Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 13 novembre 2016

[verbatim] Philippe de Villiers, «Le krach de la Transcendance»

 

messe, vatican, vatican II, église, église catholique,modernité,messe moderne, catholique

 

Philippe de Villiers consacre un chapitre de son livre «Le Moment est venu de dire ce que j'ai vu» (2015) à ce qu’il nomme Le krach de la Transcendance. Voici le texte, repris du blog de Marc-Elie. Toute la première partie offre une similitude parfaite avec le constat de Michel Onfray que l'on re/lira ici: «J'ai vu les effets de Vatican II à la messe étant gamin...»

 

J'avais grandi au rythme de la messe des anges et du credo grégorien. Je suivais les enfants de chœur du reposoir avec leurs paniers débordant de pétales de roses.Je tenais une petite bannière de sainte Thérèse, au milieu de la procession des Rogations qui implorait la clémence du Ciel, après les semailles, pour une juste récolte. Les surplis rouge et blanc tenaient les cordons du dais qui abritait l'ostensoir à paillettes dorées. C'était beau.

En ce temps-là, la dévotion populaire était le terreau de la liturgie. On priait avec des gestes, avec son corps, on tombait à genoux, on joignait les mains pour supplier, on frissonnait en chantant le Lauda Sion immémorial.

Au mois de mai, on marchait chaque soir d'une maison à l'autre, avec une Sainte Vierge portée à bout de bras sur un brancard. C'était le mois de Marie. J'aimais l'odeur d'encens et la plainte du requiem qui faisaient descendre en majesté un peu de ciel dans nos cœurs. Et puis la Fête-Dieu, les œufs de Pâques, la crèche, les pèlerins de Lourdes, les cloches du glas et du baptême, les croix de mission. C'était une société.

Soudain, un dimanche, tout chavire. On nous exhorte à tutoyer Dieu, dans un nouveau Notre-Père. Les agenouillons ont été descellés dans la semaine. Ils ont disparu.

On comprend que le remembrement ne s'est pas arrêté au porche de l'église, il est entré dans le chœur, en pleine messe.

On a remembré les missels. On a voulu éloigner le faste et le triomphalisme. On a descendu les statues, les tentures, on a remisé le dais: il fallait du dépouillement, revenir aux pauvretés, aux austérités des origines, aux pieds nus des catacombes ; les accessoires chamarrés de la dramaturgie sacramentelle ont été placés «en dépôt» chez le «conservateur départemental des antiquités et objets d'art», ravi de l'aubaine. Bientôt le dépôt deviendrait un dépotoir.

On nous avait expliqué, jadis, que l'autel était «orienté», qu'il devait regarder, avec les fidèles, en direction de l'est, vers le soleil levant qui triomphe de la nuit et symbolise le Christ ressuscité. Et voici qu'on installe une table à repasser au milieu du chœur, avec des tréteaux et des planches. Le curé nous regarde, convivial, collégial, «il faut participer». Il a congédié ses ornements et son calice. Il boit le vin consacré dans un verre à moutarde, il veut être comme tout le monde. Il a laissé la soutane et porte un débardeur marron. Selon le mot de Claudel, il dit «la messe à l'envers» pour «être à l'écoute des gens » et pour «faire église».

Un jeune paroissien avec une guitare, qui ressemble à Leny Escudero, entonne le chant que j'apprendrai par cœur:


Si tu en as envie,
Comme Jésus-Christ lui-même,
Tu peux faire de ta vie
Un... je t'aime.  


C'est la religion de l'amour. Enfin! On n'est plus dans un règlement. On est dans l'amour. Et, si on tutoie Dieu dans le nouveau Notre-Père, c'est pour se rapprocher de lui. Ce n'est plus un Dieu de tonnerre et qui condamne. Il n'est plus au-dessus de nous, il est en nous, au milieu de nous, il chemine. C'est un voisin et non plus un Père. Si les agenouilloirs ont disparu, c'est que Dieu n'a pas besoin de ces théâtrales démonstrations d'obéissance où l'on se couvre de cendre jusqu'à s'anéantir. Dieu est Esprit. Une religion trop sensible perd l'esprit.

C'est l'aggiornamento, la nouvelle Pentecôte, le temps du Renouveau et du retour aux sources.

 

La suite est à lire ici: METABLOG

 

mercredi, 05 décembre 2012

Le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine, curé à Marseille

 

 

images.jpg

 

La vie, l'œuvre et les miracles d'un curé dans une ville de France

 

 

Le journal Avvenire, le quotidien de la conférence des évêques d’Italie, a effectué un reportage sur le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine, curé à Marseille, dont les messes sont célébrées dans une église pleine à craquer, qui confesse tous les jours jusqu’à une heure avancée de la soirée, qui a baptisé un très grand nombre de convertis, qui porte constamment la soutane. Extraits :

"Pourquoi la soutane ? "Pour moi – répond-il en souriant – c’est une tenue de travail. Elle est destinée à constituer un signe pour ceux qui me rencontrent et avant tout pour ceux qui ne sont pas croyants.Habillé de cette façon, je suis reconnaissable comme prêtre, tout le temps. Ainsi, dans la rue, je mets à profit toutes les occasions de créer de nouvelles amitiés. Mon père, me dit un homme, où est le bureau de poste ? Je lui réponds : Venez, je vous accompagne. Tout en marchant, nous bavardons et je découvre que les enfants de cet homme ne sont pas baptisés. Je finis par lui dire de me les amener et bien souvent, par la suite, je baptise ces enfants. Je fais tout ce que je peux pour que mon visage montre une humanité bonne. L’autre jour – raconte-t-il en riant – dans un bar, un vieil homme m’a demandé sur quels chevaux parier et je lui en ai conseillé. J’ai demandé pardon à la Sainte Vierge, à qui j’ai dit en moi-même : tu sais, c’est pour devenir l’ami de cet homme. Comme le disait un prêtre qui a été mon maître quand on lui demandait comment convertir les marxistes : 'Il faut devenir leur ami'".

 

 

Nativite-Pere-Zanotti-Sorkine-parousie.over-blog.fr.jpg

 

Ensuite, à l’église, sa messe est austère et belle. Le prêtre affable de la Canebière est un prêtre rigoureux. Pourquoi donne-t-il tant de soin à la liturgie ? "Je veux que tout soit magnifique autour de l’eucharistie. Je veux que, au moment de l’élévation, les gens comprennent qu’Il est là, vraiment. Ce n’est pas du théâtre, ce n’est pas de la pompe superflue : c’est habiter le Mystère. Le cœur a besoin, lui aussi, de ressentir".

[...] Le père Michel-Marie est tous les soirs dans son confessional, avec une parfaite ponctualité, à cinq heures, toujours. (Les gens, dit-il, doivent savoir que le prêtre est là, en tout cas). Puis il reste à la sacristie jusqu’à onze heures, afin d’accueillir quiconque désirerait s’y rendre : "Je veux donner le signe d’une disponibilité illimitée". À en juger par le défilé ininterrompu de fidèles, le soir, on dirait que cela fonctionne. [...]"

A voir aussi cette séance de dédicace à La Procure.

 

 

Source: Le Salon Beige



08:37 Publié dans Charismes d'aujourd'hui | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : religion, société, église, catholique | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

vendredi, 23 avril 2010

Appel à manifester pour soutenir notre Pape et notre Eglise !

6a01156fa733b9970c0134800cc803970c-800wi.jpg

 



Samedi, des homosexuels extrémistes ont prévu de s'en prendre à l'Eglise et au Pape !

 

 

A l'appel de plusieurs associations extrémistes homosexuelles parisiennes, une manifestation contre l'Eglise et le Pape est organisée

ce samedi 24 avril 2010 à 15 h devant la Nonciature de Paris.

 


Ne laissons pas le lobby gay insulter publiquement une nouvelle fois notre Pape et notre Eglise !

 

 

 

Source

 

 

 

vendredi, 02 avril 2010

LA + PASSION + DU + CHRIST

Christ-Croix-Big.jpg

 

 

 

 

 

 

08:32 Publié dans Fête | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : religion, catholique, prière, christ, foi, église | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

jeudi, 25 mars 2010

Plus que jamais défendons Benoît XVI

849350519.jpg


A l'approche de la Passion, ils se déchaînent contre le Pape

 

 

 

Le New York Times, repris par toute la presse mondiale, au point que Benoît et moi parle de complot, cherche à faire démissionner Benoît XVI. Ils se moquent éperdumment des victimes, ils veulent salir l'Eglise, déstabiliser le Pape, le renverser. La preuve : ils ignorent totalement les autres actes de pédophilie commis en dehors de l'Eglise catholique. La lettre du Pape aux catholiques irlandais les a désarmé un moment. Ils repassent aujourd'hui à l'offensive.

Les documents que détiendraient le NYT proviendraient d'une correspondance adressée directement par le prêtre Lawrence C. Murphy, poursuivi pour pédophilie, au cardinal Joseph Ratzinger en 1996. Le Père Lawrence C. Murphy avait écrit à Mgr Joseph Ratzinger le suppliant d'arrêter cette procédure.

Mais aucune réponse de Joseph Ratzinger ne figure dans les documents du NYT. Donc l'accusation du NYT, reprise par Le Monde et toute la presse cathophobe, est fallacieuse. Car le Pape "est accusé" selon les titres de cette presse. Il n'y a plus aucune réserve, pas de "soupçon", de "présumé".

Si vous n'avez pas signé le manifeste de soutien à Benoît XVI, il est temps de le faire, de prier et de faire bloc autour du doux Vicaire du Christ.

Addendum 12h00 : Le Vatican a répondu. Le père Federico Lombardi, souligne notamment que la Congrégation n'a été saisie "pour la première fois" qu'"à la fin des années 90, après que plus de deux décennies se soient écoulées" depuis la révélation des abus aux responsables du diocèse et à la police. Le père Lombardi rappelle par ailleurs que les autorités civiles américaines ont enquêté sur le père Murphy dans les années 70, suite aux accusations de ses victimes, mais que ces enquêtes ont été abandonnées.

"Il est important de souligner que la question canonique présentée à la Congrégation n'avait aucun lien avec une quelconque procédure civile ou pénale contre le père Murphy [...] Etant donné que le père Murphy était vieux, en mauvaise santé, qu'il vivait en réclusion et qu'il n'y avait eu aucune information sur d'éventuels abus au cours des 20 dernières années, le Congrégation pour la doctrine de la foi a suggéré à l'archevêque de Milwaukee d'envisager de restreindre les activités religieuses du père Murphy et de demander au religieux d'accepter la pleine responsabilité pour la gravité de ses actes".

Addendum 14h10 : l'article-décryptage de Jeanne Smits et l'intégralité de la réaction vaticane.

 

 

Source

 

Le Salon Beige