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dimanche, 13 novembre 2016

Liturgie : le cardinal Sarah réitère son appel à célébrer « vers le Seigneur »

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Le préfet de la Congrégation pour le culte divin estime qu’il est « de première importance » que « prêtres et fidèles » soient « tournés dans une même direction » « dans les parties du rite où l’on s’adresse au Seigneur ».

Un mois après son entretien à Famille chrétienne, le cardinal Sarah réitère son appel à des changements importants dans la célébration de la messe. S’exprimant à Londres dans le cadre d’un congrès Sacra Liturgia, le 5 juillet, l’adjoint du pape au Vatican pour les questions de liturgie a une nouvelle fois demandé aux prêtres de célébrer « vers le Seigneur qui vient » « les parties du rite où l’on s’adresse au Seigneur ». « Je veux lancer un appel à tous les prêtres. Peut-être avez-vous lu mon article dans L’Osservatore Romano il y a un an, ou mon entretien donné au journal Famille chrétienne au mois de mai de cette année. A chaque fois, j’ai dit qu’il est de première importance de retourner aussi vite que possible à une orientation commune des prêtres et des fidèles, tournés ensemble dans la même direction – vers l’est ou du moins vers l’abside – vers le Seigneur qui vient, dans toutes les parties du rite où l’on s’adresse au Seigneur. »

 

Suite à lire ici: FAMILLE CHRETIENNE

dimanche, 04 avril 2010

Benoît XVI: Joyeuses et Saintes Fêtes de Pâques !


 

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Source

 

 

 

08:03 Publié dans Fête | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : foi, fête, pâques, pape, vatican, religion | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

lundi, 11 janvier 2010

La revue antipapiste et hérétique du diocèse d'Evreux

 

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e-copie-6.jpgLa revue Église d’Évreux ressemble aux journaux qui pouvaient être diffusés dans les années 70. Entre quelques publicités des urgences de la clinique d’Évreux, de la Société Générale ou des Pompes funèbres générales, on y parle de «pastorale» et de «cheminement», rarement de «foi» ou de «conversion».

Le vocabulaire ressemble davantage à celui de la déclaration des Droits de l’Homme qu’à celui des commandements de Dieu. Il n’y a guère d’exemplaire de la revue Église d’Évreux qui ne fasse pas la promotion du CCFD (Comité catholique contre la faim et pour le développement), de l’ACO (Action catholique ouvrière) ou de la JOC (Jeunesse catholique ouvrière). Les sujets politiques apparaissent en filigrane (écologie planétaire, accueil de l’immigré) dans chaque numéro tandis que les soucis spirituels, comme le salut des âmes, les méditations ou la communion des saints sont des réalités particulièrement évacuées.

Les commémorations de l’abolition de l’esclavage font par exemple référence à l’abbé Grégoire ou à Victor Schoelcher sans même parler de Bartolome de Las Casas, homme d’Église qui les a pourtant précédés de trois siècles.

Le pape ferait mieux de se taire

A propos du Sida en Afrique, le pape Benoît XVI est contesté voire réprimandé. Il est accusé de faire de la "polémique" et on lui oppose les personnalités, plus ouvertes, de l’abbé Pierre ou de sœur Emmanuelle :
  • «Il avait répondu à une question d’un journaliste sur le sida. Il a bien dit l’action de l’Église en Afrique contre ce fléau. Mais pourquoi donc a-t-il ajouté cette phrase ambiguë : «On ne peut pas résoudre le fléau en distribuant des préservatifs : au contraire, cela risque d’augmenter le problème.» ? Cette phrase ne pouvait que créer une polémique. […] Pourquoi l’abbé Pierre ou sœur Emmanuelle étaient-ils écoutés, alors qu’ils prônaient eux aussi une éducation à la responsabilité sexuelle ? Parce qu’on les sentait proches des gens».
L’article du vicaire de la mission de France se conclue par une belle leçon de morale au pape :
Hérésie sur l'Eucharistie

Dans la revue officielle du diocèse d’Évreux, l’un de ses prêtres, le Père André Lalier (délégué épiscopal à la formation permanente), était autorisé il y a tout juste trois mois à faire profession d’hérésie sur le dogme de «la présence réelle». Tel est le thème de son article où il explique :
  • "Quand on parle de la présence réelle, on veut parler de la présence réelle du Christ à son Eglise."
Vous croyez avoir mal lu ? Le prêtre normand précise :
  • «N'imaginons pas que nous mangeons la chair de l'homme Jésus ... La chair dont il est question dans l'Evangile selon saint Jean «Ma chair pour la vie du monde» (Jn 6, 51-53) est la chair du ressuscité, le corps du Christ, un corps «spirituel». Quel est le mode de présence d'un corps «spirituel» ? Non une présence physiologique mais une présence sacramentelle ou symbolique. Le sacrement, le symbole, unissent l'humain et le divin, le plus matériel (le pain) et le plus «spirituel» (le corps du Christ). » Église d’Évreux N° 17 – 15 octobre 2009.

On ne s’étonnera pas de voir le Père Lalier, dans le numéro 9, justifier l’excommunication "des partisans de Mgr Lefebvre" (alors que le Pape venait de lever l'excommunication des évêques de la Fraternité Saint Pie X) et dire que celle du médecin qui a avorté la fillette de Recife au Brésil est purement et simplement injustifiée ! Il conclut sans autre précision :

«Notons, pour finir, que, contrairement, à une opinion répandue, les divorcés-remariés, ne sont pas excommuniés.»
Église d’Évreux N° 9 – 4 mai 2009

A croire qu'il leur donnerait le Bon Dieu sans confession (un Bon Dieu spirituel, quand on sait ce qu'il en croit...). Alors rappelons à sa place ce que dit l'exhortation apostolique Familiaris Consortio (n°84) :


  • c-copie-24.jpg"L'Eglise, cependant, réaffirme sa discipline, fondée sur l'Ecriture Sainte, selon laquelle elle ne peut admettre à la communion eucharistique les divorcés remariés. Ils se sont rendus eux-mêmes incapables d'y être admis car leur état et leur condition de vie est en contradiction objective avec la communion d'amour entre le Christ et l'Eglise, telle qu'elle s'exprime et est rendue présente dans l'Eucharistie. Il y a par ailleurs un autre motif pastoral particulier: si l'on admettait ces personnes à l'Eucharistie, les fidèles seraient induits en erreur et comprendraient mal la doctrine de l'Eglise concernant l'indissolubilité du mariage."

 

 

 

 

Nous remercions tout particulièrement Maximilien Bernard pour son excellent travail

 

 

 

 

 

jeudi, 09 juillet 2009

MOTU PROPRIO "ECCLESIAE UNITATEM"

 

 

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J'invite vivement à tous les fidèles à prier le Seigneur, par l'intercession de Marie, afin que Ut Unum Sint"





"Le Successeur de l'Apôtre Pierre a le devoir de veiller à l'unité de l'Eglise, en soutenant de manière opportune les vocations que la grâce a accordé aux uns et aux autres. Il est la référence visible permanente et le fondement de l'unité des pasteurs comme des fidèles. De tout temps la priorité de l'Eglise est de conduire vers Dieu les hommes, vers une rencontre qui doit être facilité par un témoignage de foi commun à tous les chrétiens. En fidélité à ce mandat, après l'ordination épiscopale conférée illicitement par Mgr.Marcel Lefebvre à quatre prêtres le 30 juin 1988, Jean-Paul II institua le 2 juillet suivant la Commission pontificale Ecclesia Dei. Cet organisme est depuis chargée de collaborer avec les évêques, la Curie Romaine et les milieux traditionalistes concernés afin de faciliter la pleine communion ecclésiale des prêtres et séminaristes, communautés religieuses ou religieux et religieuses individuels jusqu'alors liés à la Fraternité fondée par Mgr.Lefebvre et désireux de rester unis au Pape dans l'Eglise catholique tout en conservant leurs traditions spirituelles et liturgiques comme convenu dans l'accord signé le 5 mai 1988 par le Cardinal Ratzinger et Mgr.Lefebvre. C'est dans cette ligne et pour servir visiblement la communion universelle de l'Eglise, afin que tous ceux qui ont un vrai désir d'unité puissent la conserver ou la retrouver, que par le Motu Proprio Summorun Pontificium j'ai voulu actualiser, préciser et élargir l'usage du missel romain de 1962".

 

"Dans le même esprit et avec le même engagement à favoriser le dépassement des fractures et des divisions au sein de l'Eglise, en l'occurrence de guérir une blessure infectée du tissu ecclésial, j'ai levé l'excommunication qui frappait les évêques ordonnés illicitement par Mgr.Lefebvre. J'ai ainsi voulu lever un obstacle à l'ouverture du dialogue et inviter les évêques de la Fraternité St.Pie X a reprendre le chemin de la pleine communion avec l'Eglise. Comme je l'ai expliqué dans ma lettre du 10 mars dernier à l'épiscopat catholique, la levée des excommunications constitue une mesure disciplinaire destinée à libérer les personnes du poids de cette grave sanction. Ceci étant, les questions doctrinales demeurent et, tant qu'elles ne seront pas résolues, la Fraternité St.Pie X ne jouira d'aucun statut canonique dans l'Eglise. Ses ministres exercent illégitimement leurs ministères".

 

"Les questions devant désormais être traitées avec la Fraternité étant essentiellement doctrinales, j'ai décidé, 20 ans après le Motu Proprio Ecclesia Dei et comme je m'étais réservé de le faire, de refondre la Commission Ecclesia Dei en la reliant étroitement à la Congrégation pour la doctrine de la foi. Elle se composera désormais d'un Président en la personne du Préfet de la Congrégation de la doctrine de la foi, assisté d'un Secrétaire et d'Officials. Secondé par le Secrétaire, le Président soumettra les cas et sujets éminemment doctrinaux à l'étude et au jugement des instances ordinaires de la Congrégation, avant d'en soumettre les résultats aux dispositions du Souverain Pontife".

 

Par cette mesure, conclut le Saint-Père, "j'entends en particulier montrer ma paternelle sollicitude envers la Fraternité St.Pie X, dans la perspective de son retour à la pleine communion avec l'Eglise. J'invite vivement à tous les fidèles à prier le Seigneur, par l'intercession de Marie, afin que Ut Unum Sint".


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Source

 

Vatican

 

 


22:09 Publié dans Benoît XVI, Motu Proprio | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : religion, rome, benoît xvi, pape, motu proprio | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

mardi, 30 septembre 2008

Interview du frère de Benoît XVI

Exclusif : Georg Ratzinger - le frère du pape - parle.

 

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Miguel Garroté – Je publie ci-dessous quelques extraits que j’ai sélectionnés dans une longue interview menée par Andrea Tornielli pour  ilgiornale avec Georg Ratzinger, le frère de Benoît XVI. La clarté, tant des questions posées par Andrea Tornielli et que des réponses données par Georg Ratzinger contribuent - selon moi - au débat permanent sur l’Eglise. Je me souviens avoir lu et entendu Caroline Glick, du Jerusalem Post et François Célier, pasteur protestant faire l’éloge de Benoît XVI. Cela ne m’a pas laissé indifférent. Sur la question spécifique de l’amitié judéo-chrétienne, j’ai quant à moi écrit le 15 septembre dernier un article intitulé Benoît XVI et le Judaïsme, article publié sur leblogdrzz, monde-info, juif.org et israel-infos.net. Aujourd’hui, je soumets l’interview ci-dessous, illustrée par mes soins, à votre bienveillant esprit critique.

Andrea Tornielli pour ilgiornale - Pouvez-vous nous dire quelque chose sur votre vie familiale et sur vos parents ?

 

Georg Ratzinger - « Nous étions une famille très unie. Notre père était commissaire de police, il provenait d'une vieille famille d'agriculteurs de la Basse Bavière. Ma mère était fille d'artisans, et avant de se marier, elle avait travaillé comme cuisinière. Lorsque c'était possible nous, les enfants, nous allions à la messe chaque jour. On prenait le petit déjeuner à la maison. Ensuite on se voyait de nouveau à déjeuner. Selon la tradition bavaroise nous mangions d'abord une soupe et ensuite le plat principal. L'après-midi nous vaquions à nos occupations, et ensuite avec mon frère nous allions nous promener en ville. Ensuite on dînait ensemble. À l'époque il n'y avait ni radio ni télévision, et le soir notre père jouait de la cithare et chantait des chansons. Ensuite on allait tout de suite au lit ».

 

 





Interview du frère de Benoît XVI

 

 

Quelle opinion avait votre père du nazisme ?

 

« Dès le début, il a été un farouche opposant du nazisme. Il a vite compris que le national-socialisme serait une catastrophe et qu'il n'était pas seulement un grand ennemi de l'Église mais plus généralement de toute foi et de toute vie humaine ».

 

Vous et Joseph, avez-vous été obligés de vous engager dans les Hitlerjugend, la Jeunesse hitlérienne ?

 

« L'État avait décidé que tous les garçons des écoles, selon leur âge, devaient s'inscrire à des groupes de jeunes déterminés. Lorsque cela devint obligatoire, nous fûmes inscrits en bloc. Il n'y avait pas de liberté de choix et ne pas se présenter aurait certainement eu des conséquences fâcheuses. Mon frère, cependant, ne fréquentait pas ces rassemblements et il ne se présentait pas aux appels. Ce qui impliqua un dommage économique pour ma famille puisqu'elle ne bénéficia plus de l'escompte sur les taxes scolaires ».

 

Est-il vrai qu'un membre de votre famille finit tué dans l'Aktion T4, le projet nazi d'euthanasie ?

 

« C'était notre cousin, le fils d'une soeur de ma mère. C'était un enfant beau et gai, mais il souffrait de troubles mentaux. Il n'était pas en mesure de dialoguer correctement ou de participer aux conversations. Je ne peux rien dire de plus précis sur sa maladie. Ce n'est que beaucoup plus tard que nous découvrîmes que les nazis étaient venus le chercher chez lui, et qu'il avait été tué dans un camp d'extermination ». 



Le séminaire de Traunstein

Interview du frère de Benoît XVI

 

 

 

En 1935 vous êtes entrés au séminaire diocésain de Traunstein. Joseph a écrit dans son autobiographie : « Je suivis ses traces ». Comment naquit la vocation de Joseph ?

« Mon frère et moi, nous étions tous les deux enfants de choeur, et nous servions la messe. Ce fut très vite clair, d'abord pour moi et ensuite pour lui, que notre vie serait au service de l'Église ».

 

Comment la seconde guerre mondiale a-t-elle pesé sur votre vie et sur la vie de votre frère ?

 

« La guerre nous a éprouvés profondément, même lorsque nous étions à maison : la nourriture suffisait à peine. Nous avions un billet pour l'approvisionnement mensuel en nourriture, avec lequel on pouvait acheter seulement certains types d'aliments comme le sucre, le beurre, la matière grasse et un peu de viande. Le soir il fallait obscurcir les fenêtres pour ne pas laisser sortir la lumière et ne pas se faire voir des avions des alliés. J'ai été appelé d'abord au service du travail et ensuite au service militaire. Mon frère a été appelé quelque temps après moi. Nous avions des objectifs et des idéaux qui étaient opposés à ceux d'Hitler, mais nous étions soldats malgré tout. Il nous tardait qu'arrive le jour où la guerre serait finie ».

 







Interview du frère de Benoît XVI

 

 

 

Joseph Ratzinger, que ce soit comme cardinal, ou comme Pape, a parlé des racines communes qui lient hébraïsme et christianisme. Aviez-vous des contacts avec des juifs dans votre famille ?

 

« C'est une donnée théologique que les juifs sont le peuple choisi par Dieu et que de ce peuple naquit Jésus, engendré par la Vierge Marie. Mais je dois admettre qu'à l'époque nous savions qu'il existait des juifs seulement par l'enseignement de la religion. Dans notre région, il n'y en avait pas, c'est la raison pour laquelle nous n'avions ni contact ni expérience vécue avec eux. Nous ne savions rien non plus des pogroms contre les juifs et des injustices commises dans leurs relations avec les nazis. Nous étions dans l'ignorance de tout ».

 

Votre frère, au temps de Concile, fut défini comme un « teenager de la théologie », un théologien de la mouvance progressiste, et il était le conseiller du cardinal Frings. Quels souvenirs avez-vous de ces évènements ?

 

« Je ne sais pas qui a forgé l'expression « teenager de la théologie » en se référant à mon frère. Dans cette période je n'étais pas à Rome: je n'y suis allé qu'une fois, avec Joseph et plusieurs professeurs allemands qui remplissaient un rôle d'experts au concile. Il était clair qu'il y avait la nécessité d'une ouverture, d'un développement théologique. Mon frère a contribué à la réalisation de tout cela, avec toute son intensité spirituelle et je crois qu'une partie du mérite de l'introduction de quelques idées nouvelles, qui étaient partie intégrante de nos convictions et de notre foi catholique, doit lui être attribuée ».

A l'époque post-conciliaire, le professeur Ratzinger s'est retrouvé à Tübingen, dans une faculté théologique transformée en « centre idéologique » du marxisme. Votre frère a-t-il changé au cours de ces années ?

 

« Non, il n'a pas changé. Les jeunes, en Allemagne vivaient un état de trouble. La poussée vers le changement qui avait eu lieu dans le Concile, se manifestait avec plus de force parmi les laïques. Les jeunes allemands et des autres pays vivaient dans un climat instable, sans contrôle. L'idée dominante était que tout devait changer, il fallait introduire des nouveautés: mon frère approuvait celles qui étaient bonnes mais il rejetait celles qui étaient inconciliables avec la foi. L'idée que le Concile ne devait apporter que la nouveauté n'était pas correcte, puisque le but était celui de présenter d'une manière adaptée aux temps la foi catholique de toujours ».






Interview du frère de Benoît XVI

 

 

 

De qui s'inspirait votre frère quand il était professeur ?

« Dans ses cours, il s'inspirait de quelques théologiens français, il avait comme modèles surtout Henri de Lubac et le théologien suisse Hans Urs von Balthasar. Au centre de son travail, il y avait la Sainte Écriture et les écrits des pères de l'Église. Pendant ses études universitaires il avait cherché à redécouvrir ce patrimoine, à le faire sortir de l'oubli et à le raviver ».

 

Quelle signification a la liturgie pour les frères Ratzinger ?

 

« La liturgie, la messe, représente le coeur de notre foi et de notre action, elle est la rencontre personnelle avec Dieu. Ceci naturellement est à la première place. Nous ne pourrions pas imaginer un jour sans la messe, sans la liturgie, ce serait un jour pauvre, privé de l'essentiel… ».

Pourquoi Benoît XVI a-t-il voulu libéraliser l'ancienne liturgie pré-conciliaire avec le Motu Proprio « Summorum Pontificum » ?

« À l'époque de la réforme liturgique, le changement se produisit rapidement et il ne fut pas facile pour tous à accepter. D'un jour à l'autre l'ancienne liturgie fut remplacée par la nouvelle, à laquelle nous sommes maintenant attachés et avec laquelle nous célébrons la messe avec une participation intérieure pleine de joie. Il y eut, cependant, certains dans l'Église qui n'acceptèrent pas complètement ce « saut », puisque la perte de l'ancienne liturgie les avait privés de quelque chose et avait bouleversé leur foi. Pour ne pas laisser ces personnes seules, pour les réintégrer pleinement dans la communauté ecclésiale, mon frère a décidé de libérer l'ancienne liturgie pré-conciliaire».

 

 






Interview du frère de Benoît XVI

 

 

 

Pouvez-vous nous raconter comment vous avez passé ensemble, cette année, les vacances d'été à Bressanone (photo). On dit que vous vous promeniez ensemble et qu'on vous voyait souvent sourire ?

 

« Nous avons passé beaucoup de périodes de congé à Bressanone et avons vécu dans le séminaire, celui-là même où nous avons été cette année. Les autres fois, cependant, nous pouvions sortir, nous promener tranquillement en ville et visiter les églises. A présent que mon frère est le Pape tout cela n'est plus possible. Ainsi nous avons dû rester à l'intérieur et faire les promenades dans le jardin du séminaire. Ces promenades ont été belles malgré tout, même si j'ai des problèmes à me promener. J'ai des gros problèmes avec la vue et avec les jambes ».

 

Votre frère s'est-il habitué à être le Pape ?

 

« Oui, il s'est habitué rapidement à sa nouvelle condition. Il doit simplement accepter ce nouvel ordre des choses. Il le vit comme la volonté de Dieu et s'engage avec toutes ses capacités ».

 

Les mots que Benoît XVI répète le plus souvent sont « joie », « amour » et « beauté ». Ils contrastent avec l'image du « panzerkardinal » avec lequel il a été décrit pendant des années ?

 

« Oui, je pense que cette image le décrit mal et ne correspond pas à la réalité. Il n'a jamais été un homme brusque, avec l'intention d'offenser les autres. Il a eu toujours beaucoup de respect de l'opinion d'autrui. Souvent les media créent des images fausses des gens ».

 

Interview menée par Andrea Tornielli pour  ilgiornale

 

 

 

 

 

20:03 Publié dans Benoît XVI | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : actualité, religion, politique, pape, rome | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |