dimanche, 24 janvier 2010
Thiberville:ce que nous avons perdu !
Un petit aperçu de ce que ne veut pas perdre Thiberville,
nous donne une pieuse idée
de ce que nous avons, hélas, perdu,
et que nous aimerions bien retrouver en Voironnais !
D'autres photographies ICI
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jeudi, 10 juillet 2008
La Correrie - Musée de la Grande Chartreuse
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La Correrie est l'un des deux monastères qui, ensemble, ont abrité pendant de long siècles les moines de Chartreuse. Cet ancien couvent de la Correrie a été aménagé il y a plus de 40 ans par les Chartreux pour en faire un musée.
Situé à deux kilomètres du Monastère de la Grande Chartreuse toujours habité par les moines, ce musée permet au visiteur de participer au mystère de ces lieux et de la vie contemplative des Chartreux grâce à des montages audiovisuels, photos, maquettes et chant des moines.
Film
Le grand silence
Caves
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lundi, 17 mars 2008
Lundi Saint
Méditation sur l'évangile du jour
(Saint Jean XII 1-11)
Qui que tu sois, si tu veux être une âme fidèle, répands avec Marie un parfum précieux sur les pieds du Seigneur. Ce parfum, c'est la justice... Répands du parfum sur les pieds de Jésus ; suis les traces du Seigneur par une vie sainte. Essuie ses pieds avec tes cheveux : si tu as du superflu, donne-le aux pauvres et tu auras ainsi essuyé les pieds du Seigneur, car les cheveux sont, il me semble, une partie superflue du corps. Trouve un emploi à ton superflu ; pour toi, il est inutile, mais il est nécessaire aux pieds du Seigneur. Il se peut que sur terre les pieds du Seigneur soient dans le besoin. N'est-ce pas de ses membres, en effet, qu'il dira à la fin du monde : « Dans la mesure où vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. »
« Et la maison s'emplit de la senteur du parfum. » Le monde s'est rempli de la bonne renommée de cette femme, car la bonne odeur, c'est la bonne renommée. Ceux qui associent le nom de chrétiens à une vie malhonnête font injure au Christ. C'est de tels chrétiens qu'il a été dit que le nom de Dieu est blasphémé par eux[1]. Si le nom de Dieu est blasphémé par ces mauvais chrétiens, il est, au contraire, loué par les bons : « Car nous sommes bien la bonne odeur du Christ.[2] » Il est dit aussi dans le Cantique des Cantiques : « Ton nom est un parfum répandu.[3] » Rapproche ces paroles de celles de l'Apôtre : « Nous sommes bien la bonne odeur du Christ, parmi ceux qui se sauvent et parmi ceux qui se perdent ; pour les uns, une odeur qui de la mort conduit à la mort ; pour les autres, une odeur qui de la vie conduit à la vie. Et qui donc est à la hauteur d'une telle tâche ?[4] »
Tractatus in Johannis evangelium », XXXIII 5-6
[1] lsaïe, LII 5; épître de saint Paul aux Romains, II 24.
[2] Deuxième épître de saint Paul aux Corinthiens, II 15.
[3] Cantique des Cantiques, I 3.
[4] Deuxième épître de saint Paul aux Corinthiens, II 16.
Source
Illustration
Guido Reni (1575-1642)
Le Christ couronné d'épines (1622-1623).
Huile sur toile.
©Collection Musée des beaux-arts de l'Ontario.
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samedi, 15 mars 2008
Le chemin de Croix sur internet
Le chemin de Croix sur internet
La méditation de la Passion, souvent paroissiale, peut aussi être solitaire. Même au soir d’une journée harassante, le pape Jean-Paul II faisait chaque vendredi « son » chemin de croix : démarche de l’âme qui accepte de consacrer du temps à Dieu ; l’esprit se porte vers le Seigneur souffrant grâce à l’image peinte, grâce aussi au texte évangélique.
Depuis l’antiquité, les pèlerins de Jérusalem souhaitaient parcourir le chemin douloureux de leur Sauveur, du palais de Pilate, jusqu’au Golgotha et au Saint-Sépulcre.
Au 15e siècle, les franciscains, gardiens des lieux saints de Jérusalem, introduisirent en Europe des reproductions de la Passion du Seigneur. Les chrétiens parcouraient ce « Chemin de croix » comme s’ils avaient suivi Jésus dans les rues de Jérusalem, s’arrêtant à chaque station pour l’évoquer et prier.
Quand, vers la fin du 16e siècle le nombre des stations se fixa à 14, bien des églises tinrent à en avoir des tableaux. Saint Louis-Marie de Montfort construisit, au 18e siècle, avec 500 paysans un immense Calvaire à Pont-Château. Mais c’est surtout le grand missionnaire italien, saint Léonard de Port-Maurice qui propagea cet exercice du chemin de croix dans la première partie du 18e siècle. Il bénit personnellement 572 chemins de croix. Il érigea une série monumentale de quinze stations (la dernière était les douleurs de Marie) dans le Colisée à Rome. Le Vendredi Saint, le pape lui-même participe à ce chemin de croix du Colisée, qui rassemble d’immenses foules.
Bien d’autres chemins de croix monumentaux ont été réalisés. Celui de Lourdes, sur la colline qui domine la grotte, contient 115 statues d’environ deux mètres de haut et est fréquenté pas des milliers de groupes.
Le chemin de croix est aussi un exercice paroissial. Saint Léonard suppliait les évêques et les curés :
« Je vous conjure dans les entrailles de Jésus-Christ d’ouvrir aux fidèles un trésor où ils trouveront le principe de leur conversion, une source intarissable de grâces, de mérites et de bénédictions du ciel. Si Dieu est sévère à l’égard du serviteur qui aura caché un seul talent, qu’en sera-t-il de celui qui aura caché à son peuple un trésor qui en renferme un si grand nombre dont le prix est infini. »
Durant le Carême, un exercice communautaire guidé par le curé, va de station en station tout au long des murailles de l’église. Textes de l’Écriture, méditations et chants alternent. La onzième strophe du « Stabat Mater » chantée à la Vierge Marie, était jadis reprise après chaque station :
Sancta Mater istud agas
Crucifixi fige plagas
Cordi meo valide
Sainte Mère, exauce-moi
Plante les plaies du Crucifié
Profondément en mon cœur.
Les chrétiens qui méditent ainsi la Passion le Vendredi-saint, savent que deux jours plus tard il y aura les cloches de Pâques. « Si nous sommes morts avec le Christ, écrira saint Paul, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui. » (Rm 6, 8)
Mais on peut « faire son chemin de croix », indépendamment d’un groupe, soit en allant de station en station dans une église, soit en méditant successivement chacune des stations sans pour autant marcher physiquement. C’est essentiellement une démarche de l’âme qui accepte d’abord de consacrer un certain temps à cet exercice. L’esprit se porte à la fois vers l’image, peinte ou sculptée, et vers le texte évangélique. Ce sont des appuis pour la méditation, la prière et la grâce. Si de nombreux martyrs sont morts pour les saintes icônes au temps de l’iconoclasme, c’est qu’il y avait un enjeu pour le peuple chrétien.
Saint Paul disait aux Philippiens :
« Ayez les mêmes sentiments qui sont dans le Christ Jésus
Lui, de condition divine ne retint pas jalousement l
e rang qui l’égalait à Dieu
Mais il s’anéantit lui-même prenant condition d’esclave
et devenant semblable aux hommes.
S’étant comporté comme un homme
il s’humilia plus encore
obéissant jusqu’à la mort
et à la mort sur une croix
Aussi Dieu l’a-t-il exalté et lui a-t-il donné le Nom
qui est au-dessus de tout nom
Pour que tout, au nom de Jésus
s’agenouille, au plus haut des cieux
sur la terre et dans les enfers,
et que toute langue proclame
de Jésus-Christ, qu’il est SEIGNEUR
à la gloire de Dieu le Père. »
Philippiens, ch. 2
Les stations du chemin de croix doivent être traitées d’une main chrétienne, il y faut une inspiration chrétienne. Soeur Catherine reprend volontiers à son compte ce que Bellini ajoutait à sa signature au bas d’un tableau :
« Enflammé de l’amour de la croix ».
Source
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mercredi, 05 mars 2008
Ne dit-on pas que la messe est avant tout le rassemblement du peuple chrétien, réuni pour louer Dieu ?
Non, avant d'être une simple réunion, la messe est d'abord le sacrifice offert par Jésus-Christ pour notre salut. C'est le renouvellement du sacrifice unique de la Croix, rendu présent sur nos autels. C'est un événement actuel, et pas un simple souvenir, une réalité qui touche notre temps pour le rendre contemporain du mystère de la croix. C'est un acte qui se déroule, de façon mystérieuse mais très réelle, sous nos yeux, et c'est cet événement qui nous rassemble et nous unit.
Le saint sacrifice de l'autel n'est donc pas une pure et simple commémoration des souffrances et de la mort de Jésus-Christ, mais un vrai sacrifice, au sens propre, dans lequel, par une immolation non sanglante, le Souverain Prêtre fait ce qu'il a fait sur la croix, en s'offrant lui-même au Père éternel comme une hostie très agréable.
Le sacrement le plus vénérable est la très sainte Eucharistie dans laquelle le Christ Seigneur lui-même est contenu, offert et reçu, et par laquelle l'Eglise vit et croît continuellement. Le sacrifice eucharistique, mémorial de la mort et de la résurrection du Seigneur, dans lequel le sacrifice de la Croix est perpétué au long des siècles, est le sommet et la source de tout le culte et de toute la vie chrétienne, par lequel est signifiée et réalisée l'unité du peuple de Dieu et s'achève la construction du corps du Christ. En effet, les autres sacrements et toutes les œuvres d'apostolat de l'Eglise sont étroitement liés à la très sainte Eucharistie et y sont ordonnés.
00:00 Publié dans Le sens de la messe traditionnelle | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voiron, isère, diocèse de grenoble, société, actualité | | Imprimer | | del.icio.us | Digg | Facebook | | |