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vendredi, 26 mars 2010

Lettre des évêques de France au Saint-Père

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Très Saint Père,


Réunis à Lourdes pour notre Assemblée plénière de printemps, nous vous adressons un cordial message de soutien dans la période difficile que traverse notre Église. Nous avons pris connaissance de votre lettre aux catholiques irlandais et nous comprenons qu'elle est aussi porteuse d'un appel aux autres pays. Nous avons confirmé les dispositions prises par notre Conférence, il y a maintenant dix ans et nous continuons d'exercer notre vigilance.

Nous éprouvons tous honte et regrets devant les actes abominables perpétrés par certains prêtres et religieux. Nous nous associons à vos paroles fortes destinées aux victimes de ces crimes. Ceux qui ont commis ces actes défigurent notre Église, blessent les communautés chrétiennes et étendent la suspicion sur tous les membres du clergé. Même si ces actes ne sont le fait que d'un très petit nombre de prêtres - et c'est déjà trop - ceux qui vivent avec joie et fidélité leur engagement au service de l'Église sont aussi atteints dans la communion du presbyterium.

Nous constatons aussi que ces faits inadmissibles sont utilisés dans une campagne pour s'attaquer à votre personne et à votre mission au service du corps ecclésial. Nous souffrons tous de ces procédés indignes et nous tenons à vous dire que nous portons avec vous la peine que provoquent les calomnies qui vous visent et nous vous renouvelons l'expression de notre communion et de notre soutien.

En cette année du Sacerdoce et au moment où nous allons entrer dans la Semaine Sainte et célébrer la messe chrismale, nous voulons renouveler notre confiance à nos prêtres. Nous les encourageons dans leur fidélité au don qu'ils ont reçu et à la mission que leur a confiée le Christ dans son Église.

Fidèles à l'engagement de notre consécration épiscopale, nous vous disons encore notre respectueux et fraternel attachement ainsi que notre prière constante pour vous et nous demandons pour nous, les prêtres, les diacres et les fidèles, votre bénédiction.


Les évêques de France
Le Vendredi 26 mars 2010

 

 

 

 

jeudi, 25 mars 2010

Le journalisme poubelle du New York Times

 

L'incroyable arnaque du NYT

 

 

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The Rev. Lawrence C. Murphy, with hands together, at St. John’s School for the Deaf in Wisconsin in 1960.

 

 

 

Massimo Introvigne remet tout à plat. Il s'agit d'une manifestion typique des "paniques morales", déjà évoquée dans un précédent article de lui. (25/3/2010)

Le lobby laïciste contre le pape
La grande arnaque du grand New York Times

Massimo Introvigne (cité par Raffaella)
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S'il y a un journal qui vient à l'esprit quand on parle de lobby laïciste et anti-catholique, c'est bien le New York Times.
Le 25 Mars 2010, le journal de New York a confirmé sa vocation en "jetant" le Pape sur la page de couverture avec un incroyable canular relatif à Benoît XVI et au cardinal secrétaire d'Etat Tarcisio Bertone.

Selon le journal, en 1996, les cardinaux Ratzinger et Bertone aurait enterré l'affaire, signalé à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi par l'archidiocèse de Milwaukee, d'un prêtre pédophile, le père Lawrence Murphy.


De façon incroyable - après des années de précisions, et après que le document ait été publié et largement commenté dans la moitié du monde, exposant les falsifications et des erreurs de traduction du lobby laïciste - le New York Times accuse encore l'instruction Crimen sollicitationis de 1962 (en réalité, la seconde édition d'un texte de 1922) d'avoir oeuvré pour empêcher que le cas de Don Murphy ne soit porté à l'attention des autorités civiles.

 

Les faits sont un peu différents. Vers 1975, le Père Murphy a été accusé d'abus particulièrement graves et méprisables dans un pensionnat pour des mineurs sourds. Le cas a été signalé sans délai aux autorités civiles, qui n'ont pas trouvé de preuves suffisantes pour poursuivre Don Murphy. L'Eglise, en l'occurrence plus sévère que l'Etat, continua pourtant avec persistance à enquêter sur Don Murphy et puisqu'elle soupçonnait qu'il était coupable, à limiter de différentes façons l'exercice de son ministère, bien que les accusations portées contre lui avaient été abandonnées par la magistrature.

Vingt ans après les événements, en 1995 - dans un climat de fortes polémiques autour des affaires de "prêtres pédophiles" - l'archidiocèse de Milwaukee jugea bon de signaler le cas à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. L'information était liée à des violations de la discipline de la confession, du ressort de la Congrégation, et n'avait rien à voir avec l'enquête civile, qui avait eu lieu et s'était conclue il y a plus de vingt ans.
Il convient également de noter que, dans les vingt années antérieures à 1995, il n'y avait pas eu de faits nouveaux ou de nouvelle accusation contre Don Murphy. Les faits débattus étaient encore ceux de 1975. L'archidiocèse signala même à Rome que Don Murphy était mourant. La Congrégation pour la Doctrine de la Foi ne publia certes pas de documents, ni ne fit de déclarations publiques vingt ans après les faits, mais recommanda que l'on continuât à restreindre les activités pastorales de Don Murphy et qu'on lui demande de reconnaître publiquement sa responsabilité. Quatre mois après l'intervention de Rome, Don Murphy mourut.

Ce nouvel exemple de journalisme poubelle confirme comment fonctionnent les «paniques morales». Pour salir la personne du Saint-Père, on remue un épisode d'il y a trente ans, connu et discuté par la presse locale déjà au milieu des années 1970, dont la gestion - pour autant qu'elle relève de ses compétences, et un quart de siècle après les faits - par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a également été canoniquement et moralement irréprochable, et bien plus sévère que celle des autorités de l'Etat américain.


De combien de ces "découvertes" avons-nous encore besoin pour réaliser que l'attaque contre le Pape n'a rien à voir avec la défense des victimes de cas de pédophilie - certes grave, inacceptable et criminel, comme Benoît XVI l'a rappelé avec une sainte sévérité- et vise à discréditer un Pape et une Eglise qui gênet les lobbies pour leur action efficace dans la défense de la vie et la famille?



Source

Benoît et moi

 

 

Abus sexuels du clergé : ce que les médias américains ne veulent pas dire…

 

 

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Le Bureau pour la protection de l'enfance et de la jeunesse de la Conférence épiscopale américaine (USCCB) a rendu public le 23 mars son Rapport Annuel 2009.

 

Bill Donohue de la Catholic League commente ce même jour les "réactions" des médias américains...

  • « On constate une diminution de 36 % des cas allégués d'abus sexuels dans le clergé entre 2008 et 2009. Comme d'habitude, la plupart des délinquants allégués sont morts et enterrés, ou ont déjà été expulsés du sacerdoce, ou sont portés disparus. On compte six allégations en 2009 ayant impliqué des mineurs. Six. Comme toujours, ce sont des personnes de sexe masculin qui ont été les cibles préférées. Le rapport donne une répartition par âge, mais ne signale pas le rôle significatif joué par les homosexuels. Les médias sont muets sur ce sujet.
  • Voici les réactions des médias. L'Associated Press a diffusé un article de 864 mots, mais la plupart des quotidiens l'ont ignoré. Seuls deux ont pris la décision de la reproduire : l'Asbury Park Press et le News Journal (Wilmington). Le Washington Post a fait un boulot responsable  avec un article de 505 mots. Le St. Paul Pioneer Press a aussi proposé un résumé convenable [du rapport]. Par contraste avec ces derniers, le New York Times a fait paraître un article de 92 mots. Le Chicago Tribune a fait à peu près la même chose. Aucun des autres grands quotidiens - du Boston Globe cathophobe au Los Angeles Times fidèlement anti-catholique - n'a pris la peine de seulement le signaler. National Public Radio en a fait une brève mention, mais les stations de télévision et du câble l'ont ignoré.
  • Tout cela était très prévisible. Les mauvaises nouvelles sur l'Église catholique font la une, mais les bonnes nouvelles sont généralement ignorées. À ceux qui disent qu'ils n'y a aucune différence de traitement avec d'autres groupes, qu'ils considèrent ce qui suit. L'Associated Press signale aujourd'hui qu'un rabbin accusé d'avoir violé une fillette de 7 ans à New York voici dix ans, a été arrêté hier alors qu'il sortait de sa synagogue en Arizona. À part un très bref article dans le Daily News de New York, aucun quotidien de New York ou d'Arizona - ou de n'importe où ailleurs - n'a pris la peine de le publier. »

 

 

Source


American Catho

 

 

 

18:33 Publié dans Benoît XVI, Pédophilie, Polémique, Réflexion | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, actualités, média, médias | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

Plus que jamais défendons Benoît XVI

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A l'approche de la Passion, ils se déchaînent contre le Pape

 

 

 

Le New York Times, repris par toute la presse mondiale, au point que Benoît et moi parle de complot, cherche à faire démissionner Benoît XVI. Ils se moquent éperdumment des victimes, ils veulent salir l'Eglise, déstabiliser le Pape, le renverser. La preuve : ils ignorent totalement les autres actes de pédophilie commis en dehors de l'Eglise catholique. La lettre du Pape aux catholiques irlandais les a désarmé un moment. Ils repassent aujourd'hui à l'offensive.

Les documents que détiendraient le NYT proviendraient d'une correspondance adressée directement par le prêtre Lawrence C. Murphy, poursuivi pour pédophilie, au cardinal Joseph Ratzinger en 1996. Le Père Lawrence C. Murphy avait écrit à Mgr Joseph Ratzinger le suppliant d'arrêter cette procédure.

Mais aucune réponse de Joseph Ratzinger ne figure dans les documents du NYT. Donc l'accusation du NYT, reprise par Le Monde et toute la presse cathophobe, est fallacieuse. Car le Pape "est accusé" selon les titres de cette presse. Il n'y a plus aucune réserve, pas de "soupçon", de "présumé".

Si vous n'avez pas signé le manifeste de soutien à Benoît XVI, il est temps de le faire, de prier et de faire bloc autour du doux Vicaire du Christ.

Addendum 12h00 : Le Vatican a répondu. Le père Federico Lombardi, souligne notamment que la Congrégation n'a été saisie "pour la première fois" qu'"à la fin des années 90, après que plus de deux décennies se soient écoulées" depuis la révélation des abus aux responsables du diocèse et à la police. Le père Lombardi rappelle par ailleurs que les autorités civiles américaines ont enquêté sur le père Murphy dans les années 70, suite aux accusations de ses victimes, mais que ces enquêtes ont été abandonnées.

"Il est important de souligner que la question canonique présentée à la Congrégation n'avait aucun lien avec une quelconque procédure civile ou pénale contre le père Murphy [...] Etant donné que le père Murphy était vieux, en mauvaise santé, qu'il vivait en réclusion et qu'il n'y avait eu aucune information sur d'éventuels abus au cours des 20 dernières années, le Congrégation pour la doctrine de la foi a suggéré à l'archevêque de Milwaukee d'envisager de restreindre les activités religieuses du père Murphy et de demander au religieux d'accepter la pleine responsabilité pour la gravité de ses actes".

Addendum 14h10 : l'article-décryptage de Jeanne Smits et l'intégralité de la réaction vaticane.

 

 

Source

 

Le Salon Beige

 

 

dimanche, 21 mars 2010

Les profanations d'églises catholiques se multiplient.

 

Protégeons le Corps et le Sang du Christ

 

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arton172.jpgLe 12 février 2010, l'église Saint-Michel de Morangis a été cambriolée. La porte de la sacristie a été fracturée. Le tabernacle attaqué au burin a été fracturé. Les ciboires volés. Et le pain eucharistique profané. Ces faits sont malheureusement d'une assez grande banalité puisque sept autres églises ont été ainsi visitées dans le département au printemps dernier.

Ce qui semble extraordinaire, c'est l'interprétation des faits. Incontestablement, il s'agit de cambriolages. Et, en cela, ces agressions sont différentes de celles qui se produisent dans les mosquées, les synagogues et les cimetières quand la volonté de profanation est clairement explicitée, par des graffiti par exemple. Mais, pour autant, quelles que soient les intentions, il y a réellement profanation :

pour nous, catholiques, le pain eucharistique est le corps du Christ. Nous parlons de présence réelle de Celui qui est Dieu. Je conçois que les non-chrétiens ne le sachent pas, même si l'honneur dont nous entourons le pain eucharistique ne peut que signifier l'importance que nous y attachons. Il n'y a rien à nos yeux qui puisse être aussi "sacré" et précieux.

Si je hurle, c'est pour le dire. C'est pour dresser une barrière morale autour de l'Eucharistie
pour faire réfléchir à deux fois ceux qui n'y discernent pas Celui que j'y honore : qu'ils sachent que leur geste me blesse au plus profond de moi-même.


Cela dit, et c'est le principal, quelques autres considérations me viennent à l'esprit. En France, les citoyens, quelles que soient leurs convictions, sont souvent très attachés à leur église. Ils savent qu'elle représente une part importante de leur patrimoine. L'Etat et les collectivités publiques - notamment les communes - y sont souvent très attentifs et engagent quelquefois des sommes considérables pour leur conservation. Mais, d'une manière un peu inexplicable, ils sont souvent plus sensibles à l'immobilier qu'au mobilier... et ne donnent pas beaucoup de soin à la sécurité de celui-ci. Or, si la sécurité des biens était mieux assurée, il est certain que le nombre de profanations liées au cambriolage diminuerait.


Autant il n'y a qu'à se louer de la D.R.A.C. et du Conseil général pour le lent travail de diagnostic des propriétés de l'Etat, autant il ne faut pas que ce travail laisse croire que la réflexion sur la sécurité contre le cambriolage est assurée... et justifie une sorte de monopole de la réflexion et de la conservation des antiquités et des objets d'art des archives départementales.
A l'occasion de ces exactions, le Président de la République, le Ministre de l'Intérieur et le vice-président du Conseil général ont manifesté leur sympathie, et il semble que la préfecture ait pris conscience des problèmes posés, en invitant les référents de sécurité de la Police et de la Gendarmerie à effectuer des diagnostics pour les édifices religieux. De plus, elle s'est engagée à assurer une vigilance sur les lieux de culte.

Reste que la communauté chrétienne, elle aussi, doit prendre ses responsabilités.

Et sa première responsabilité est d'honorer l'Eucharistie et de faire connaître le contenu de sa foi. Lors des différents entretiens que j'ai eus à propos de l'agression de Morangis, j'ai été surpris de constater que beaucoup trouvaient déplacée ma manière de parler de profanation, et cela, même parmi les chrétiens. Pourtant, mon dictionnaire Robert donne comme exemple à "profanation" : « profanation de l'hostie ».


Sa deuxième responsabilité consiste paradoxalement à garder ses églises ouvertes le plus possible. Plus elles servent au culte, à l'adoration, au recueillement, plus les églises sont protégées par la présence de ceux qui y prient. Sa troisième responsabilité est évidemment de prendre en charge le plus rapidement possible les mesures simples de dissuasion contre le vol, le plus souvent possible en lien avec les communes et les services de l'Etat. Mais éventuellement seule. Ces mesures vont de la mise en place de systèmes automatiques d'éclairage et de déclenchement de fond musical, de vérification des serrures, de connaissance précise des possesseurs des clefs, de photographies des accessoires liturgiques, des sculptures, du mobilier, de l'imagerie, des vêtements, des bannières, des tableaux, des sonos, des décorations, etc...


La France est un pays où les athées comme les agnostiques sont marqués par la tradition catholique. Qu'on le veuille ou pas, l'Eglise catholique est de "chez nous" et, très légitimement, cela entraîne un respect pour ce qui semble encore venir d'ailleurs. Comment ne pas s'en réjouir ? Cela dit, il ne semble pas que ce soit une raison pour refuser d'avoir mal quand on souffre. Le respect des uns n'exige pas l'absence de respect pour les autres. Et c'est ce respect pour tous que les chrétiens doivent exiger.

 

 

Mgr Michel Dubost est évêque d'Evry-Corbeil-Essonnes

 

 

 

Source

Valeurs actuelles

Simonie sur EBAY

 

 

21:05 Publié dans Polémique, Profanations, Réflexion | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : profanation, église, actualité, france, violence | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |