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samedi, 27 juin 2009

Notre-Dame-de- L'Osier

 

 

Le Miracle de l’Osier sanglant

 

 


L'osier.jpg

 

 


 


jeudi 25 MARS 1649


Pierre Port-Combet huguenot, et Jeanne Pélion son épouse catholique, vivent aux Plantées, obscur hameau du mandement de Vinay, perdu dans les bois à quatre kilomètres du bourg.

 


Après quelques instants de labeur,

il constate que sa serpette et ses vêtements sont couverts de sang

 

 

 

Ils n’oublieront jamais cette journée qui va bouleverser leur vie. C’est un jour chômé, l’Eglise fête l’Annonciation de la Sainte Vierge. En ce temps-là, les fêtes religieuses sont systématiquement chômées. Mais Pierre passant outre, décide de tailler l’amarinier (l’osier) qui se trouve sur le devant de sa maison.

 

Après quelques instants de labeur, il constate que sa serpette et ses vêtements sont couverts de sang. Croyant s’être blessé, il rentre chez lui et, aidé de Jeanne, se nettoie et ne découvre point de blessure. Accompagné de son épouse il retourne près de l’arbre, reprend son travail et l’un comme l’autre constatent que le sang coule des coupures de l’osier… un témoin a assisté à la scène.

 

 

 

La rumeur de cet extraordinaire fait divers s’est répandue. Pierre sera poursuivi et condamné par la justice du roi pour avoir bravé l’interdiction de travailler ce jour de fête. Il sera ensuite interrogé par une commission d’enquête religieuse diligentée par Mgr Scarron, évêque et prince de Grenoble. L’événement est jugé d’importance par les autorités religieuses. Il va largement dépasser les frontières de la région. Il sera même publié un an plus tard dans la "gazette parisienne" de Théophraste Renaudot (le père de nos journalistes), sous le titre Nouvelle Extraordinaire.

Alimenté par les rumeurs et quelques miracles, Notre-Dame-de-l’Osier deviendra rapidement une destination pour les curieux et un lieu de dévotion pour les pèlerins.

 

Huit années ont passé. Ce matin-là, Pierre laboure son champ, au sud du hameau. Hameau qui s'est aujourd'hui agrandi d'une chapelle… et de quelques estaminets. Il est interpellé par une belle étrangère qui va l'interroger sur la fréquentation de sanctuaire, puis montrant qu'elle le connaît, lui reproche sa religion et lui annonce une mort prochaine qu'elle "ne pourra protéger, s'il ne change pas". Elle lui demande aussi des prières plus ferventes du public. Pierre tombe malade quelques semaines plus tard. Comprenant que sa fin est proche et se rappelant le message de la belle inconnue, il se convertira avant de mourir le 21 août 1657.

 

 

 

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mars 1657

 

 


 

 

La plus belle créature qui se puisse jamais voir au monde

 

 

 


SOUS L'ANCIEN REGIME

 

L'apparition de 1657, la conversion de Pierre Port-Combet, les nombreux miracles attestés qui ont suivi, établissent la notoriété du sanctuaire. On y vient en pèlerinage de toute la province mais aussi du Lyonnais. En 1663, on ne dénombre pas moins de onze hôtels ou logis payant patente. Il y a jusqu'à dix prêtres à l'Osier. Leur présence n'a pas toujours été empreinte de toute la sérénité souhaitable. Devant les plaintes répétées des habitants et des pèlerins, Mgr Scarron viendra y mettre bon ordre.

Dès 1664, les Augustins de Vinay s'y installent et construisent, entre 1668 et 1673, leur couvent. Il sera totalement détruit dans l'incendie de Noël 1948. Les miracles se succèdent au rythme des pèlerinages : 27 reconnus entre 1656 et 1660, 9 entre 1661 et 1670. Ainsi le sanctuaire, terre de miracles, va-t-il connaître plus de 100 ans d'une intense activité religieuse.

 

 

18 NOVEMBRE 1790

 

 


Les pères augustins sont chassés de l'Osier

La révolution, ici comme ailleurs, va bouleverser la vie du village. L'église est pillée, et bon nombre des objets de culte détruits. Les morceaux de la statue de la Vierge et les restes de l'Osier sanglant sont cachés dans les bois par les habitants. La Restauration verra le retour de quelques prêtres mais le sanctuaire ne retrouvera pas sa fréquentation passée.

En 1830, Notre-Dame-de-l'Osier est érigée en paroisse.

 

 

 

Notre-Dame-de-l-Osier.jpg

 

 

 

LA BELLE EPOQUE

 

 


Les Oblats de Marie Immaculée - O.M.I.

Arrivée en 1834 à l'Osier, la jeune Congrégation des OMI a la volonté de relancer le sanctuaire, d'agrandir et d'embellir les bâtiments.

De nouveaux miracles sont signalés : 8 entre 1834 et 1939.

Les prêtres construisent l'Hospice de Bon-Rencontre en 1840 et créent une communauté d'Oblates chargée de l'hospitalité des pèlerins lors de leurs séjours à l'Osier.

 

 

 

 

 

En 1841, ils créent un noviciat qui recevra jusqu'à 70 pensionnaires par an. Il donnera à l'Afrique, aux Indes et à l'Amérique du Nord bon nombre de ses missionnaires. Pour héberger ces novices, le couvent des Augustins sera rehaussé d'un étage dès 1842. La révolution de 1848 épargnera le sanctuaire. En 1856, l'inauguration de la tour jointe à la chapelle de Bon-Rencontre (lieu d'apparition de la Vierge) attire 30 000 pèlerins.

 

 


1858 - 1902

La grandeur retrouvée

 



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Statue du Belvédère

 

Statue monumentale en bronze de cinq mètres de hauteur, la Vierge du Belvédère s'élève au-dessus d'une stèle en maçonnerie de briques inaugurée en 1949. Située à l'origine au lieu-dit L'Epinouze, elle fut offerte en 1946 par la commune de Vinay en échange de six candélabres provenant de la chapelle du Couvent des Soeurs de Notre-Dame-de-L'Osier.

 

 

 

 

 

 

Les OMI seront des gestionnaires et des bâtisseurs. Entre 1840 et 1846 ils construisent l'Hospice Bon-Rencontre, la tour de la chapelle du même nom et le Noviciat. Le 17 mai 1858, ils posent la première pierre de la nouvelle église, l'actuelle basilique.

Pour des raisons de financement, sa construction durera 10 ans. Elle ne sera jamais terminée selon les plans d'Alfred Berruyer

Faute d'argent, l'histoire dit qu'une partie des fonds s'est égarée…, elle restera sans les flèches de ses clochetons et sans le campanile qui, sur sa droite, devait supporter les cloches. Gravures et vitrail central du chœur témoignent de ce qu'elle aurait dû être.

Inaugurée en 1668, elle sera déclarée Basilique Mineure par Pie XI en 1924. En 1869, le hameau de Notre-Dame-de-L'Osier devient une commune.

Le 31 octobre de cette année-là décède, à 76 ans, Marie Bourquis, née Drevon, de Rovon, dites la mère Bourquis. Cette sainte femme avait voué sa vie aux âmes du purgatoire et à l'entraide de son prochain. Les pèlerins venaient de loin écouter son message.

 


 

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Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Rencontre et tour

 

 

 

Parée de nombreux ex-voto témoins de la ferveur qui l'entoure, cette chapelle célèbre l'apparition de la Vierge à Pierre Port-Combet en 1657. Voûté d'un berceau en plein cintre, le petit sanctuaire a fait l'objet d'un agrandissement en 1836. Une tour accolée est érigée en 1856 à l'occasion du deuxième centenaire de l'apparition de l'Osier. Restaurée en 1941, elle accueille en son sommet une statue de l'Immaculée Conception.


 

Les décrets de 1880 contre les congrégations religieuses, entraîneront, le 4 novembre, l'expulsion des OMI… Mais avec la complicité des habitants, ils resteront dans le village. La laïcisation de l'école communale, en 1895, les conduira à ouvrir une école libre, tenue par les soeurs de l'hospice

Après le vote de la loi contre les congrégations religieuses du 1er juillet 1901, le noviciat quittera définitivement, le 10 novembre 1902, l'Osier pour l'Italie : 62 générations, soit 1346 novices auront été formés à l'Osier, 542 resteront Oblats jusqu'à leur mort, 12 deviendront évêques, 3 supérieurs généraux, et un, Joseph Girard, sera canonisé. L'école libre sera fermée le 20 avril 1903, les soeurs expulsées. Les Oblats subiront le même sort le 16 juin 1903.

 

 

 


LE 20e Siècle

Les temps nouveaux

 

 


Le 27 juillet 1908, les Oblats reprennent possession du sanctuaire et redonnent au pèlerinage tout son éclat.

En 1915, Paul Brichet, de St Jean-en Royans, sera l'heureux élu du dernier miracle recensé. Invalide de guerre, réformé pour rhumatismes articulaires contractés dans les tranchées, en pèlerinage à l'Osier, il repartira guéri, en laissant ses béquilles et un ex-voto en remerciement.

En 1923, 10 000 pèlerins assistent au cinquantenaire du Couronnement de la Vierge.


 

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Relique de l'osier sanglant

 


En 1946, deux morceaux de l'Osier sanglant seront offerts par les Oblats à la Basilique N-D. de Lanka au Sri Lanka et à la maison Oblat du Cameroun. Notre Dame de l'Osier est connue sur tous les continents.

 

 

 

Le 25 décembre 1948, un gigantesque incendie détruira le beau couvent des Augustins, fleuron architectural du sanctuaire.

 

 


 

Le sanctuaire


 

 

 

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Eglise Notre-Dame-de-L'Osier

38470 Notre-Dame-de-L'Osier

04 76 36 72 64

 

 

 

 

 

 

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plan cadastral 1837

 

 

 

CONCERT ANNUEL

5 juillet 2009

BASILIQUE

de

Notre-Dame-de-l'Osier

17h00

Concert

avec le

TRIO de L'ALOETE

Ensemble de Musique Ancienne, chants et récits de l'Occident médiéval à La Renaissance

prix d'entrée: 15€, gratuit enfant de -10ans accompagnés.

billetterie: Office du Tourisme de Vinay: 04 76 36 36 10

Restaurant de l'Oseraie: 04 76 36 72 69

Foyer Rural: 04 76 36 74 80

 

Contact

Raymonde Odoix

tél: 04 76 36 74 80

Source

 

 

 

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Source

 


membres.lycos.fr


HISTOIRE DE N.D. DE L'OZIER ET SES MIRACLES EN 1649, Jean Moron

 

La sainte Vierge Marie et l’œcuménisme

 

Patrimoine

 

 


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jeudi, 18 juin 2009

Les 40 000 clochers de France réunis sur un site

 

 

 

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Le site 40000clochers.com a pour ambition de montrer au monde entier ce patrimoine exceptionnel que constituent les 40 000 clochers répartis sur le territoire français.

Il s'agit d'un portail collaboratif où chacun est invité à enrichir le site avec ses propres clichés. Un concours pour les contributeurs les plus assidus est même prévu afin d'encourager les internautes à compléter la base de données. A ce jour, 22.923 clochers ont été répertoriés et illustrés.
Votre église préférée figure-t-elle dans la base ? Si ça n'est pas le cas, à vous de jouer !





Source








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dimanche, 31 mai 2009

Solennité de la Pentecôte

 

 


Iconographie









Mikhail Vrubel. Pentecôte. Detail. 1884. Fresque. Eglise St. Cyril, Kiev, Ukraine. Il est possible de repérer l'attitude de chacun des Apôtres recevant l'esprit avec une profonde dévotion et la présence de Marie, au milieu d'eux, dans le détail 3 de la fresque.

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Mikhail Vrubel

Pentecôte
Detail 2
1884
Fresque
Eglise St. Cyril, Kiev, Ukraine

 

 

 

 

 

 

 

 

TRADITION

 


Le récit du miracle de la Pentecôte se trouve dans les Actes des Apôtres (2, 1-13) : « Quand le jour de la Pentecôte fut arrivé, ils se trouvèrent tous ensemble. Tout à coup survint du ciel un bruit comme celui d'un violent coup de vent. La maison où ils se tenaient en fut toute remplie ; alors leur apparurent comme des langues de feu qui se partageaient et il s'en posa sur chacun d'eux. Ils furent tous remplis d'Esprit Saint et se mirent à parler d'autres langues ». L'événement est présenté comme réalisant une prophétie de l'Ancien Testament : « Après cela, je répandrai mon Esprit sur toute chair. / Vos fils et vos filles prophétiseront » (Jl 3, 1).
Dès l'époque paléochrétienne, on célèbre à la Pentecôte (mot transcrit du grec pentècosta, « cinquantième »), cinquante jours après Pâques, l'effusion du Saint-Esprit, mis en relation avec I'Ascension du Christ, jusqu'au IVè siècle. On commémore aussi dès lors la naissance de l'Eglise ainsi que les dons de l'Esprit répandus sur tous les peuples de la terre.
Fête collective des apôtres, la Pentecôte était célébrée avec un éclat particulier à Saint-Sernin de Toulouse, où l'on conservait des reliques du collège des apôtres.

 

 

 


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Mikhail Vrubel

Pentecôte
Detail 3
1884
Fresque
Eglise St. Cyril, Kiev, Ukraine





REPRÉSENTATIONS

 

 


Dans leur grande majorité, les représentations de la Pentecôte, illustrent les trois premiers versets du chapitre 2 des Actes. « Tous ensemble dans le même lieu », les apôtres reçoivent l'Esprit Saint qui descend du ciel « divisé en langues comme du feu », sur leurs têtes. Avant le xve siècle, les artistes s'abstiennent de préciser le cadre de la scène, puis détaillent l'architecture du lieu où se trouvent les apôtres.
Le don de l'Esprit est généralement représenté par une pluie de langues de feu, qui partent du bec de la colombe du Saint-Esprit. Lorsque ces langues de feu sont au nombre de sept, elles figurent les Sept Dons du Saint-Esprit. Parfois, la colombe est remplacée par la Main de Dieu. Les rayons de l'Esprit jaillissent alors des doigts écartés de la Main.
Au Moyen Age, les apôtres sont souvent disposés les uns à côté des autres, en ligne ou sur un ou deux rangs. A partir du XIVè siècle, saint Pierre est au centre du groupe, puis Marie occupe cette place prédominante.

 

 

 


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Mikhail Vrubel

Pentecôte. Detail 4
1884
Fresque
Eglise St. Cyril, Kiev, Ukraine





Marie au centre des apôtres

 

 


Cette série d'images procède d'un passage des Actes (1, 14) où il est dit que les apôtres réunis dans la chambre haute, à Jérusalem, persévèrent dans la prière avec Marie. Celle-ci peut se trouver parmi les apôtres à la Pentecôte, quoiqu'elle ne figure pas dans le récit qu'en donne le chapitre 2 des Actes. Assise, Marie trône en majesté. Sa présence honorifique correspond à la tradition qui fait de Marie glorifiée la personnification de l'Église elle-même. Les exemples, nombreux à partir du VIè siècle se multiplient à partir du XIIè (relief du cloître du monastère San Domingo de Silos à Burgos, Espagne, fin XIè siècle ; verrière de la cathédrale de Cologne, v. 1300). Ce motif est largement répandu dans la peinture des XV et XVIè siècles et se raréfie au XVIIè, (Le Greco, 1605-1610, Musée du Prado).

 

 


Pierre au centre des apôtres

 


Ce type apparaît surtout au haut Moyen Age. Ici aussi, la naissance de l'Église est mise en avant, avec l'effusion du Saint-Esprit et la prédication de Pierre (Ac 2, 14-36). Dans d'autres scènes, Pierre et Paul occupent la place centrale, Le Christ participe aussi à certaines représentations de la Pentecôte : il bénit les apôtres du haut du ciel ; il leur envoie les rayons de l'Esprit Saint.
A partir du XVè siècle, la Pentecôte est liée à la Trinité : Dieu le Père et le Christ apparaissent dans un nuage lumineux au-dessus de Marie et des apôtres. Ces différents schémas sont inspirés de spéculations d'ordre théologique. Ils privilégient tantôt la fondation de l'Église et la mission des apôtres, tantôt l'identification de Marie avec l'Église, en liaison avec la vogue croissante du culte marial dans la seconde partie du Moyen Age, tantôt l'effusion de l'Esprit et la prédication dans tous les peuples.

Source : « La Bible et les saints, Guide iconographique, Flammarion, Paris, 1990.

 

 


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Giotto
La Pentecôte
1304-1306. Fresque
Chapelle des Scrovegni, Padoue, Italie





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El Greco

Pentecôte
vers 1600
Musée du Prado, Madrid, Espagne


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Duccio di Buoninsegna

Maestà (Face arrière)
La Descente du Saint Esprit
1308-11
Museo dell'Opera del Duomo, Sienne, Italie







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Anton Raphael Mengs

Pentecôte
vers 1765
L' Hermitage, St. Petersbourg, Russie




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Veni creator spiritus

 


Voici une très vieille hymne de la Pentecôte pour nous aider à demander à L'Esprit Saint de renouveler ses dons reçus au baptême et à la confirmation.




Veni, creator, Spiritus,
Mentes tuorum visita,
Imple superna gratia
Quae tu creasti pectora.

Qui diceris Paraclitus,
Altissimi donum Dei.
Fons vivus, ignis, caritas
Et spiritalis unctio.

Tu septiformis munere,
Digitus paternae dexterae.
Tu rite promissum Patris,
Sermone ditans guttura.

Accende lumen sensibus
Infunde amorem cordibus,
Infirma nostri corporis
Virtute firmans perpeti.

Hostem repellas longius
Pacemque dones protinius;
Ductore sic te praevio
Vitemus omne noxium.

Per te sciamus da Patrem,
Noscamus atque Filium;
Teque utriusque Spiritum
Credamus omni tempore.

Deo Patri sit gloria,
Et Filio, qui a mortuis
Surrexit, ac Paraclito
In saeculorum saecula.

Amen.



***



Viens, Esprit Créateur,
visite l'âme de tes fidèles,
emplis de la grâce d'En-Haut
les coeurs que tu as créés.

Toi qu'on nomme le Conseiller, don du Dieu très-Haut,
source vive, feu, charité,
invisible consécration.

Tu es l'Esprit aux sept dons,
le doigt de la main du Père,
L'Esprit de vérité promis par le Père,
c'est toi qui inspires nos paroles.

Allume en nous ta lumière,
emplis d'amour nos coeurs,
affermis toujours de ta force
la faiblesse de notre corps.

Repousse l'ennemi loin de nous,
donne-nous ta paix sans retard,
pour que,sous ta conduite et ton conseil,
nous évitions tout mal et toute erreur.

Fais-nous connaître le Père,
révèle-nous le Fils,
et toi, leur commun Esprit,
fais-nous toujours croire en toi.

Gloire soit à Dieu le Père,
au Fils ressuscité des morts,
à l'Esprit Saint Consolateur,
maintenant et dans tous les siècles.
Amen.




La prière du "Veni creator spiritus" est attribuée à un moine théologien : Raban Maur qui a vécu entre 780-856 environ.

Traduction officielle pour la liturgie



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Source

Catholique Rouen

inxl6.org




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08:54 Publié dans Fête, Patrimoine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : foi, art, peinture, patrimoine, église, pélerinage | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

vendredi, 28 mars 2008

Eglise Saint-Bruno, VOIRON, (Isère)

 
 
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   Construite entre 1864 et 1870, à l'initiative du maire Frédéric Faige-Blanc, sous la conduite de l'architecte diocésain Alfred Berruyer.
 
 
 
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Le vocable Saint Saint Bruno fut choisi pour remercier les chartreux, qui avaient apporté une importante contribution financière. On évita le mélange des styles par une application rigoureuse du style néogothique. L'église est composée d'une nef de sept travées prolongée d'un transept. Le chœur comprend deux travées et une abside polygonale à cinq pans. Deux chapelles latérales ont été accolées au nord et au sud de la deuxième travée de cœur. L'ensemble de l'église est voûté sur croisée d'origine d'ogives. Â l'extérieur, du côté de l'entrée, deux flèche surmontent les deux premières travées des bas-côtés. L'entrée monumentale comprend un portail principal encadré de deux portails plus étroits. La rosace, imitée de celle de Notre Dame de Paris, entourée de deux verrières, compose le deuxième niveau. Le troisième niveau s'achève en fronton triangulaire. Les deux flèches identiques comprennent deux niveaux supplémentaires : le dernier est agrémenté de quatre clochetons et d'une flèche en tuf. Chaque niveau est séparé du précédent par une galerie. La hauteur des flèches (67 mètres) est égale à la plus grande longueur de l'édifice; on a donc respecté cette règle de la construction médiévale.
 

 
 
 
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 L'ornement extérieur fait appel aux décors habituels de l'architecture gothique : pinacles, gargouilles... Les pinacles ont été fortement restaurés. En effet, pour réaliser de nombreux élément de décors de l'église, ont fit appel à une technique nouvelle à l'époque : le béton moulé. L'or gris (le ciment), comme on l'appelle aujourd'hui, a été largement utilisé dans la région. Ce matériau malheureusement très sensible à la pollution atmosphérique, se dégrade rapidement : des travaux de consolidation ont dû être menés pour éviter une ruine complète.
 
 
 
 
 
  
 
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 Concernant la décoration intérieur, on s'intéressera plus particulièrement aux vitraux, peintures et boiseries. Les exécutés par un maître verrier de Paris, Laurent Gzell, représentent des scènes des Ancien et nouveau Testaments et de la vie des saints. Dans l'abside, de quatre peintures marouflées exécutées entre 1919 et 1921, sont dues au peintre Girard. Deux d'entre elles évoquent une scène de l'histoire de Voiron : la procession du vœu de ville, prononcé par les consuls, lors de l'épidémie de peste de 1629. Les deux autres toiles représentent : la remise du Rosaire à saint Dominique par la vierge Marie et l'accueil de saint Bruno et de ses six compagnons par saint Hugues, évêque de Grenoble. La clôture du chœur fut réalisée dans les ateliers de l'abbé Boisard, à partir des plans de l'architecte, M. de Montclos. Des colonnes de cinq mètres de haut supportant des ogives ornées d'ouvertures trilobées composent les dossiers des stalles. Deux d'entre elles ont reçu une ornementation plus riche : leurs parcloses sont décorées de crosses renversées et leur dossier orné de volutes, d'anges ailés et de pignons se terminant par un pinacle à crochets. Â l'arrière des stalles, des personnages sculptés sont coiffés à la mode Médiévale.
 
 
 
 
 
 
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   L'orgue de l'église Saint Bruno provient de l'église Saint François de Sales à Lyon. Il a été acheté en 1883. Â l'œuvre d'origine (23 jeux), réalisée par les frères Callinet de Rouffach en 1883, furent ajoutés une dizaine de jeux en 1864, par Aristide Calvaillé Coll, grand facteur d'orgue du XIXèm siècle. Cet orgue compte 200 tuyaux répartis en quatre buffets, commandés par trois claviers manuels de 54 notes et un clavier pédalier de 25 notes. Il a été classé au titre des Monuments Historiques en 1973 pour leur musicalité.

"Classé monument historique en 1994".

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Source
 
 

Illustration

 
 
  3 Wikimedia Commons 
 
 
 

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