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lundi, 22 février 2010

MGR RANJITH RESTAURE LA LEX ORANDI DANS SON DIOCÈSE

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Paix liturgique publie  un long passage de la lettre pastorale adressée à tous les prêtres, religieux et fidèles de son diocèse, par Mgr Ranjith, ancien Secrétaire de la Congrégation pour le Culte divin, nommé l'an dernier archevêque de Colombo, à propos des abus liturgiques qui se sont développés dans son diocèse, comme hélas dans tous les diocèses de l'univers.



On remarquera que le nouvel archevêque de Colombo invoque l'autorité de Vatican II (Constitution Sacrosanctum Concilium, 1963), puis qu'il passe à celle d'Ecclesia de Eucharistia (Jean-Paul II, 2003) et de Sacramentum Caritatis (Benoît XVI, 2007), mais qu'il fait l'impasse, comme on dit, sur les documents de la réforme Bugnini elle-même. Sauf pour dire laconiquement : il faut faire comme cela est dit dans les livres.



Ce rappel de l'archevêque de Colombo vient après bien d'autres. Si d'ailleurs, tant de remontrances - malheureusement parfaitement inutiles - ont été énoncées par Rome depuis la promulgation de la réforme liturgique Bugnini, c'est assurément que s'était introduit en elle dès l'origine, comme faisant corps avec elle, un principe de désordre : multiples traductions souvent hasardeuses ; variations innombrables permises dans les gestes et les textes ; éclatement de la prière eucharistique unique qui était la grande caractéristique de la liturgie romaine ; et d'une manière générale indications qui avaient toute les apparences d'une invitation généralisée à la créativité.

 

 

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De sorte que, en matière de réforme liturgique, prescrire de revenir à la "norme", c'est en fait modifier l'essence de la réforme elle-même, qui est a-normative par nature, et c'est ainsi faire avancer un processus inéluctable de révision de cette très étrange réforme liturgique. Qui plus est, les appels romains apparaissent souvent "abstraits", ou pour mieux dire lointains. Avec ce document épiscopal, on passe au "concret", c'est-à-dire à des prescriptions de terrain.

Bien que Mgr Ranjith rappelle des choses souvent répétées depuis la réforme liturgique de Paul VI, ce document humble mais ferme - émanant d'un évêque dont on connaît la proximité avec le pape Benoît XVI - a une très grande importance "politique". Ce texte est promulgué par un évêque, ce qui est rarissime. Il est précis, concret et normatif, ce qui est unique. 

Que se multiplient les appels épiscopaux de ce type, et l'esprit de la réforme de 1970 n'en sortira pas indemne.

Voici la traduction de la première partie de cette circulaire, publiée début octobre 2009. Le texte intégral figure sur le site du diocèse de Colombo.

 

 

 


 

 

A) LE DOCUMENT

Très Révérend Docteur Malcolm Ranjith
Par la grâce de Dieu et la grâce du Saint-Siège

Archevêque de Colombo
7 octobre 2009
À tous les Révérends Pères, Frères, Sœurs, et les fidèles laïcs du diocèse de Colombo


Chers Frères et Sœurs,


Ces derniers temps un certain nombre de mouvements de renouveau catholique et de personnes ont conduit de multiples exercices paraliturgiques en dehors du calendrier paroissial habituel. Tout en appréciant les nombreuses conversions, la valeur de témoignage, l'enthousiasme renouvelé pour la prière, la participation dynamique et la soif de la Parole de Dieu, je suis, en tant qu'évêque diocésain et intendant général des mystères de Dieu dans l'Église locale confiée à mes soins, le modérateur, le promoteur et le gardien de la vie liturgique de l'archidiocèse de Colombo ; à ce titre, je sollicite donc votre bienveillante attention sur les aspects liturgiques et ecclésiologiques liés à cette nouvelle situation et vous prie instamment de respecter les directives énoncées dans la présente circulaire à effet immédiat.



I. L'Eucharistie est la célébration du Mystère pascal par excellence donné à l'Église par Jésus-Christ Lui-même. Jésus-Christ est le commencement de toute liturgie dans l'Église et à ce titre toute liturgie est donc essentiellement d'origine divine. Elle est l'exercice de Sa fonction sacerdotale et par conséquent n'est certainement pas une simple entreprise humaine ou une pieuse innovation. En fait, il est inexact de l'appeler une simple célébration de la vie. Elle est beaucoup plus que cela. Elle est la source et le sommet à partir desquels toutes les grâces divines arrosent l'Église. Ce très sacré mystère a été confié aux Apôtres par le Seigneur, et l'Église en a soigneusement préservé la célébration au cours des siècles, donnant ainsi naissance à une tradition sacrée et une théologie qui ne cèdent pas à l'interprétation individuelle ou privée. Par conséquent, aucun prêtre, qu'il soit diocésain ou religieux, ou invité de l'extérieur de l'archidiocèse voire de l'étranger, n'est autorisé à modifier, ajouter ou retrancher quoi que ce soit dans le rite sacré de la messe. Ceci n'est pas nouveau mais a été établi en 1963 par la Constitution Sacrosanctum Concilium (22.3), la constitution dogmatique sur la sainte liturgie du Concile Vatican II, et a été plus tard réitéré à maintes reprises dans des documents comme Sacramentum Caritatis de Sa Sainteté Benoît XVI et Ecclesia de Eucharistia du Pape Jean-Paul II de vénérée mémoire.



À cet égard, certains éléments devraient être explicitement mentionnés :



1. Les prêtres ne sont pas autorisés à modifier ni à improviser la Prière eucharistique ou d'autres prières immuables de la Messe - même s'il s'agit de donner des précisions sur un élément déjà présent - en chantant des refrains différents ou des explications diverses. Nous devons comprendre que la liturgie de l'Église est étroitement liée à sa foi et à sa tradition : "Lex orandi, lex credendi", la règle de la prière est la règle de la foi ! C'est le Seigneur qui nous a donné la liturgie et personne d'autre ; personne d'autre n'a donc le droit de la changer.



2. Les manifestations du type "Praise and Worship" (littéralement "louange et adoration" mais il s'agit ici d'un courant musical de style gospel, NdT) ne sont pas permises au cours de l'ensemble du rite de la Messe. La musique désordonnée et assourdissante, les claquements de mains, les longues interventions et les gestes qui perturbent la sobriété de la célébration ne sont pas autorisés. Il est très important que nous comprenions la sensibilité culturelle religieuse du peuple sri-lankais. La majorité de nos compatriotes sont bouddhistes et à ce titre habitués à un culte profondément sobre ; pour leur part, ni les musulmans ni les hindous ne créent d'agitation dans leur prière. En outre, il existe dans notre pays une forte opposition envers les sectes fondamentalistes chrétiennes et nous nous battons, en tant que catholiques, pour faire comprendre que les catholiques sont différents de ces sectes. Or, certains de ces soi-disant exercices de louange et d'adoration ressemblent plus à des exercices religieux fondamentalistes qu'au culte catholique romain. Qu'il nous soit permis de respecter notre diversité culturelle et notre sensibilité.



3. La Parole de Dieu prescrite ne peut être changée au hasard et le psaume responsorial doit être chanté et non remplacé par des cantiques de méditation. La dimension contemplative de la Parole de Dieu est d'une importance capitale. Dans certains des services paraliturgiques, les gens ont tendance aujourd'hui à devenir extrêmement verbeux et bavards. Dieu parle, nous devons L'écouter ; et, pour bien écouter, le silence et la méditation sont plus nécessaires que l'exubérance cacophonique.

4. Les prêtres doivent prêcher la Parole de Dieu sur les mystères liturgiques célébrés. Il est strictement interdit aux laïcs de prêcher lors des célébrations liturgiques.

5. La Très Sainte Eucharistie doit être administrée avec le plus grand soin et le plus grand respect, et ce uniquement par ceux qui sont autorisés à le faire. Tous les ministres, habituels comme extraordinaires, doivent être revêtus des ornements liturgiques corrects. Je recommande à tous les fidèles, y compris aux religieux, de communier avec respect, à genoux et sur la langue. La pratique de l'auto-communion est interdite et je demanderais humblement à tout prêtre qui la permettrait de suspendre immédiatement cette pratique.



6. Tous les prêtres sont censés suivre le rite de la Messe tel qu'il est stipulé, afin qu'il n'y ait pas lieu de comparer et d'opposer les messes célébrées par certains prêtres aux autres messes dites par le reste des prêtres.




8. Les bénédictions liturgiques sont réservés uniquement aux ministres de la liturgie, c'est-à-dire : les évêques, les prêtres et les diacres. Tout le monde peut prier pour l'autre. Mais il est instamment recommandé de ne pas utiliser de gestes pouvant porter à l'illusion, à la confusion ou à une mauvaise interprétation.

 

 

 

Suite ICI

 

 

mardi, 16 février 2010

Eglise catholique: note doctrinale sur le mariage et les unions homosexuelles.

 

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Il est impossible de se considérer comme catholiques si on reconnaît le droit au mariage entre personnes du même sexe

 

 

6a00d83451619c69e20120a8a2287c970b-120wi.jpgLe cardinal Caffarra, archevêque de Bologne, a publié une note doctrinale sur le mariage et les unions homosexuelles. Extraits :

"La présente note s'adresse en premier lieu aux fidèles afin qu'ils ne soient pas troublés par les rumeurs des mass-media. Mais j'ose espérer qu'elle sera prise en considération par ceux qui, comme non-croyants, ont l'intention de se servir, sans aucun préjugé, de leur raison.

1. Le mariage est l'un des biens les plus précieux de l'humanité. [...] En Occident, l'institution du mariage traverse sans doute sa crise la plus grave. Je ne dis pas cela à cause du nombre croissant de divorces et de séparations; je ne le dis pas à cause de la fragilité qui semble miner toujours plus le lien matrimonial: je ne le dis pas à cause du nombre croissant d'unions libres. Autrement dit, je ne le dis pas en observant des comportements. La crise concerne le jugement sur le bien du mariage. C'est face à la raison que le mariage est entré en crise, dans le sens où il ne jouit plus d'une estime à la mesure de son caractère précieux. La vision de son unicité éthique incomparable a été obscurcie.

Le signe le plus évident, même si ce n'est pas le seul, de cette "désestime" intellectuel est le fait que certains Etats concèdent, ou vont concéder une reconnaissance légale aux unions homosexuelles qui vise à les assimiler à l'union légitime entre un homme et une femme, incluant la possibilité d'adopter des enfants. Peu importe le nombre de couples qui pourraient bénéficier de cette reconnaissance - même s'il y en avait un seul! - une telle assimilation constituerait une blessure grave au bien commun. [...]

2. L'assimilation, sous quelque forme ou à quelque degré que ce soit, d'unions homosexuelles au mariage aurait objectivement la signification de déclarer la neutralité de l'Etat face à deux manières de vivre la sexualité qui ne sont en réalité pas également pertinentes pour le bien commun. [...]

3. Une autre considération que je soumets à ceux qui veulent réfléchir sereinement à ce problème. L'assimilation aurait, d'abord dans l'ordre juridique, puis dans l'ethos de notre peuple, une conséquence que je n'hésite pas à qualifier de dévastatrice. Si les unions homosexuelles devaient être traitées comme le mariage, celui-ci serait dégradé à n'être plus qu'une des façons de se marier, indiquant que pour l'Etat, il est indifférent que l'on fasse un choix plutôt qu'un autre. En d'autres termes, l'assimilation signifierait objectivement que le lien de la sexualité avec la procréation et l'éducation des enfants est un fait qui n'intéresse pas l'État étant donné qu'il n'a aucune importance pour le bien commun. Et avec cela, c'est l'un des piliers de notre ordre juridique qui s'écroulerait: le mariage comme un bien public. [...]

4. Je voudrais maintenant prendre en considération quelques-unes des raisons invoquées à l'appui de cette assimilation. La première et la plus courante est que la tâche première de l'Etat est de supprimer toute discrimination dans la société, et dans un but positif, d'étendre le plus possible la sphère des droits subjectifs. [...] Ne pas attribuer le statut légal du mariage à des formes de vie qui ne sont pas et ne peuvent pas être des mariages, n'est pas de la discrimination, mais simplement reconnaître les choses comme elles sont. La justice est la Seigneurie de la vérité dans les relations entre les personnes. [...]

5. Je m'adresse à présent au croyant qui a des responsabilités publiques, de quelque sorte que ce soit. Outre le devoir partagé avec tout un chacun de promouvoir et de défendre le bien commun, le croyant a aussi un grave devoir de cohérence totale entre ce qu'il croit et ce qu'il pense à ce sujet et propose pour le bien commun. Il est impossible de faire cohabiter dans sa propre conscience la foi catholique et le soutien pour l'égalité entre les unions homosexuelles et le mariage: les deux sont contradictoires. De toute évidence la responsabilité la plus grave incombe à ceux qui proposent d'introduire dans notre système juridique cette assimilation, ou vote au Parlement en faveur d'une telle loi. Il s'agit d'un acte publiquement et gravement immoral. [...]

Il est impossible de se considérer comme catholiques si, d'une manière ou d'une autre on reconnaît le droit au mariage entre personnes du même sexe."

 

 

 

A lire aussi:

Vatican

 

 

 

Source

La Salon Beige

 

 

 

20:55 Publié dans Homosexualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : homosexualité, homosexuel, société, eglise catholique, actualité | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

vendredi, 12 février 2010

Le 3ème silence de Mgr André Vingt-Trois ?

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Le 3ème silence de Monseigneur André Vingt-Trois ?

 

 

Après les deux grands silences de Mgr Vingt-Trois (rien qu'en 2010) - Marche Pour la Vie et campagne pro-avortement dans les gares d'Ile-de-France (avec nos impôts) - nous pouvons légitimement nous poser la question suivante :

Mgr André Vingt-Trois va t-il s'élever contre les provocations christianophobes inadmissibles de plusieurs groupes extrémistes "gays" de dimanche prochain, à quelques mètres de la cathédrale Notre-Dame de Paris ?

D'ici ce dimanche 14 février Monseigneur, levez-vous et condamnez s'il vous plaît l'intolérance, l'extrémisme et la christianophobie des groupes gays qui organisent ce rendez-vous provocateur. Nous attendons naturellement de votre part un geste fort et courageux.

Les chrétiens (de Paris)  attendent avec impatience votre réaction.

 


jeudi, 11 février 2010

Pieuse jacquerie!

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20:40 Publié dans Pieuse jacquerie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, saint valentin, manifestation, religion, catholique | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

mercredi, 10 février 2010

Non au KISS-IN devant Notre-Dame de Paris!

 

 

Défendons Notre-Dame de Paris contre les provocateurs !

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Dimanche 14 février à 14h, des extrémistes homosexuels ont prévu de se rassembler juste devant Notre-Dame de Paris pour… s’embrasser sur la bouche durant 5 minutes. Un lieu choisi au hasard ? Non, comme l’admet Arthur Vauthier, l’organisateur :

« C’est une façon d’interpeller l’Église, de questionner la religion sur la question de l’amour et du mariage entre gays et entre lesbiennes ».

L’Eglise n’approuve pas les relations homosexuelles (qu’elle juge « désordonnées » et contraires au plan de Dieu pour l’homme) mais respecte et accueille toutes les personnes quel que soit leur comportement. Autant dire que ce « kiss in » contre l’homophobie devant la cathédrale de Paris est particulièrement malvenu.

Etrangement, les extrémistes de la cause homosexuelle ne se rassemblent pas devant la Grande mosquée de Paris. Or, c’est en pays musulmans (où s’applique la Charia) que sont exécutés des homosexuels ! En réalité, les initiateurs de ce rassemblement savent qu’ils ne risquent rien en se moquant des catholiques. On lit d’ailleurs dans Têtu qu’Arthur Vauthier  »ne craint pas les réactions hostiles« .

10 mois et demi après les échauffourées provoquées par la distribution de préservatifs du PCF et des Verts suivie du die in d’Act-Up, ce rassemblement sonne comme une provocation. La provocation de trop.Il nous fallait déjà supporter le harcèlement continuel des lobbies homos pour singer le mariage, s’en prendre à nos enfants dans les écoles (cf l’affaire du Baiser de la lune) ou réduire notre liberté d’expression.

Ne laissons pas certains groupuscules prendre la mauvaise habitude de venir nous insulter devant nos églises. Ils seraient tentés de le faire ensuite dedans, comme Act up.

 

 

Rendez-vous dimanche à Notre-Dame pour la messe de 12h45, de façon spontanée ou avec une association, pour répondre avec fermeté et courtoisie aux provocateurs !

 

 

 

 

N'hésitez pas à poster courtoisement votre opposition à cette manifestation sur les sites suivant:

 

Têtu,   Yagg.   Kiss-in contre l'homophobie général, le groupe coordinateur, ainsi que la page évènement de Facebook

 

 

 

ATTENTION!  IMAGES SCANDALEUSES ET  CHOQUANTES!

Vidéo d'Act Up-Paris

pour la  campagne de prévention du sida (16 juillet 2001) censurée par  Lionel JOSPIN et son administration, (Service d' Information du Gouvernement (SIG) )


 

 

 

 


Source

 

Unitas

 

E DEO

 

 

Des homosexuels dénoncent le "kiss in" devant Notre-Dame

 

 

Ils sont homosexuels. Parfois militants (favorables aux parodies de mariage, à l'adoption, etc) mais ils désapprouvent la provocation devant Notre-Dame de dimanche prochain.

Aben nous écrit :

Pour une fois, je suis assez d'accord avec vous. Je soutiens à fond les droits des homosexuels, je suis moi-même gay et j'aimerais que certains mentalités changent. Parfois je suis aussi choqué par les propos de l'Eglise sur les homos... mais je trouve que c'est un peu facile de s'embrasser pour provoquer devant une église et effectivement je ne crois pas que les manifestants iraient s'embrasser devant une mosquée ou une synagogue alors que l'Islam est encore plus rétrograde et aggréssif sur sur ce genre de questions.

Sur le site homo GayClic qui relaye l'appel lancé en simultané par plusieurs blogs dont le vôtre, Hugues001001 observe lui aussi :

Comme le dit la déclaration, bizarrement, le kiss-in n'a pas lieu devant une mosquée, alors que pourtant ce serait un signal beaucoup plus fort. Pourquoi pas non plus un kiss-in devant les ambassades d'Iran, d'Arabie saoudite, de Malaisie, d'Ouganda, etc. ? Il y aurait matière vu comment nous sommes traités dans ces pays (et bien d'autres). Et l'impact serait beaucoup plus important. Il est compréhensible que certains catholiques désapprouvent donc cette démarche: que dirions-nous si nous voyions des croyants venir prier pour notre âme devant un lieu LGBT ? Nous serions les premiers à les traiter d'extrémistes. Il existe bien d'autres lieux à Paris, en l'occurrence, pour ce kiss-in. Alors sachons respecter tout le monde.

oyobo craint pour l'image des homosexuels :

Je ne suis pas convaincu par l'intérêt de faire ce kiss-in devant Notre Dame. D'une part parce que cela va donner la part belle aux cathos parce qu'on considèrera que c'est une provocation (ce que je ne suis pas loin de penser aussi). Les médias s'en donneront à cœur joie (dans le mauvais sens du terme) (...)

Thierry craint que le kiss in de dimanche soit contre-productif :

Je pense que c'est le genre de provocation gratuite qui ne peut que favoriser l'homophobie.

Il ajoute :

Je pense aussi que le fait de rappeler qu'actuellement dans le monde ce sont dans les pays musulmans que les homosexuels sont torturés et tués est une excellente chose.

Samuel écrit :

L'eglise est en droit de condamner ce qui semble etre une provocation envers elle ! Les catholiques condamnent l'homosexualite dans leurs eglises, c'est leur religion et leur croyance. La laicite (qui nous offre de nombreux droits civiques) et la liberte de culte sont complementaire dans notre republique. Respectons pour etre respecter !

Riley13 s'offusque :

Effectivement, pour une fois je suis d'accord avec les cathos. Est on obligé de faire dans la provoc pour se faire entendre?

Pour Häns, le kiss in de dimanche "n'a pas de sens, et (...) ne sert à rien".

Nico n'est pas tendre pour ses organisateurs :

C'est qui qui à a eu la "merveilleuse" (mais surtout stupide, irréfléchie et inutilement provocatrice) idée de faire ça devant Notre Dame?
On peut me dire l'intérêt que ça a? Parce que franchement, à part des défauts je ne vois vraiment pas!

Supermotard ne dit pas autre chose et souhaite changer de lieu de manifestation :

[Je me demande] comment on peut bien être assez inconséquent pour organiser ce genre de manifestation à un endroit dont on savait qu'il risquait de déclencher ce genre de réaction ! Comme si nous avions besoin de tels affrontements ! Bon sang, mais qui a eu cette idée et par quoi a-t-elle bien pu être motivée ? Ce qu'il nous faut c'est de l'apaisement. Il y a lieu de changer de site dès que possible. ne sommes-nous pas assez rejetés comme ça ? Cela apporte de l'eau au moulin des Boutin et autres cul bénits homophobes !!!!