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mercredi, 27 janvier 2010

Sur les pas de Saint François de Sales et Sainte Jeanne de Chantal

 








Ciné Art Loisir présente

« Relief de France les monastères »


Dimanche 31 janvier

14 h 30 

Salle Victor Hugo
33 rue Bossuet
Lyon 69006

Métro Masséna bus 47



En présence de


Mgr Philippe Barbarin Cardinal Archevêque De Lyon



Grande Première du film



Le quatrième centenaire de la fondation de l’Ordre de la Visitation Sainte Marie

Par

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1610 – 2010





Un film évènement  de 2h 15 pour quatre siècles d’histoire



Avec la participation exceptionnelle de :

Mgr Yves Boivineau, Evêque d’Annecy
Mgr Pascal Roland, Evêque de Moulins
Son Eminence, Mgr Philippe Barbarin - Cardinal Archevêque  de Lyon
Et le témoignage des visitandines de Moulins Tarascon et Voiron


PRIX DES PLACES 7 EUROS



Tel :  04 74 88 74 19





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dimanche, 24 janvier 2010

Thiberville:ce que nous avons perdu !

Un petit aperçu de ce que ne veut pas perdre Thiberville,

nous donne une pieuse idée

de ce que nous avons, hélas, perdu,

et que nous aimerions bien retrouver en Voironnais !


 

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D'autres photographies ICI

 

 


21:34 Publié dans Vie religieuse | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : isère, dauphiné, voiron, religion, eglise catholique | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

dimanche, 17 janvier 2010

Le courage de déplaire

 

 

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03.6 - Ch. DELSOL - 93 - I 10.pngLe pape a mauvaise presse: oui, cela, tout le monde le sait. Mais qu’y a-t-il derrière ? Est-ce, à travers lui, l’Église qui a mauvaise presse ? Ou bien la figure de la papauté comme autorité ?

C’est à cette question que tente de répondre l’auteur dans un livre d’entretiens avec l’éditeur Marc Leboucher (1).
Les papes d’aujourd’hui vivent dans le monde des médias. Ils doivent penser à leur image. Jean-Paul II possédait le don de séduire. Ce qui pourtant n’est pas essentiel : la foi passe-t-elle par la séduction ? Non. Même si une forme de charisme peut jouer dans la pastorale, il y faut bien davantage. Cependant, qu’il le veuille ou non, un pape aujourd’hui a en quelque sorte une image à défendre.


Celle du pape Benoît XVI tient à plusieurs faits. Avant d’être pape, Joseph Ratzinger avait été préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, héritière de la Congrégation de l’Inquisition. De quoi faire frémir les journalistes. Ses discours contre le nihilisme et le relativisme confirment cette image : parce qu’il est conservateur, les médias le décrivent tout naturellement comme un intégriste. Lorsqu’il est élu, c’est un écoeurant festival. Ratzinger est allemand et, en tant que tel, il a été enrôlé en 1941, à 14 ans, dans les Jeunesses hitlériennes. La photo passe en boucle, laissant entendre que le Saint-Esprit a élu un pape nazi. La reductio ad hitlerum est l’argument décisif de tant d’imbéciles : les Guignols de l’info l’appellent "Adolf II".


Autrement dit, parce qu’il est conservateur, le pape Benoît XVI devient nazi : une antienne. Et cependant, comme le dit Bernard Lecomte, un pape pourrait-il être autre chose que conservateur ? Certes, au sens où il est le gardien des dogmes, sinon pourquoi l’institution de l’Église ? Mais bien davantage, dirais-je, au sens où l’Église veut défendre contre vents et marées, derrière le Christ, une image de l’homme dont la modernité voudrait se débarrasser en instituant un nouvel homme artificiel, construit par notre volonté prométhéenne – et digne, parfois, des caprices monstrueux de Frankenstein.
Le fait est que la vindicte qui s’attache au pape actuel est particulièrement vivace en France, où la culture religieuse est pratiquement descendue sous zéro, et où la culture antireligieuse a acquis de véritables lettres de noblesse. Dès qu’un pape se rend en France, les médias se déchaînent pour reprocher aux autorités le coût du voyage. Il existe dans notre pays, issu de la laïcité militante, un fort antichristianisme, auquel s’expose d’autant plus un pape conservateur.


La société contemporaine, qui n’a plus pour religion que celle des droits de l’homme, entend ceux-ci de façon exclusivement individualiste. Pour elle, respecter les droits, c’est respecter le désir de chaque individu, sans s’occuper de savoir si son désir est aberrant, contre-nature ou même criminel. C’est pourquoi le discours de l’Église sur la morale revient à une gifle, à une provocation majeure. La morale est hétéronome, elle nous impose de l’extérieur des lois que nous n’avons pas construites, et cela répugne à notre toute puissance. Et pourtant, quand le pape, à l’indignation générale, parle du préservatif en Afrique, il est aussitôt confirmé par des gouvernements africains, qui connaissent leur affaire.
Il y a aussi que ce pape est un intellectuel et, à ce titre, il n’a pas de réticence à exprimer le fruit de ses réflexions, en cherchant l’objectivité bien davantage que l’acquiescement consensuel. Et quand il parle de l’islam, il se moque de déplaire pourvu qu’il dise vrai. Oubliant, peut-être, qu’en tant que pape il lui faudrait se méfier des interprétations belliqueuses de son discours.


Bernard Lecomte précise à juste titre que la mauvaise presse du pape provient tout simplement de ce qu’il se tient en général au-dehors de ce qu’il faut dire. Mais il est bien cocasse de voir Marc Leboucher entonner à notes hautes le couplet contre les moutonniers du politiquement correct, lui qui manifeste dans la vie une peur panique de ne pas penser comme tout le monde.
Au temps du communisme, nous avons reçu Jean- Paul II, un soldat, et c’était bien d’un soldat que nous avions besoin. À présent, le défi n’est plus de battre un totalitarisme vénéré même par nos pairs, mais de récuser un nihilisme qui emporte dans ses rets nos propres enfants. Benoît XVI est providentiel pour cette tâche-là. Il sera critiqué sans relâche, et nous avec. Que cette mise en cause permanente développe en nous l’humour plutôt que l’aigreur: c’est tout ce qu’on peut souhaiter.

Un article de Chantal Delsol

 

 

 

 

(1) Pourquoi le pape a mauvaise presse, entretiens de Bernard Lecomte avec Marc Leboucher, Desclée De Brouwer, 204 pages, 16 €.
Paru dans Valeurs actuelles, 7 janvier 2010

Source

Magistro

 

 

 


samedi, 16 janvier 2010

Un lumignon pour la vie

 

 

 

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Pour tout ceux qui ne peuvent pas aller à la marche pour la Vie, pour toutes les raisons qui ne les concernent qu'eux. Vous aimez la vie, vous voudriez que l'on puisse mieux la protéger? Alors voici une petite initiative : mettez à votre fenêtre un lumignon, en signe de la Vie, et de sa fragilité.

Cette initiative est privée, est n'engage pas la Marche pour la Vie.

 

 

 

 

 

 

 


15:44 Publié dans Message, Pour la vie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : famille, paris, marche pour la vie, actualité, religion, avortement | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

vendredi, 08 janvier 2010

Thiberville 2010: Homélie de Mgr Nourrichard

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EPIPHANIE 2010

L'Epiphanie : quelle fête magnifique pour les chrétiens du monde entier ! Dieu lui-même annonce que le don qu'il fait de son propre Fils n'est pas réservé à un peuple particulier mais que ce don est destiné à l'humanité entière. Non seulement Dieu vient à notre rencontre mais plus encore il guide les hommes pour que ceux-ci puissent le rejoindre et le connaître. C'est ce qu'Il réalise à l'intention des Mages grâce à l'étoile.

Comme le déclare Saint Paul aux chrétiens d'Ephèse : « Les païens sont associés au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse, dans le Christ Jésus, par l'annonce de l'Evangile. »

Jésus, le Fils de Dieu incarné est bien de race juive. Il est pleinement solidaire de son peuple. Il exprime d'ailleurs sa profonde tristesse en pleurant sur Jérusalem. Il constate le refus de la population d'accepter sa Personne et son Message. Il utilise l'image de la poule qui veut rassembler ses petits sous ses ailes.

Dans cette même perspective, Saint Jean dans le prologue de son évangile affirme au sujet de Jésus : « Il est venu chez les siens et les siens ne l'on pas reçu. »

Si Jésus est solidaire de son peuple, il n'en est pas pour autant l'otage. Il vient pour

les hommes de tous les temps, de toutes les races et les cultures. Il n'accepte pas de se laisser accaparer par quiconque. Il demeure libre. Il va, Il vient, Il est sans cesse en mouvement.

Pour Lui, il n'est jamais question de regarder en arrière.

La fête de l'Epiphanie nous engage à faire éclater nos barrières ; à nous ouvrir davantage à l'amour de Dieu qui est universel ; à ne jamais nous replier sur nous-mêmes.

Cette attitude est d'ailleurs constante chez les serviteurs de Dieu. Que ce soit dans l'Ancien Testament : Nous connaissons la mobilité d'Abraham, de Moïse, de David : Cette mobilité n'est pas seulement physique, elle est aussi spirituelle à travers différents cheminements.

Que ce soit encore dans le Nouveau Testament avec les apôtres, Jésus dit à Pierre que plus tard on lui passera la ceinture autour des reins pour l'emmener là où il ne voudrait pas aller de lui-même. Nous avons tous également en tête l'exemple de l'apôtre Saint Paul.

Il est vrai que c'est la condition essentielle pour être et demeurer le serviteur de

Dieu.

Nous devons toujours méditer la vocation du juif Samuel, dans sa réponse à l'appel

de Dieu : « Parle, car ton serviteur écoute. »

Aujourd'hui comme hier, dans l'Eglise de Jésus-Christ, personne ne se donne à soi même sa mission. Sinon c'est l'homme qui utilise Dieu pour le mettre à son service en fonction de ses intérêts personnels et les intérêts d'un groupe particulier.

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Dans cette belle fête de l'Epiphanie ne craignons pas de dire que l'esprit du mal, le

« Malin », pour reprendre une expression du Saint Curé d'Ars est aussi dénoncé. Cet esprit malin s'exprime dans le refus dur et violent d'Hérode. Sous des apparences chaleureuses se cache en réalité un désir meurtrier. « Allez vous renseigner avec précision sur l'enfant. Et quand vous l'aurez trouvé, avertissez-moi pour que j'aille, moi aussi, me prosterner devant lui. »

Ce même esprit du mal, on le retrouve plus tard agissant en Judas qui le soir du

Jeudi Saint embrasse Jésus pour le faire arrêter en vue de sa condamnation.

Ce jour de fête ne nous fait pas oublier que notre humanité est toujours la même.

En permanence l'Amour de Dieu nous est offert. En permanence nous sommes libres de l'accueillir, de le refuser voire de le combattre. C'est ce que nous vivons quotidiennement.

Evêque, j'ai tenu à venir moi-même avec le Père Jean-Pierre DECRAENE, le

Chancelier de notre diocèse présenter votre nouvelle situation.

Après avoir entendu l'avis du Conseil diocésain des paroisses, après avoir recueilli l'accord du Conseil presbytéral, prévu par le Droit canonique, j'ai décidé avec le Conseil épiscopal de poursuivre l'application du réaménagement pastoral prévu dans le cadre du projet « Paroisse 2000. »

Le Groupement Inter-paroissial de Thiberville n'existe plus. Il fait place à une communauté locale de la paroisse « Notre Dame de Charentonne. » J'en confie la responsabilité au Père Jean VIVIEN. Ce dernier est aussi membre du Conseil épiscopal. Comme moi-même au plan de l'Eglise de France, il est membre du Conseil des associations de fidèles laïcs.

C'est une étape importante mais non définitive car il y aura peut-être à revoir telle ou telle modification territoriale pour certaines communes. Ce qui est constaté ici, l'est également dans telle ou telle autre nouvelle paroisse. Nous prendrons soin d'apporter les modifications qui s'imposent.

L'abbé Francis MICHEL n'est donc plus curé. Il faut savoir que tout mariage qu'il célèbrerait est nul aux yeux de l'Eglise.

Depuis plus de deux ans que nous nous rencontrons, il a refusé les diverses propositions qui lui ont été faites, malgré l'engagement pris et qu'il avait signé de quitter cette paroisse en septembre 2009. Il faut que vous sachiez qu'en tout cela, il n'est pas question de sensibilité liturgique.

La messe célébrée selon la forme extraordinaire le dimanche soir est maintenue. D'autre part, il n'y a aucune animosité entre nos deux personnes. Le 4 décembre dernier, veille de mon départ pour le diocèse de Boma en R.D.C., l'abbé Francis MICHEL a participé à la réunion des prêtres de secteur. En réponse à une question qui m'était posée, sa situation a été exposée en présence de tous les prêtres. L'abbé MICHEL qui avait toute possibilité de

3 s'exprimer n'a dit aucun mot. Mieux encore, il est venu de lui-même s'installer en face de moi pour le déjeuner qui s'est déroulé sans histoire.

Je continue de prier pour lui chaque jour. Qu'en cette année sacerdotale, suscitée par le Saint Père Benoît XVI, le Saint Curé d'Ars aide l'abbé à accepter qu'on ne puisse demeurer prêtre en refusant d'obéir à son Evêque. Car refuser l'autorité de l'Evêque en communion avec Rome c'est renier l'engagement de son ordination sacerdotale.

Que l'étoile qui a guidé les Mages nous guide dans la vérité et la fidélité à Dieu !

Amen.

Dimanche 3 janvier 2010