samedi, 13 septembre 2008
VEPRES A NOTRE DAME
21:20 Publié dans Benoît XVI | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, politique, art, actualité, femmes | | Imprimer | | del.icio.us | Digg | Facebook | | |
samedi, 19 juillet 2008
Zenit met en ligne l'intégralité des discours du Pape
20:26 Publié dans JMJ - 2008 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, société, voyage, actualité, france | | Imprimer | | del.icio.us | Digg | Facebook | | |
dimanche, 15 juin 2008
Saint Joseph, l'ombre du Père !
comme dans un soleil,
tout ce que les saints ont ensemble de lumière et de splendeur."
Saint Grégoire de Nazianze, Docteur de l'Eglise (329-390)
Quoi qu'il en soit de cette magnifique légende et de sa vérité naturelle que je n'ose garantir, elle est féconde en symboles superbes. Quand l'ombre de saint Joseph tombe quelque part, le silence n'est pas loin. Il faut creuser le sable, qui dans sa signification symbolique représente la nature humaine ; il faut creuser le sable, et vous verrez jaillir l'eau. L'eau, ce sera, si vous voulez, ce silence profond, où toutes les paroles sont contenues, ce silence vivifiant, rafraîchissant, apaisant, désaltérant, le silence substantiel ; là où est tombée l'ombre de saint Joseph, la substance du silence jaillit, profonde et pure, de la nature humaine creusée.
Pas une parole de lui dans l'Ecriture ! Mardochée, qui fit fleurir Esther à son ombre, est un de ses précurseurs. Abraham, père d'Isaac, représenta aussi le père putatif de Jésus. Joseph, fils de Jacob, fut son image la plus expressive. Le premier Joseph garda en Egypte le pain naturel. Le second Joseph garda en Egypte le pain surnaturel. Tous deux furent les hommes du mystère ; et le rêve leur dit ses secrets. Tous deux furent instruits en rêve, tous deux devinèrent les choses cachées. Penchés sur l'abîme, leurs yeux voyaient à travers les ténèbres. Voyageurs nocturnes, ils découvraient leurs routes à travers les mystères de l'ombre. Le premier Joseph vit le soleil et la lune prosternés devant lui. Le second Joseph commanda à Marie et à Jésus ; Marie et Jésus obéissaient.
Dans quel abîme intérieur devait résider l'homme qui sentait Jésus et Marie lui obéir, l'homme à qui de tels mystères étaient familiers et à qui le silence révélait la profondeur du secret dont il était gardien. Quand il taillait ses morceaux de bois, quand il voyait l'Enfant travailler sous ses ordres, ses sentiments, creusés par cette situation inouïe, se livraient au silence qui les creusait encore ; et du fond de la profondeur où il vivait avec son travail, il avait la force de ne pas dire aux hommes : le Fils de Dieu est ici.
Son silence ressemble à un hommage rendu à l'inexprimable. C'était l'abdication de la Parole devant l'Insondable et devant l'Immense. Cependant l'Evangile, qui dit si peu de mots, a les siècles pour commentateurs ; je pourrais dire qu'il a les siècles pour commentaires. Les siècles creusent ses paroles et font jaillir du caillou l'étincelle vivante. Les siècles sont chargés d'amener à la lumière les choses du secret. Saint Joseph a été longtemps ignoré. Mais voici quelque chose d'étrange : chaque siècle a deux faces, la face chrétienne et la face antichrétienne ; la face chrétienne s'oppose en général à la face antichrétienne par un contraste direct et frappant. Le XVIII° siècle, le siècle du rire, de la frivolité, de la légèreté, du luxe, posséda Benoît-Joseph Labre... Le XIX° siècle est par-dessus tout, dans tous les sens du mot, le siècle de la Parole. Bonne ou mauvaise, la Parole remplit notre air. Une des choses qui nous caractérisent, c'est le tapage. Rien n'est bruyant comme l'homme moderne : il aime le bruit, il veut en faire autour des autres, il veut surtout que les autres en fassent autour de lui. Le bruit est sa passion, sa vie, son atmosphère ; la publicité remplace pour lui mille autres passions qui meurent étouffées sous cette passion dominante, à moins qu'elles ne vivent d'elle et ne s'alimentent de sa lumière pour éclater plus violemment. Le XIX° siècle parle, pleure, crie, se vante et se désespère.
Il fait étalage de tout. Lui qui déteste la confession secrète, il éclate à chaque instant en confessions publiques. II vocifère, il exagère, il rugit. Eh bien ! ce sera ce siècle, ce siècle du vacarme, qui verra s'élever et grandir dans le ciel de l'Eglise la gloire de saint Joseph. Saint Joseph vient d'être choisi officiellement pour patron de l'Eglise pendant le bruit de l'orage. II est plus connu, plus prié, plus honoré qu'autrefois.
Au milieu du tonnerre et des éclairs, la révélation de son silence se produit insensiblement.
Physionomie des saints
Paris, Victor Palmé, 1875, ch.X, pp.139 sq. : « Saint Joseph. »
Source
Illustration
Georges de La Tour
Saint Joseph charpentier
14:50 Publié dans Fête | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, poésie, foi, religion, fête des pères, actualité | | Imprimer | | del.icio.us | Digg | Facebook | | |
dimanche, 06 avril 2008
Dimanche du Bon Pasteur
La terre est remplie de la Miséricorde du Seigneur, alléluia ;
Justes, réjouissez-vous dans le Seigneur ; c’est aux cœurs droits qu’Il sied de chanter ses louanges. Gloire au Père.
Le bon pasteur doit d’abord connaître ses brebis et se faire connaître d’elles, créer les relations qui établissent l’accord et la mutuelle pénétration ; la connaissance qui en procède est un amour, et elle n’est une connaissance que parce qu’elle est un amour. La voix qu’entendent les brebis quand le berger les appelle nommément est une voix qui part du cœur et qui va au cœur ; c’est pourquoi elles répondent. Elles savent que celui qui les appelle veut leur bien ; elles le savent parce qu’il a l’habitude de le leur procurer ; elles ont l’expérience de sa bonté pour elles ; et le son qu’elles entendent, quand sa voix retentit, est lié à cette expérience. Intérieurement, elles voient une porte qui s’ouvre, une silhouette humaine qui se dresse devant elles, le mouvement calme, lent, adapté à leur pas, qui les conduit et qui s’arrête dans les bons pâturages, l’herbe épaisse, tendre, qui leur offre sa substance vivifiante, tout leur corps refait, leurs forces reconstituées, se développant, leur sécurité assurée, et le soir le même mouvement, la même ombre, la même porte et le repos dans la bergerie.
Elles savent que s’il les approche c’est pour les caresser ou les panser, que sa vie leur appartient, qu’il ne veut que le déploiement de la leur : « Pour qu’elles aient la vie, et une vie abondante. »
Le bon pasteur, dans ces cas ordinaires, les garde la nuit du voleur en les ramenant à la bergerie close et gardée, dont il est la porte, dont le portier le représente et tient la place, - et le jour du loup en se tenant en avant, en les tenant groupées et en les défendant activement s’il y a lieu.
« Ego sum pastor bonus. » Jésus est le bon Pasteur ; il ne s’oppose pas seulement aux ennemis qui veulent tuer et perdre les brebis ; il les garde des pasteurs qui ne sont que mercenaires et qui ne songent qu’à eux-mêmes. Pour ceux-là, l’intérêt des brebis ne compte pas, mais le leur. Ils les conduisent volontiers aux pâturages ; il les gardent s’il n’y a pas de danger ; mais ils ne s’exposent pas pour elles. Ils les connaissent, mais ils ne les aiment pas ; ils ne sont pas pasteurs ; ils ne sont pas bons pasteurs.
Le trait distinctif qui marque le bon pasteur, qui le fait reconnaître entre tous, c’est l’amour jusqu’au don de soi : « Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis. »
Ce trait dérive de la connaissance très spéciale qui le caractérise, et il la produit. Il connaît parce qu’il aime, dans la mesure où il aime, et il aime parce qu’il connaît. L’esprit qui l’anime est un amour qui donne à la connaissance de pénétrer son objet, et à l’objet de reproduire cet amour et cette connaissance. C’est pourquoi le bon pasteur marche en tête du troupeau. Il se montre et il indique le chemin en le faisant le premier. Les brebis n’ont qu’à suivre, à faire ce qu’il fait, à se rendre où il veut.
Le rapport est donc un rapport mutuel : « Cognosco meas, et cognoscunt me meae. Je les connais et elles me connaissent. » Il y a deux termes : « me », « meae », mais il n’y a qu’une seule connaissance qui part du pasteur et va aux brebis, qui se communique de celui-là à celles-ci, qui les anime du même mouvement, qui fait que le troupeau et le pasteur ne font qu’un.
Cette unité ne fait elle-même que reproduire une unité plus vaste, dans laquelle elle s’insère comme pour la prolonger et compléter. C’est l’unité que Jésus chante et prêche et révèle en tous ses entretiens, qui en fait la trame, et qui est le fond de son Evangile : c’est sa propre unité avec son Père.
Les rapports entre le bon pasteur et ses brebis sont constitués sur ce modèle. Le bon pasteur connaît ses brebis comme son Père le connaît, et ses brebis doivent le connaître comme il connaît son Père : c’est donc une connaissance qui communique une forme et qui assimile. Les brebis doivent être l’expression du Verbe, comme le Verbe exprime le Père. Le Verbe doit se prononcer en elles, et elles doivent répéter ce mot, réfléchir ses traits.
Le Verbe incarné donne sa vie pour elles, parce qu’il voit le Père donner lui-même sa vie qui est son Fils… et les brebis à leur tour doivent se donner à lui comme il se donne à elles : Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, comme mon Père me connaît et que je connais mon Père, et je donne ma vie pour mes brebis. »
Source
Salve Regina
Illustration
Décor de mosaïque du mausolée de Galla Placidia (le Bon Pasteur)
Ravenne
Ecole du Louvre: site iconographique
00:00 Publié dans Réflexion | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blog, blabla de filles, actualité, mode, amour | | Imprimer | | del.icio.us | Digg | Facebook | | |
mardi, 25 mars 2008
Et si Christ n'est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine.
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Epitre de saint Paul aux Corinthiens 15. 1-58
- Illustration
Fresque de Fra Angelico
Florence
couvent San Marco, XVe siècle
07:51 Publié dans Méditation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : islam, actualité, paris, tours, art, immigration, humour | | Imprimer | | del.icio.us | Digg | Facebook | | |