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dimanche, 02 mai 2010

Benoît XVI: le saint suaire est une "icône écrite avec du sang"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le pape Benoît XVI a rendu hommage dimanche au saint suaire de Turin, le linceul supposé du Christ, qu'il a décrit comme "une icône écrite avec du sang".

Le saint suaire "parle avec le sang et le sang est la vie", a affirmé Benoît XVI qui avait pris place à côté du saint suaire dans la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Turin (nord), où il est exposé au public depuis le 10 avril et ce pour la première fois depuis l'an 2000.

"Le saint suaire est une icône écrite avec du sang: le sang d'un homme flagellé, couronné d'épines, crucifié et blessé au côté droit", a dit le pape. "L'image imprimée sur le saint suaire est celle d'un mort mais le sang parle de sa vie", a-t-il ajouté.

"Toute trace de sang parle d'amour et de vie", a-t-il poursuivi lors d'une "méditation" sur un objet vénéré tout autant qu'il est controversé.

Le Vatican ne s'est jamais prononcé sur l'authenticité de cette pièce de lin de 4,36 m sur 1,10 m, qui porte selon la tradition l'empreinte du corps du Christ supplicié et en particulier de son visage, et le pape a pris soin d'employer le terme d'"icône" et non de "relique".

Le saint suaire a été découvert au milieu du XIVe siècle dans la collégiale Notre-Dame à Lirey, près de Troyes (France). Entré au XVe siècle en possession de la famille royale de Savoie, région dont Turin était alors la capitale, il est depuis toujours l'objet d'une bataille entre les scientifiques qui croient à son authenticité et ceux qui en doutent.

 

 

jeudi, 18 mars 2010

L'église Saint Jacques d'Abbeville risque la démolition

Cette église du XIX° devrait disparaître

 

 


L'église Saint Jacques d'Abbeville (photosn'en a plus pour longtemps à trôner sur la vie paisible des habitants de cette petite ville. Ni classée, ni répertoriée, elle ne peut être entretenue et réparée par la seule municipalité. Cette dernière va voter dans quelques jours sa démolition : le couperet semble inévitable.

 

 


Abbeville

 

 

 

Incroyable mais vrai : après avoir spolié les biens de l'Eglise, ceux-là même qui s'étaient engagés à les entretenir, les détruisent sans complexe et dans le silence de leur ancien propriétaire que n'émeut pas cette longue litanie des églises détruites en France au rythme des dynamitages de clocher et des explosions de nefs centenaires.

Rejoignez le tout nouveau comité de soutien.

Une vidéo émouvante à mettre en lien dans tous les mails que vous enverrez pour mobiliser ceux pour qui la présence de l'Église par les églises n'est pas un jeu de mot, mais un patrimoine culturel à préserver pour le vrai Bien de l'humanité.

En nom Dieu.

 

 

Une information du Salon Beige

 

 

Groupe Facebook

 

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samedi, 05 décembre 2009

Retrouvons le Vrai Sens du 8 décembre Lyonnais

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Lugdunum Suum, 2 ème édition




Depuis 1852, chaque 8 décembre, et les précédentes, chaque 13 décembre, les lyonnais illuminent leur ville pour honorer la protection de la Sainte Vierge Marie.

Fête de piété populaire pour le peuple des Gones et des Fenottes, le 8 décembre est devenu, depuis le début du XXI ème siècle, un divertissement commercial sans saveur donnant lieu à une débauche de sons et lumières jusqu'à en faire oublier ses racines.

Il était temps de retrouver le vrai sens du 8 Décembre Lyonnais, et c'est donc avec humilité que l'Association Les Petits Lyonnais organise pour la seconde fois une grande marche Lyonnaise intitulée Lugdunum Suum.

Nous invitons chaque Lyonnais à venir nous rejoindre le mardi 8 Décembre à 21h place Antoine Vollon pour une montée aux flambeaux de la colline de Fourvière suivie d'une dégustation de vin chaud devant la plus belle vue de Lyon





Association Les Petits Lyonnais
www.culturelyon.com

 

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samedi, 27 juin 2009

Notre-Dame-de- L'Osier

 

 

Le Miracle de l’Osier sanglant

 

 


L'osier.jpg

 

 


 


jeudi 25 MARS 1649


Pierre Port-Combet huguenot, et Jeanne Pélion son épouse catholique, vivent aux Plantées, obscur hameau du mandement de Vinay, perdu dans les bois à quatre kilomètres du bourg.

 


Après quelques instants de labeur,

il constate que sa serpette et ses vêtements sont couverts de sang

 

 

 

Ils n’oublieront jamais cette journée qui va bouleverser leur vie. C’est un jour chômé, l’Eglise fête l’Annonciation de la Sainte Vierge. En ce temps-là, les fêtes religieuses sont systématiquement chômées. Mais Pierre passant outre, décide de tailler l’amarinier (l’osier) qui se trouve sur le devant de sa maison.

 

Après quelques instants de labeur, il constate que sa serpette et ses vêtements sont couverts de sang. Croyant s’être blessé, il rentre chez lui et, aidé de Jeanne, se nettoie et ne découvre point de blessure. Accompagné de son épouse il retourne près de l’arbre, reprend son travail et l’un comme l’autre constatent que le sang coule des coupures de l’osier… un témoin a assisté à la scène.

 

 

 

La rumeur de cet extraordinaire fait divers s’est répandue. Pierre sera poursuivi et condamné par la justice du roi pour avoir bravé l’interdiction de travailler ce jour de fête. Il sera ensuite interrogé par une commission d’enquête religieuse diligentée par Mgr Scarron, évêque et prince de Grenoble. L’événement est jugé d’importance par les autorités religieuses. Il va largement dépasser les frontières de la région. Il sera même publié un an plus tard dans la "gazette parisienne" de Théophraste Renaudot (le père de nos journalistes), sous le titre Nouvelle Extraordinaire.

Alimenté par les rumeurs et quelques miracles, Notre-Dame-de-l’Osier deviendra rapidement une destination pour les curieux et un lieu de dévotion pour les pèlerins.

 

Huit années ont passé. Ce matin-là, Pierre laboure son champ, au sud du hameau. Hameau qui s'est aujourd'hui agrandi d'une chapelle… et de quelques estaminets. Il est interpellé par une belle étrangère qui va l'interroger sur la fréquentation de sanctuaire, puis montrant qu'elle le connaît, lui reproche sa religion et lui annonce une mort prochaine qu'elle "ne pourra protéger, s'il ne change pas". Elle lui demande aussi des prières plus ferventes du public. Pierre tombe malade quelques semaines plus tard. Comprenant que sa fin est proche et se rappelant le message de la belle inconnue, il se convertira avant de mourir le 21 août 1657.

 

 

 

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mars 1657

 

 


 

 

La plus belle créature qui se puisse jamais voir au monde

 

 

 


SOUS L'ANCIEN REGIME

 

L'apparition de 1657, la conversion de Pierre Port-Combet, les nombreux miracles attestés qui ont suivi, établissent la notoriété du sanctuaire. On y vient en pèlerinage de toute la province mais aussi du Lyonnais. En 1663, on ne dénombre pas moins de onze hôtels ou logis payant patente. Il y a jusqu'à dix prêtres à l'Osier. Leur présence n'a pas toujours été empreinte de toute la sérénité souhaitable. Devant les plaintes répétées des habitants et des pèlerins, Mgr Scarron viendra y mettre bon ordre.

Dès 1664, les Augustins de Vinay s'y installent et construisent, entre 1668 et 1673, leur couvent. Il sera totalement détruit dans l'incendie de Noël 1948. Les miracles se succèdent au rythme des pèlerinages : 27 reconnus entre 1656 et 1660, 9 entre 1661 et 1670. Ainsi le sanctuaire, terre de miracles, va-t-il connaître plus de 100 ans d'une intense activité religieuse.

 

 

18 NOVEMBRE 1790

 

 


Les pères augustins sont chassés de l'Osier

La révolution, ici comme ailleurs, va bouleverser la vie du village. L'église est pillée, et bon nombre des objets de culte détruits. Les morceaux de la statue de la Vierge et les restes de l'Osier sanglant sont cachés dans les bois par les habitants. La Restauration verra le retour de quelques prêtres mais le sanctuaire ne retrouvera pas sa fréquentation passée.

En 1830, Notre-Dame-de-l'Osier est érigée en paroisse.

 

 

 

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LA BELLE EPOQUE

 

 


Les Oblats de Marie Immaculée - O.M.I.

Arrivée en 1834 à l'Osier, la jeune Congrégation des OMI a la volonté de relancer le sanctuaire, d'agrandir et d'embellir les bâtiments.

De nouveaux miracles sont signalés : 8 entre 1834 et 1939.

Les prêtres construisent l'Hospice de Bon-Rencontre en 1840 et créent une communauté d'Oblates chargée de l'hospitalité des pèlerins lors de leurs séjours à l'Osier.

 

 

 

 

 

En 1841, ils créent un noviciat qui recevra jusqu'à 70 pensionnaires par an. Il donnera à l'Afrique, aux Indes et à l'Amérique du Nord bon nombre de ses missionnaires. Pour héberger ces novices, le couvent des Augustins sera rehaussé d'un étage dès 1842. La révolution de 1848 épargnera le sanctuaire. En 1856, l'inauguration de la tour jointe à la chapelle de Bon-Rencontre (lieu d'apparition de la Vierge) attire 30 000 pèlerins.

 

 


1858 - 1902

La grandeur retrouvée

 



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Statue du Belvédère

 

Statue monumentale en bronze de cinq mètres de hauteur, la Vierge du Belvédère s'élève au-dessus d'une stèle en maçonnerie de briques inaugurée en 1949. Située à l'origine au lieu-dit L'Epinouze, elle fut offerte en 1946 par la commune de Vinay en échange de six candélabres provenant de la chapelle du Couvent des Soeurs de Notre-Dame-de-L'Osier.

 

 

 

 

 

 

Les OMI seront des gestionnaires et des bâtisseurs. Entre 1840 et 1846 ils construisent l'Hospice Bon-Rencontre, la tour de la chapelle du même nom et le Noviciat. Le 17 mai 1858, ils posent la première pierre de la nouvelle église, l'actuelle basilique.

Pour des raisons de financement, sa construction durera 10 ans. Elle ne sera jamais terminée selon les plans d'Alfred Berruyer

Faute d'argent, l'histoire dit qu'une partie des fonds s'est égarée…, elle restera sans les flèches de ses clochetons et sans le campanile qui, sur sa droite, devait supporter les cloches. Gravures et vitrail central du chœur témoignent de ce qu'elle aurait dû être.

Inaugurée en 1668, elle sera déclarée Basilique Mineure par Pie XI en 1924. En 1869, le hameau de Notre-Dame-de-L'Osier devient une commune.

Le 31 octobre de cette année-là décède, à 76 ans, Marie Bourquis, née Drevon, de Rovon, dites la mère Bourquis. Cette sainte femme avait voué sa vie aux âmes du purgatoire et à l'entraide de son prochain. Les pèlerins venaient de loin écouter son message.

 


 

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Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Rencontre et tour

 

 

 

Parée de nombreux ex-voto témoins de la ferveur qui l'entoure, cette chapelle célèbre l'apparition de la Vierge à Pierre Port-Combet en 1657. Voûté d'un berceau en plein cintre, le petit sanctuaire a fait l'objet d'un agrandissement en 1836. Une tour accolée est érigée en 1856 à l'occasion du deuxième centenaire de l'apparition de l'Osier. Restaurée en 1941, elle accueille en son sommet une statue de l'Immaculée Conception.


 

Les décrets de 1880 contre les congrégations religieuses, entraîneront, le 4 novembre, l'expulsion des OMI… Mais avec la complicité des habitants, ils resteront dans le village. La laïcisation de l'école communale, en 1895, les conduira à ouvrir une école libre, tenue par les soeurs de l'hospice

Après le vote de la loi contre les congrégations religieuses du 1er juillet 1901, le noviciat quittera définitivement, le 10 novembre 1902, l'Osier pour l'Italie : 62 générations, soit 1346 novices auront été formés à l'Osier, 542 resteront Oblats jusqu'à leur mort, 12 deviendront évêques, 3 supérieurs généraux, et un, Joseph Girard, sera canonisé. L'école libre sera fermée le 20 avril 1903, les soeurs expulsées. Les Oblats subiront le même sort le 16 juin 1903.

 

 

 


LE 20e Siècle

Les temps nouveaux

 

 


Le 27 juillet 1908, les Oblats reprennent possession du sanctuaire et redonnent au pèlerinage tout son éclat.

En 1915, Paul Brichet, de St Jean-en Royans, sera l'heureux élu du dernier miracle recensé. Invalide de guerre, réformé pour rhumatismes articulaires contractés dans les tranchées, en pèlerinage à l'Osier, il repartira guéri, en laissant ses béquilles et un ex-voto en remerciement.

En 1923, 10 000 pèlerins assistent au cinquantenaire du Couronnement de la Vierge.


 

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Relique de l'osier sanglant

 


En 1946, deux morceaux de l'Osier sanglant seront offerts par les Oblats à la Basilique N-D. de Lanka au Sri Lanka et à la maison Oblat du Cameroun. Notre Dame de l'Osier est connue sur tous les continents.

 

 

 

Le 25 décembre 1948, un gigantesque incendie détruira le beau couvent des Augustins, fleuron architectural du sanctuaire.

 

 


 

Le sanctuaire


 

 

 

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Eglise Notre-Dame-de-L'Osier

38470 Notre-Dame-de-L'Osier

04 76 36 72 64

 

 

 

 

 

 

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plan cadastral 1837

 

 

 

CONCERT ANNUEL

5 juillet 2009

BASILIQUE

de

Notre-Dame-de-l'Osier

17h00

Concert

avec le

TRIO de L'ALOETE

Ensemble de Musique Ancienne, chants et récits de l'Occident médiéval à La Renaissance

prix d'entrée: 15€, gratuit enfant de -10ans accompagnés.

billetterie: Office du Tourisme de Vinay: 04 76 36 36 10

Restaurant de l'Oseraie: 04 76 36 72 69

Foyer Rural: 04 76 36 74 80

 

Contact

Raymonde Odoix

tél: 04 76 36 74 80

Source

 

 

 

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Source

 


membres.lycos.fr


HISTOIRE DE N.D. DE L'OZIER ET SES MIRACLES EN 1649, Jean Moron

 

La sainte Vierge Marie et l’œcuménisme

 

Patrimoine

 

 


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jeudi, 18 juin 2009

Les 40 000 clochers de France réunis sur un site

 

 

 

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Le site 40000clochers.com a pour ambition de montrer au monde entier ce patrimoine exceptionnel que constituent les 40 000 clochers répartis sur le territoire français.

Il s'agit d'un portail collaboratif où chacun est invité à enrichir le site avec ses propres clichés. Un concours pour les contributeurs les plus assidus est même prévu afin d'encourager les internautes à compléter la base de données. A ce jour, 22.923 clochers ont été répertoriés et illustrés.
Votre église préférée figure-t-elle dans la base ? Si ça n'est pas le cas, à vous de jouer !





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22:03 Publié dans Patrimoine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, actualité, patrimoine, église | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |