le cardinal George qui développe la Tradition dans son diocèse. Sa conclusion s’est déroulée en trois points. D’abord, que cesse l’enseignement du mépris et de l’histoire. Ensuite que l’on se souvienne des deux figures sacerdotales, Padre Pio et Don José Escriva qui, pourtant charitables, ont toujours refusé de célébrer le NOM. Enfin, il a mentionné avec intérêt l’interview du cardinal Barbarin préconisant un bilan de la réforme liturgique. Il fut largement ovationné.

Le temps a obligé à réduire la durée des interventions…

Le Père Lelong a présenté rapidement le dialogue qu’il avait entrepris au cours de sa vie avec les autres religions. Pour sa génération, Vatican II est apparu comme un événement important et bénéfique. Il a cependant confié avoir été choqué que, dans une Église où les discussions étaient accordées à tous, même aux sans-papiers, les traditionalistes étaient les seuls à ne pas bénéficier de cette faveur. Introduisant le rôle du GREC, il a critiqué le rôle des évêques qui ne font pas ce qui est en leur pouvoir pour favoriser la réconciliation entre tous les catholiques et il a lancé à Mgr Fellay un appel afin de réexaminer sa position pour que la FSSPX qui a beaucoup à apporter reprenne sa place dans l’Église catholique.

Le Père Gabriel Diaz Patri, de rite byzantin mais de nationalité argentine, a établi un rapide panorama de l’application du Motu Proprio à l’étranger. Il a abordé le cas de l’Espagne où l’ICRSP est présent, où une communauté contemplative près de Barcelone s’apprête à essaimer. Il a également cité les cas de l’Angleterre et de l’Allemagne dont les états religieux respectifs sont détaillés dans certaines revues dont il a cité les références. Il a parlé enfin de l’Italie en abordant le grand congrès romain de la semaine passée où Mgr Perl est intervenu en compagnie des PP. Bux et Lang. Pour lui, il y a un changement d’atmosphère dans l’Église, mais pas encore de climat. Il a aussi validé l’idée d’une complémentarité des deux rites et non une concurrence.

Philippe Maxence, de l’Homme Nouveau, a, en quelques mots, et à partir de son témoignage personnel, insisté sur certains points précis, sur la nécessité de saluer le texte pontifical qui permettait à des fidèles de retrouver ce missel, trésor de l’Église, sur le fait que l’ancienne messe devait redevenir le bien commun de tous les Chrétiens. Il a enfin tordu le coup à un certain nombre de clichés, les liens entre ce rite et l’extrême droite ou la bourgeoisie.

L’abbé Barthe a abordé le cas de la réforme de la réforme qui est, au fond, le grand chantier de Benoît XVI et dont le Motu Proprio n’est que l’étape actuelle. Selon lui, le NOM est facilement réformable tandis que le VOM est intrinsèquement réformant, voire réformateur. Il s’agit pour le pape de retrouver l’esprit même de la liturgie, ainsi que le préconisait l’encyclique Mediator Dei. Pour l'heure, c'est la concurrence entre les deux rites que le pape a mis en pratique.

Enfin, Marie-Alix Doutrebente a présenté le rôle du GREC, groupe de réconciliation entre catholiques, dont l’origine était fondée sur la possibilité de « faire revenir la FSSPX », avec le soutien de la nonciature. Elle a invité les traditionalistes à « sortir de leurs ghettos » pour une nécessaire réconciliation.

 

 

 

Source

 

Le Salon Beige

Le Forum Catholique

Le motu proprio en France

 

 

 

18:18 Publié dans Réflexion | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : société, femme, éducation, politique, islam | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

mardi, 25 mars 2008

Et si Christ n'est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine.


 
 
 
 
 
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 Epitre de saint Paul aux Corinthiens 15. 1-58
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 Je vous rappelle, frères, l'Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez tel que je vous l'ai annoncé; autrement, vous auriez cru en vain.  Je vous ai enseigné avant tout, comme je l'avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures; qu'il a été enseveli, et qu'il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures; et qu'il est apparu à Céphas, puis aux douze. Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. Ensuite, il est apparu à Jacques, puis à tous les apôtres. Après eux tous, il m'est aussi apparu à moi, comme à l'avorton; Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n'a pas été vaine; loin de là, j'ai travaillé plus qu'eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. Ainsi donc, que ce soit moi, que ce soient eux, voilà ce que nous prêchons, et c'est ce que vous avez cru. Or, si l'on prêche que Christ est ressuscité des morts, comment quelques-uns parmi vous disent-ils qu'il n'y a point de résurrection des morts?
 
Et si Christ n'est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine.
 
Il se trouve même que nous sommes de faux témoins à l'égard de Dieu, puisque nous avons témoigné contre Dieu qu'il a ressuscité Christ, tandis qu'il ne l'aurait pas ressuscité, si les morts ne ressuscitent point. Et si Christ n'est pas ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés, Si c'est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes.
Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts. Car, puisque la mort est venue par un homme, c'est aussi par un homme qu'est venue la résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ, mais chacun en son rang. Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent à Christ, lors de son avènement. Ensuite viendra la fin, quand il remettra le royaume à celui qui est Dieu et Père, après avoir détruit toute domination, toute autorité et toute puissance. Car il faut qu'il règne jusqu'à ce qu'il ait mis tous les ennemis sous ses pieds. Le dernier ennemi qui sera détruit, c'est la mort. Dieu, en effet, a tout mis sous ses pieds. Mais lorsqu'il dit que tout lui a été soumis, il est évident que celui qui lui a soumis toutes choses est excepté. Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même sera soumis à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous. Autrement, que feraient ceux qui se font baptiser pour les morts? Si les morts ne ressuscitent absolument pas, pourquoi se font-ils baptiser pour eux? Et nous, pourquoi sommes-nous à toute heure en péril? Chaque jour je suis exposé à la mort, je l'atteste, frères, par la gloire dont vous êtes pour moi le sujet, en Jésus Christ notre Seigneur. Si c'est dans des vues humaines que j'ai combattu contre les bêtes à Éphèse, quel avantage m'en revient-il? Si les morts ne ressuscitent pas, Mangeons et buvons, car demain nous mourrons. Ne vous y trompez pas: les mauvaises compagnies corrompent les bonnes moeurs.  Revenez à vous-mêmes, comme il est convenable, et ne péchez point; car quelques-uns ne connaissent pas Dieu, je le dis à votre honte. Mais quelqu'un dira: Comment les morts ressuscitent-ils, et avec quel corps reviennent-ils? Insensé! ce que tu sèmes ne reprend point vie, s'il ne meurt. Et ce que tu sèmes, ce n'est pas le corps qui naîtra; c'est un simple grain, de blé peut-être, ou de quelque autre semence; puis Dieu lui donne un corps comme il lui plaît, et à chaque semence il donne un corps qui lui est propre.Toute chair n'est pas la même chair; mais autre est la chair des hommes, autre celle des quadrupèdes, autre celle des oiseaux, autre celle des poissons. Il y a aussi des corps célestes et des corps terrestres; mais autre est l'éclat des corps célestes, autre celui des corps terrestres. Autre est l'éclat du soleil, autre l'éclat de la lune, et autre l'éclat des étoiles; même une étoile diffère en éclat d'une autre étoile. Ainsi en est-il de la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible; il ressuscite incorruptible; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux; il est semé infirme, il ressuscite plein de force; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel. S'il y a un corps animal, il y a aussi un corps spirituel. C'est pourquoi il est écrit: Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant. Mais ce qui est spirituel n'est pas le premier, c'est ce qui est animal; ce qui est spirituel vient ensuite. Le premier homme, tiré de la terre, est terrestre; le second homme est du ciel. Tel est le terrestre, tels sont aussi les terrestres; et tel est le céleste, tels sont aussi les célestes. Et de même que nous avons porté l'image du terrestre, nous porterons aussi l'image du céleste. Ce que je dis, frères, c'est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n'hérite pas l'incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère: nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d'oeil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l'incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira la parole qui est écrite: La mort a été engloutie dans la victoire. O mort, où est ta victoire? O mort, où est ton aiguillon? L'aiguillon de la mort, c'est le péché; et la puissance du péché, c'est la loi.  Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ! Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, travaillant de mieux en mieux à l'oeuvre du Seigneur, sachant que votre travail ne sera pas vain dans le Seigneur.
 
 
 
 
 
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Illustration 
 
 
 

Fresque de Fra Angelico

Florence

couvent San Marco, XVe siècle

 

 

 

 

07:51 Publié dans Méditation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : islam, actualité, paris, tours, art, immigration, humour | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |