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mercredi, 27 janvier 2010

Sur les pas de Saint François de Sales et Sainte Jeanne de Chantal

 








Ciné Art Loisir présente

« Relief de France les monastères »


Dimanche 31 janvier

14 h 30 

Salle Victor Hugo
33 rue Bossuet
Lyon 69006

Métro Masséna bus 47



En présence de


Mgr Philippe Barbarin Cardinal Archevêque De Lyon



Grande Première du film



Le quatrième centenaire de la fondation de l’Ordre de la Visitation Sainte Marie

Par

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et

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1610 – 2010





Un film évènement  de 2h 15 pour quatre siècles d’histoire



Avec la participation exceptionnelle de :

Mgr Yves Boivineau, Evêque d’Annecy
Mgr Pascal Roland, Evêque de Moulins
Son Eminence, Mgr Philippe Barbarin - Cardinal Archevêque  de Lyon
Et le témoignage des visitandines de Moulins Tarascon et Voiron


PRIX DES PLACES 7 EUROS



Tel :  04 74 88 74 19





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21:16 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, arts, religion, lyon, film | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

mardi, 19 janvier 2010

Le film "Agora": catophobie et mensonge historique


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Un film qui va jusqu'à inventer que ce sont des moines catholiques qui ont brulé la bibliothèque d'Alexandrie... si, ils ont osé... et sont allé jusque là :


"A l'arrivée, devant la lâcheté du préfet, laquelle cède face à la foule chrétienne, et bien que ce dernier fasse protéger la fuite des païens, les chrétiens envahissent le temple et la bibliothèque. Ils déboulonnent et détruisent les statues des dieux et notamment la statue de Sérapis au sein de son temple. Ils procèdent à des autodafés de parchemins et brûlent des œuvres majeures de l'antiquité aux cris de « Mort aux païens ». Les moines fanatiques, en tenue noire et l'épée à la main, saccagent l'ensemble du bâtiment, qu'ils incendient par la suite.

Une fois les païens vaincus, les moines chrétiens s'en prennent aux Juifs, lapidés dans un théâtre communautaire. Ces derniers se défendent en piégeant les moines persécuteurs dans leur propre église et en les lapidant à leur tour. La conséquence est que les chrétiens organisent un véritable pogrom, massacrant femmes et enfants, alors que les juifs n'avaient tué que des hommes coupables par ailleurs de divers meurtres. Enfin, les juifs survivants sont expulsés de la ville. L'image est ainsi saisissante (...)

Le christianisme est ainsi présenté sciemment, tout en respectant les faits historiques, comme une religion d'intolérance et de fanatisme, destructrice des arts et des sciences, misogyne, accomplissant dans les faits le contraire des dogmes officiels".

etc, etc...

A noter :

"Nicole Kidman fut approchée pour le rôle d'Hypatie mais elle le refusa par peur de la controverse religieuse que pourrait susciter le film".

Nos évêques vont-ils réagir comme leurs confrères d'Italie où le film est interdit? Il suffit peut-être de les informer de la réalité de ce navet à l'affiche depuis le 6 janvier...

(merci à NM)

 

 

Source

Le Salon Beige

 

 

08:01 Publié dans Catophobie, Polémique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, agora, actualité, catophobie, histoire | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

samedi, 22 mars 2008

Samedi Saint

 
 
 
 
 
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"On me compte parmi les morts qui descendent à la fosse.
Je suis un homme sans force, couché parmi les morts.
On m'a mis dans la fosse profonde,
dans les ténèbres, dans l'abime."
 
 
( Psaume 87 ; Office des Ténèbres du Samedi Saint )
 
 
 
 
 
 
 
Commentaire de Dom Gueranger sur l'office du jour 
 
 

La nuit a passé sur le sépulcre où repose le corps de l'Homme-Dieu. Mais si la mort triomphe au fond de cette grotte silencieuse, si elle tient dans ses liens celui qui donne la vie à tous les êtres, son triomphe sera court. Les soldats ont beau veiller à l'entrée du tombeau, ils ne retiendront pas le divin captif, quand il prendra son essor. Les saints Anges adorent, dans un respect profond, le corps inanimé de celui dont le sang va « pacifier le ciel et la terre ». Ce corps séparé de l'âme pour un court intervalle est demeuré uni au Verbe divin ; l'âme qui a cessé un moment de l'animer, n'a point non plus perdu son union avec la personne du Fils de Dieu. La divinité reste unie même au sang épanché sur le Calvaire, et qui doit rentrer dans les veines de l'Homme-Dieu, au moment de sa prochaine résurrection.


Nous aussi, approchons de ce tombeau, et vénérons à notre tour la froide dépouille du Fils de Dieu. Nous comprenons maintenant les effets du péché. « C'est par le péché que la mort est entrée dans le monde et qu'elle a passé dans tous les hommes. » Jésus, « qui n'a point connu le péché», a cependant permis à la mort d'étendre jusque sur lui son empire, afin d'en diminuer pour nous les horreurs et de nous rendre, en ressuscitant, cette immortalité que le péché nous avait ravie. Adorons dans toute notre reconnaissance ce dernier anéantissement du Fils de Dieu. Il avait daigné, dans son incarnation, prendre « la forme d'esclave » ; en ce moment, il est descendu plus bas encore. Le voilà sans vie et glacé dans un tombeau ! Si ce spectacle nous révèle l'affreux pouvoir de la mort, il nous montre bien plus encore l'immense et incompréhensible amour de Dieu pour l'homme. Cet amour n'a reculé devant aucun excès; et nous pouvons dire que si le Fils de Dieu s'est abaissé outre mesure, nous avons été d'autant plus glorifiés par ses abaissements. Qu'elle nous soit donc chère cette tombe sacrée qui doit nous enfanter à la vie; et après avoir rendu grâces au Fils de Dieu de ce qu'il a daigné mourir pour nous sur la Croix, remercions-le aussi d'avoir accepté pour nous l'humiliation du sépulcre.


Descendons maintenant dans Jérusalem, et visitons humblement la Mère des douleurs. La nuit aussi a passé sur son cœur affligé ; et les scènes lamentables de la journée n'ont cessé d'assiéger sa mémoire. Le fils de sa tendresse a été foulé sous les pieds des hommes, elle a vu couler son sang par torrents; et maintenant il est dans le tombeau, comme le dernier des mortels ! Que de larmes a versées déjà la fille de David durant ces longues heures ; et son fils ne lui est pas rendu encore ! Près d'elle, Madeleine, toute brisée des secousses qu'elle a ressenties dans les rues de Jérusalem et sur le Calvaire, éclate en sanglots, muette de douleur. Elle aspire au lever du jour suivant pour retourner au tombeau, et revoir les restes de son cher maître. Les autres femmes, moins aimées que Madeleine, mais cependant chères à Jésus, elles qui ont bravé les Juifs et les soldats pour l'assister jusqu'à la fin, entourent avec discrétion l'inconsolable mère, et songent aussi à soulager leur propre douleur, en allant avec Madeleine lorsque le Sabbat sera écoulé, de poser dans le sépulcre le tribut de leur amour et de leurs parfums.


Jean, le fils d'adoption, le bien-aimé de Jésus, pleure sur le Fils et sur la mère. D'autres apôtres, des disciples, Joseph d'Arimathie, Nicodème, visitent tour à tour cette maison de deuil. Pierre, dans l'humilité de son repentir, n'a pas craint de reparaître aux regards de la Mère de miséricorde. On s'entretient à voix basse du supplice de Jésus, de l'ingratitude de Jérusalem. La sainte Eglise, dans l'Office de cette nuit, nous suggère quelques traits des entretiens de ces hommes qu'une si terrible catastrophe a ébranlés jusqu'au fond de l'âme. « C'est donc ainsi, disent-ils, que meurt le juste, et personne ne s'en émeut! Il a disparu devant l'iniquité; semblable à l'agneau, il n'a pas ouvert la bouche; il a été enlevé au milieu des angoisses ; mais son souvenir est un souvenir de paix


Ainsi parlent ces hommes fidèles, pendant que les femmes, en proie à leur douleur, songent aux soins des funérailles. La sainteté, la bonté, la puissance, les douleurs et la mort de Jésus, tout est présent à leur pensée ; mais sa résurrection qu'il a annoncée et qui ne doit pas tarder, ne leur revient pas en souvenir. Marie seule vit dans cette attente certaine. L'Esprit-Saint dit de la femme forte : « Durant la nuit, sa lampe ne s'éteint jamais» ; cette parole s'accomplit aujourd'hui en la Mère de Jésus. Son cœur ne succombe pas, parce qu'elle sait que bientôt la tombe doit rendre son fils à la vie. La foi de la résurrection du Sauveur, cette foi sans laquelle, comme dit l'Apôtre, notre religion serait vaine, est, pour ainsi dire, concentrée dans l’âme de Marie. La Mère de la Sagesse conserve ce dépôt précieux; et de même qu'elle a tenu dans ses chastes flancs celui que le ciel et la terre ne peuvent contenir, ainsi aujourd'hui, par sa croyance ferme et constante aux paroles de son fils, elle résume en elle-même toute l'Eglise. Sublime journée du Samedi qui, au milieu de toutes ses tristesses, vient encore ajouter aux grandeurs de Marie ! La sainte Eglise en garde à jamais le souvenir; et c'est pour cela que, désirant consacrer à sa grande Reine un jour spécial chaque semaine, elle lui a dédie pour toujours le Samedi.
Mais l'heure est venue de se rendre à la maison de Dieu. Les cloches ne retentiront pas encore ; mais les mystères de la sainte Liturgie qui doivent remplir cette matinée n'en appellent pas moins les fidèles aux plus touchantes émotions. Conservons le souvenir de celles que nous venons de ressentir au sépulcre et aux pieds de la Mère des douleurs, et disposons nos âmes aux saintes jouissances que la foi nous prépare.

 

 

 

 

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Illustration 

 Hans Holbein dit le jeune,
Le Christ mort, 1521,
Bâle, Kunstmuseum, Öffentliche Kunstsammlung.

 

 

 

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08:24 Publié dans Fête, Méditation | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : mode, histoire, municipales, aujourd-hui-autrement, sida, cinéma | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |