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dimanche, 04 avril 2010

Benoît XVI: Joyeuses et Saintes Fêtes de Pâques !


 

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08:03 Publié dans Fête | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : foi, fête, pâques, pape, vatican, religion | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

samedi, 23 janvier 2010

Benoît XVI fait la promotion du web

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MESSAGE DU PAPE BENOÎT XVI
POUR LA 44ème JOURNÉE MONDIALE
DES COMMUNICATIONS SOCIALES

« Le prêtre et la pastorale dans le monde numérique:
les nouveaux médias au service de la Parole »

[Dimanche 16 mai 2010]


Chers Frères et Sœurs,

Le thème de la prochaine Journée Mondiale des Communications Sociales - « Le prêtre et la pastorale dans le monde numérique: les nouveaux médias au service de la Parole » -, s'insère heureusement dans le parcours de l'année sacerdotale, et met au premier plan la réflexion sur un domaine pastoral vaste et délicat comme celui de la communication et du monde numérique, dans lequel sont offertes au prêtre de nouvelles possibilités d'exercer son ministère au service de la parole et de la Parole. Les moyens modernes de communication font partie depuis fort longtemps des moyens ordinaires utilisés par les communautés ecclésiales pour s'exprimer dans les limites de leur propre territoire et pour instaurer, très souvent, des formes d'échange à plus large échelle, mais leur récente expansion et leur considérable influence en rende toujours plus importante et utile l'usage dans le ministère sacerdotal.

Le devoir primordial du prêtre est d'annoncer le Christ, la Parole de Dieu faite chair, et de communiquer la grâce divine multiforme porteuse du salut à travers les sacrements. Convoquée par la Parole, l'Eglise se reconnaît comme signe et instrument de la communion que Dieu réalise avec l'homme et que chaque prêtre est appelé à édifier en Lui et avec Lui. C'est la très haute dignité et beauté de la mission sacerdotale dans laquelle se réalise de manière privilégiée l'affirmation de l'Apôtre Paul : « En effet, l'Écriture dit : ... aucun de ceux qui croient en lui n'aura à le regretter ... En effet, tous ceux qui invoqueront le nom du Seigneur seront sauvés. Or, comment invoquer le Seigneur sans avoir d'abord cru en lui ? Comment croire en lui sans avoir entendu sa parole ? Comment entendre sa parole ne si personne ne l'a proclamée ? Comment proclamer sans être envoyé ? » (Rm 10, 11,13-15).

Pour donner des réponses adaptées à ces questions au sein des grands changements culturels dont le monde des jeunes est particulièrement averti, les voies de communication ouvertes par les conquêtes technologiques sont désormais un moyen indispensable. En effet, le monde numérique, en mettant à disposition des moyens qui offrent une capacité d'expression presque illimitée, ouvre de considérables perspectives d'actualisations à l'exhortation Paulinienne : « Malheur à moi si je n'annonçais pas l'Évangile ! » (1 Co 9, 16). Avec leur diffusion, par conséquent, la responsabilité de l'annonce non seulement s'accroît, mais se fait plus pressante et réclame un engagement plus motivé et efficace. À cet égard, le prêtre se trouve comme au début d'une « histoire nouvelle », parce que plus les technologies modernes créeront des relations étroites et plus le monde numérique élargira ses frontières, plus il sera appelé à s'en préoccuper pastoralement, accroissant son engagement, pour mettre les media au service de la Parole.

Toutefois, la multimédialité généralisée et la « palette variée de fonctions » de celle-ci peuvent comporter le risque d'une utilisation dictée principalement par la pure exigence de se rendre présent, et de considérer de façon erronée le web seulement comme un espace à occuper. Par contre il est demandé aux prêtres la capacité d'être présents dans le monde numérique dans la fidélité constante au message évangélique, pour exercer leur rôle d'animateurs de communautés s'exprimant désormais, toujours plus souvent, au milieu des « voix » provenant du monde numérique, et d'annoncer l'évangile en se servant, à coté des moyens traditionnels, de l'apport de la nouvelle génération des moyens audiovisuels (photos, vidéo, animations, blog, sites web) qui représentent des occasions inédites de dialogue et même des outils indispensables pour l'évangélisation et la catéchèse.


Suite


Vatican

 


17:25 Publié dans Benoît XVI, Réflexion | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : médias, internet, web, benoît xvi, vatican | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

dimanche, 17 janvier 2010

Le courage de déplaire

 

 

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03.6 - Ch. DELSOL - 93 - I 10.pngLe pape a mauvaise presse: oui, cela, tout le monde le sait. Mais qu’y a-t-il derrière ? Est-ce, à travers lui, l’Église qui a mauvaise presse ? Ou bien la figure de la papauté comme autorité ?

C’est à cette question que tente de répondre l’auteur dans un livre d’entretiens avec l’éditeur Marc Leboucher (1).
Les papes d’aujourd’hui vivent dans le monde des médias. Ils doivent penser à leur image. Jean-Paul II possédait le don de séduire. Ce qui pourtant n’est pas essentiel : la foi passe-t-elle par la séduction ? Non. Même si une forme de charisme peut jouer dans la pastorale, il y faut bien davantage. Cependant, qu’il le veuille ou non, un pape aujourd’hui a en quelque sorte une image à défendre.


Celle du pape Benoît XVI tient à plusieurs faits. Avant d’être pape, Joseph Ratzinger avait été préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, héritière de la Congrégation de l’Inquisition. De quoi faire frémir les journalistes. Ses discours contre le nihilisme et le relativisme confirment cette image : parce qu’il est conservateur, les médias le décrivent tout naturellement comme un intégriste. Lorsqu’il est élu, c’est un écoeurant festival. Ratzinger est allemand et, en tant que tel, il a été enrôlé en 1941, à 14 ans, dans les Jeunesses hitlériennes. La photo passe en boucle, laissant entendre que le Saint-Esprit a élu un pape nazi. La reductio ad hitlerum est l’argument décisif de tant d’imbéciles : les Guignols de l’info l’appellent "Adolf II".


Autrement dit, parce qu’il est conservateur, le pape Benoît XVI devient nazi : une antienne. Et cependant, comme le dit Bernard Lecomte, un pape pourrait-il être autre chose que conservateur ? Certes, au sens où il est le gardien des dogmes, sinon pourquoi l’institution de l’Église ? Mais bien davantage, dirais-je, au sens où l’Église veut défendre contre vents et marées, derrière le Christ, une image de l’homme dont la modernité voudrait se débarrasser en instituant un nouvel homme artificiel, construit par notre volonté prométhéenne – et digne, parfois, des caprices monstrueux de Frankenstein.
Le fait est que la vindicte qui s’attache au pape actuel est particulièrement vivace en France, où la culture religieuse est pratiquement descendue sous zéro, et où la culture antireligieuse a acquis de véritables lettres de noblesse. Dès qu’un pape se rend en France, les médias se déchaînent pour reprocher aux autorités le coût du voyage. Il existe dans notre pays, issu de la laïcité militante, un fort antichristianisme, auquel s’expose d’autant plus un pape conservateur.


La société contemporaine, qui n’a plus pour religion que celle des droits de l’homme, entend ceux-ci de façon exclusivement individualiste. Pour elle, respecter les droits, c’est respecter le désir de chaque individu, sans s’occuper de savoir si son désir est aberrant, contre-nature ou même criminel. C’est pourquoi le discours de l’Église sur la morale revient à une gifle, à une provocation majeure. La morale est hétéronome, elle nous impose de l’extérieur des lois que nous n’avons pas construites, et cela répugne à notre toute puissance. Et pourtant, quand le pape, à l’indignation générale, parle du préservatif en Afrique, il est aussitôt confirmé par des gouvernements africains, qui connaissent leur affaire.
Il y a aussi que ce pape est un intellectuel et, à ce titre, il n’a pas de réticence à exprimer le fruit de ses réflexions, en cherchant l’objectivité bien davantage que l’acquiescement consensuel. Et quand il parle de l’islam, il se moque de déplaire pourvu qu’il dise vrai. Oubliant, peut-être, qu’en tant que pape il lui faudrait se méfier des interprétations belliqueuses de son discours.


Bernard Lecomte précise à juste titre que la mauvaise presse du pape provient tout simplement de ce qu’il se tient en général au-dehors de ce qu’il faut dire. Mais il est bien cocasse de voir Marc Leboucher entonner à notes hautes le couplet contre les moutonniers du politiquement correct, lui qui manifeste dans la vie une peur panique de ne pas penser comme tout le monde.
Au temps du communisme, nous avons reçu Jean- Paul II, un soldat, et c’était bien d’un soldat que nous avions besoin. À présent, le défi n’est plus de battre un totalitarisme vénéré même par nos pairs, mais de récuser un nihilisme qui emporte dans ses rets nos propres enfants. Benoît XVI est providentiel pour cette tâche-là. Il sera critiqué sans relâche, et nous avec. Que cette mise en cause permanente développe en nous l’humour plutôt que l’aigreur: c’est tout ce qu’on peut souhaiter.

Un article de Chantal Delsol

 

 

 

 

(1) Pourquoi le pape a mauvaise presse, entretiens de Bernard Lecomte avec Marc Leboucher, Desclée De Brouwer, 204 pages, 16 €.
Paru dans Valeurs actuelles, 7 janvier 2010

Source

Magistro

 

 

 


vendredi, 08 janvier 2010

L'Eglise en marche de Mgr Nourrichard

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Dans son hebdomadaire, Daoudal Hebdo, Yves Daoudal écrit :

  • "Mgr Nourrichard est le type même de ces évêques des années 1970 qui faisaient la chasse à tout ce qui pouvait ressembler de près ou de loin à une liturgie traditionnelle, au nom de «l’esprit du Concile». Des évêques qui parlaient sans cesse de «dialogue», mais refusaient tout dialogue avec les catholiques attachés à la Tradition. Des évêques qui parlaient d’«ouverture» et de «tolérance», mais étaient obstinément fermés et pratiquaient une intolérance hargneuse envers les plus fidèles de leurs fidèles. Des pasteurs qui dispersaient leur troupeau et préféraient avoir des églises vides que de déroger à leur «pastorale». La différence est que Mgr Nourrichard n’est pas un vieil évêque cramponné à sa désastreuse pastorale de l’après-concile: il a été sacré en 2005. Il est un clone des dinosaures en voie de disparition. Interrogé par France 3, il a déclaré: «Si vous regardez l’Evangile, jamais le Christ ne dit à quelqu’un de rester là où il est. Il faut toujours sans arrêt aller de l’avant, partir, être en mouvement, annoncer le Royaume de Dieu.» Mgr Nourrichard confond l’envoi des apôtres en mission, chargés d’établir l’Eglise dans le monde entier, et la vie des communautés chrétiennes une fois installées. Dès les Actes des apôtres et les lettres de saint Paul, on voit que des pasteurs sont nommés pour s’occuper de ces communautés, et non pour «être en mouvement».
  • Le code de droit canonique stipule : «Le curé doit jouir de la stabilité et c’est pourquoi il sera nommé pour un temps indéterminé.» L’Instruction de la Congrégation pour le clergé, Le prêtre pasteur et guide de la communauté paroissiale, soulignait: «L’office du curé, étant essentiellement pastoral, requiert plénitude et stabilité.» Cette instruction était datée du «4 août 2002, mémoire liturgique de Saint Jean-Marie Vianney, Curé d'Ars, patron du clergé en charge d'âmes». En outre, Benoît XVI a placé l’année sacerdotale en cours sous le patronage de saint Jean-Marie Vianney. Or le «curé d’Ars» est resté 40 ans curé à Ars, qui fut sa seule paroisse."


S'ensuit une petite note sur Mgr Nourrichard :

  • "Christian Nourrichard, né en 1948, ordonné prêtre en 1974, a été sacré évêque le 18 décembre 2005 à Evreux, et nommé évêque d'Evreux le 28 janvier 2006.
  • Le lendemain, 29 janvier 2006, était organisée une fête du peuple de Dieu», dans la salle omnisports d’Evreux (avec les publicités Conforama et Décathlon bien en vue au-dessus de l’autel), pour le départ de l’ancien évêque Mgr Jacques David et l’arrivée du nouveau. Lors de la procession des offrandes fut apporté devant l’autel un monceau de cadeaux hétéroclites, au milieu desquels (en plein milieu, détaché des autres, bien visible), une grande pièce de tissu vert, avec la représentation des mosquées de Médine et de La Mecque et la Chahada, la «profession de foi» musulmane qui est une condamnation du christianisme
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    Il y avait aussi les représentants du diocèse anglican de Salisbury, car le diocèse d’Evreux est jumelé avec ce diocèse anglican, et désormais ce sont des paroisses du diocèse d’Evreux que Mgr Nourrichard jumelle avec des paroisses anglicanes…
  • Le 12 août de la même année, Mgr Nourrichard participait à l’inauguration de la mosquée de Vernon, en compagnie du sénateur-maire et du consul général du Maroc. Dans ses voeux pour 2010, Mgr Nourrichard parle du réchauffement climatique: hélas les décisions prises à Copenhague ne sont pas à la hauteur des défis à relever, mais «la perception lucide des réalités doit stimuler notre liberté de proclamer la vérité unanimement reconnue» (la vérité de l’idéologie climatique, pas celle du christianisme). Et l’on note cette perle: «Solidaires des hommes nous le sommes tout autant du Royaume de Dieu.» J’avoue que je n’arrive pas à comprendre ce que cela veut dire. La religion de Mgr Nourrichard est très étrange…"

L'affaire est maintenant relatée dans la presse anglosaxonne. Sur le site du diocèse d'Evreux, le chancelier publie son procès-verbal des évènements du 3 janvier (à comparer avec les vidéos - le blog SPO relève la perle qui explique la véritable raison de l'éviction de l'abbé Michel) et l'homélie de Mgr Nourrichard est publiée (à comparer avec ce qu'écrit Yves Daoudal ci-dessus sur la stabilité nécessaire des communautés chrétiennes).

 

 

 

Source

Perepiscopus

 

 

 

15:26 Publié dans Pieuse jacquerie à Thiberville | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : foi, spiritualité, christianisme, vatican, médias | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

Un mauvais point pour Mgr Nourrichard

 

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C'est un très mauvais point pour Mgr Nourrichard : le vaticaniste Andrea Tornielli s'est emparé de l'affaire et en a rendu compte dans son journal, Il Giornale. Il y montre qu'il a bien compris le réel problème, qui est liturgique, sous le titre "L'évêque sifflé pour avoir refusé la messe en latin". Extraits :

"La paroisse de Thiberville est considérée comme l'un des rares cas en France de parfaite application du motu proprio Summorum Pontificum, avec lequel en 2007 Benoît XVI a décidé de libéraliser la messe ancienne [...]. L'abbé Francis Michel, curé depuis 1986, célèbre personnellement depuis longtemps maintenant, chaque dimanche, une messe dans l'après-midi en rite ancien, ajoutées à trois autres célébrées selon le missel post-conciliaire. Toutes les messes, celles à l'ancienne manière comme celles de la nouvelle, sont célébrées avec le prêtre tourné vers l'orient [...].

La paroisse, qui compte 4.500 âmes, est très florissante : les églises - soit treize clochers dans les campagnes environnantes - sont toujours pleines, les enfants qui fréquentent le catéchisme sont 120, il y a une trentaine de premières communions tous les ans. On fait encore les processions, on célèbre les baptêmes individuels, il y a l'adoration du Très saint Sacrement et les rites funèbres sont toujours présidés par un prêtre [...]. Avec ces résultats en contradiction avec ce qui se passe dans les autres zones du diocèse, ont crû les mauvaises humeurs parmi le clergé pour les méthodes de l'abbé Michel."

Après le récit de la journée du 3 janvier, Andrea Tornielli écrit que la décision  de Monseigneur Nourrichard devra être «attentivement évaluée avec ses collaborateurs». Ces mêmes collaborateurs, qui font pression sur le site internet du diocèse. L'évêque d'Evreux serait sage d'écouter ce qui se dit du côté du Vatican plutôt que du côté de sa curie diocésaine.

 

 

Source

 

Perepiscopus

 

 

14:56 Publié dans Pieuse jacquerie à Thiberville | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : vatican, benoît xvi, messe, actualité, normandie | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |