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samedi, 11 avril 2009

Le Christ au tombeau




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Holbein le jeune

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jeudi, 12 février 2009

Neuvaine pour le Pape et l'Eglise

 

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Soutenons le Très Saint-Père

 

 

 

Depuis quelques semaines notre Saint-Père le Pape, et à travers lui toute l'Eglise, est l'objet d'attaques très violentes, en particulier dans les médias, qui salissent Benoît XVI et discréditent la personne du pape, les actions de son pontificat et en particulier ses efforts pour faire grandir l'unité de l'Eglise.

Notre Saint-Père, lors de son élection au Siège de Pierre, reprenant les paroles de Notre-Seigneur : « Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups », avait bien conscience de la rude mission et des souffrances immenses qui l'attendaient en acceptant cette charge. Il fit alors appel à nos prières afin de ne pas défaillir dans sa mission. Aujourd'hui, plus que jamais, elles lui sont nécessaires pour tenir ferme le gouvernail de la barque de Pierre dans la tempête.

Saint Jean Bosco, dans son célèbre songe dit « des trois blancheurs », nous indique les deux colonnes auxquelles doit être amarrée l'Eglise pour ne pas sombrer dans la tourmente : la Sainte Eucharistie et la Sainte Vierge Marie.

Afin de soutenir spirituellement le Saint-Père et en nous inspirant du songe de Don Bosco, nous vous proposons de commencer, samedi 14 février, une neuvaine qui durera jusqu'au dimanche 22 février, fête de la Chaire de saint Pierre. Ce même dimanche nous pourrons offrir notre communion aux intentions du Souverain Pontife et de toute l'Eglise.

Soyons nombreux et fervents à supplier le Ciel de secourir le Pape et la barque de Pierre.

Vous trouverez ci-dessous le texte de la neuvaine proposée.

Nous vous invitons à vous inscrire et à diffuser la neuvaine autour de vous.

L'abbé John Berg, supérieur général de la Fraternité Saint-Pierre, transmettra au Saint-Siège le soutien de cette chaîne de prière.

 

Neuvaine pour le pape

 

 

 

Un Pater, trois Ave, un Gloria suivis de cette prière :

Prions pour notre Saint-Père le Pape Benoît XVI.

Que le Seigneur le garde, qu'il lui donne la vie, le rende heureux sur la terre et ne le livre pas au pouvoir de ses ennemis.

V. Tu es Pierre.

R. Et sur cette Pierre je bâtirai mon Eglise.

Prions.

 

Dieu éternel et tout-puissant, ayez pitié de votre serviteur notre Pape Benoît XVI, et, dans votre bonté, guidez-le dans la voie du salut éternel, en sorte que, par le don de votre grâce, il recherche ce qui lui plaît et l'accomplisse de tout son pouvoir. Par le Christ Notre-Seigneur. Amen.

Mater Ecclesiae, ora pro nobis

Sancte Petre, ora pro nobis

 

Source

FRATERNITÉ SACERDOTALE  SAINT-PIERRE

 

 

 

 


 

 

 

 

22:37 Publié dans Benoît XVI, Prière | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : catholique, benoît xvi, famille, foi, eglise | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

vendredi, 05 décembre 2008

Désirer et attendre le Sauveur

 

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Désirer et attendre le Sauveur, telle est la spiritualité propre au temps de l'Avent, ce temps liturgique qui nous fait revivre tout l'itinéraire de l'Ancien Testament, depuis la chute originelle d'où découlent tous les malheurs de l'humanité. C'est ce long cri d'espérance de l'homme tombé dans le péché, mais qui sait cependant qu'il ne peut se passer de l'amitié divine et de son soutien :

 

Réveille ta puissance, Seigneur, et viens nous délivrer !

Viens, montre-nous ton visage, et nous serons sauvés ! (Ps 79 3-4)

 

L'homme pécheur éprouve de besoin de "rentrer en grâce" avec Dieu

 

Conscients de leur faiblesse, de leur impuissance à faire le bien, les hommes, éprouvent le besoin de "rentrer en grâce" avec Dieu : ils L'appellent à leur secours, avec la totale confiance que Lui seul pourra les sortir de leur misère :

 

Dieu de toute force, reviens ! et nous ne nous éloignerons plus de Toi.

Rends-nous la vie, et nous invoquerons ton Nom. (Ps 79, 15)

 

Dieu a promis aux hommes de leur envoyer un Sauveur

Cette promesse a rendu courage à des générations de croyants, qui ont puisé là toute la force pour vivre dans la fidélité au Seigneur.

 

Voici que Dieu lui-même viendra et Il vous sauvera. (Is 35, 4)

 

Le nom de Jésus signifie "DIEU SAUVE" : "C'est Lui que Dieu, dans sa Miséricorde, a promis aux hommes pour être le Sauveur du genre humain perdu par le péché,

pour que sa lumière instruise les ignorants,

que sa sainteté justifie les impies,

que sa force fortifie les faibles..." (ancienne préface de l'Avent)

 

Le sens du péché

 

On ne peut rien comprendre au sens de ce temps de l'Avent si on ne le relie pas au sens du péché : c'est le péché qui nous éloigne – ou, même, nous sépare - de Dieu.

 

Vraiment, je ne comprends pas ce que je fais : le bien que je veux, je ne le fais pas,

et le mal que je ne veux pas, je le commets… (Rm 7, 15, 24)

 

et c'est du péché que le Sauveur vient nous délivrer :

 

Demain la méchanceté de la terre sera effacée, et le Sauveur du monde sera notre Roi.

(Esd 16, 5)

 

Nous avons besoin de Dieu

 

Cette intervention de Dieu dans nos vies, nous la désirons, nous savons que nous en avons besoin pour qu'elle nous aide à devenir véritablement "à l'image de Dieu et à sa ressemblance"...

C'est cette action de Dieu en nous qui nous apporte la lumière dont nous avons besoin pour avancer sur le chemin qui nous mène à Lui.

 

Ta parole est une lampe devant mes pas, une lumière qui éclaire mon chemin… (Ps 118, 105)

 

Voici que notre Seigneur viendra avec puissance, et illuminera les yeux de ses serviteurs.

(Is 40, 10)

 

Et Jésus dira :

Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres,

mais il aura la lumière de la vie.(Jn 8, 12)

 

Puisque voici venir le temps du salut, préparons-nous :

 

La nuit est avancée, le jour est tout proche.

Rejetons donc les oeuvres de ténèbres, et revêtons les armes de lumière... (Rm 13, 12)

 

"Revêtir les armes", cela veut bien dire qu'il s'agit d'un combat. Oui, la vie chrétienne ne va jamais sans un combat pour faire prévaloir en nous le bien sur le mal. Et pour cela, nous avons bien besoin de la lumière et de la grâce de notre Sauveur.

 

N'est-ce pas là le programme qui nous est proposé pendant ce temps de l'Avent, pour préparer sa venue dans nos coeurs ?

 

 

Quitter les ténèbres et venir à la lumière

 

Lumière, ténèbres... le choix nous est laissé :

 

La vraie lumière, qui éclaire tout homme, est entrée dans le monde.

Il était dans le monde, et le monde a été fait par lui, et le monde ne l'a pas reconnu.

Il est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu. (Jn 1, 9-11)

 

La lumière est venue dans le monde,

et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises. (Jn 3, 19)

 

"Il est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu"...

 

N'est-ce pas cela qui s'est passé dans la nuit de Noël, à l'arrivée de Joseph et Marie à Bethléem ?

 

"Il n'y avait pas de place pour eux à l'hôtellerie" (Lc 2, 7)

 

Si les gens de Bethléem - et plus encore, par la suite, la plupart des contemporains de Jésus - ne l'ont pas "reconnu", c'est parce qu'ils ont fermé leur coeur à son enseignement, ils n'ont pas voulu Le recevoir. Mais pourquoi ?

 

Le souci du monde et la séduction de la richesse étouffent la Parole, qui devient stérile.

(Mt 13, 22 - Evangile du Semeur)

 

Ceci, hélas, n'est pas seulement un tableau du temps passé... Depuis, combien refusent de Le recevoir, et pour les mêmes raisons ?

Mais, à l'inverse, d'autres accueillent avec joie sa Parole...

 

"Mais à tous ceux qui l'ont reçu, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu"(Jn 1, 12)

 

Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l'aimera,

et nous viendrons en lui, et nous ferons en lui notre demeure. (Jn 14, 23)

 

Celui qui accueille la Parole de Dieu, c'est celui qui "fait la volonté de Dieu" : celui-là sera aimé de Dieu, et aura la joie de recevoir en lui la Présence divine, par l'état de grâce.

 

"Nous ferons en lui notre demeure" : accueillir Jésus en nous ? mais c'est là la vraie joie de Noël.

 

Cette Présence est infiniment précieuse, aussi faut-il la conserver avec le plus grand soin.

 

 

Pour rester attentifs à la Présence de Dieu

 

Le silence intérieur

 

Mais attention ! Si grande et forte qu'elle soit, cette Présence de Dieu dans l'âme est fragile : elle demande que, par le silence, le recueillement, nous restions plus attentifs à Dieu qu'à tout autre chose, et surtout à tout ce qui se passe au dehors.

 

Il est bon d'attendre dans le silence le salut de Dieu. (Lm 3, 26)

 

La Présence de Dieu dans l'âme n'aime pas le bruit du dehors, ni l'agitation du "monde"...

Et Dieu sait quelle agitation le monde déploie chaque année à l'approche de la fête de Noël ! Aussi bien, n'est-ce pas là le "vrai" Noël.

 

Se préparer à la fête de Noël dans une famille chrétienne, c'est bien autre chose que ce que nous proposent, au dehors, les vitrines, les guirlandes, les publicités de toutes sorte pour réveillonner...

 

''N'aimez pas le monde, ni rien de ce qui est dans le monde.

Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est pas en lui.

Car rien de ce qui est dans le monde - convoitise de la chair, convoitise des yeux, ostentation de la richesse,- ne vient du Père ; cela vient du monde.

Or, le monde passe, avec sa convoitise ;

mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. (1 Jn 2, 15-17)

 

En arrivant à Bethléem, Joseph et Marie n'ont pas été accueillis : au tapage de l'hôtellerie bruyante, l'Enfant-Jésus a préféré venir au monde "incognito", dans le silence de la crèche.

Ce silence ne convenait-il pas mieux au mystère de la Nativité d'un Dieu qui se fait homme ?

 

De même, maintenant, la vraie joie de Noël est aussi discrète, silencieuse, et détachée des choses matérielles que le monde est agité, tapageur, centré seulement sur les plaisirs matériels... Cela ne veut pas dire que nous allons devoir supprimer ces joies temporelles, mais seulement les tenir à leur juste place.

 

Ne vous conformez pas au monde présent... (Rm 12, 2)

 

La fidélité au devoir d'état

 

Ce qui nous est demandé aussi, pour conserver précieusement en nous cette Présence, c'est de nous appliquer bien faire toutes choses, sous le regard de Dieu : ce qui revient à dire "garder la Parole de Dieu" ou encore : faire sa volonté. C'est cela qui nous guidera dans les choix que nous avons continuellement à faire dans la vie pratique.

 

…mais transformez-vous par le renouvellement de votre esprit,

afin de pouvoir discerner quelle est la volonté de Dieu,

ce qui est bon, ce qui Lui est agréable, ce qui est parfait. (Rm 12, 2)

 

C'est ainsi que cette Présence divine pourra grandir en nous… et que nous aurons quelque chose à offrir à l'Enfant Jésus de la Crèche.

 

Que vous mangiez, que vous buviez et quoi que vous fassiez,

faites tout pour la gloire de Dieu ! (1 Co 10, 31)

 

 

 

 

Source

 

Prier en famille

 

Illustration

Le polyptiquede  Notre-Dame-de-Beauvoir.

 

 

 

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dimanche, 30 novembre 2008

Catéchisme sur l'Avent




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Demande. Qu’est-ce que l’Avent ?
Réponse. L’Avent est un temps de prières & de pénitence établi par l’Eglise pour préparer les Chrétiens à la Naissance de Jésus-Christ.

D. Combien de temps renferme l’Avent ?
R. L’Avent renferme les quatre semaines qui précèdent la Fête de Noël.

D. L’Avent est-il bien ancien dans l’Eglise ?
R. En regardant l’Avent comme un temps de préparation à la naissance de Jésus-Christ, il a été établi dès les premiers siècles.

D. Que fit-on ensuite, & qu’ajouta-t-on aux prières & aux instructions qu’on faisait pendant l’Avent ?
R. On y ajouta le jeûne ; & quand on eut cessé de jeûner, on garda encore pendant quelques temps l’abstinence.

D. En quoi consiste aujourd’hui l’Avent ?
R. L’Avent consiste principalement à se préparer par la prière & par les bonnes œuvres à la Fête de la Naissance de Jésus-Christ.

D. Que signifie le mot d’Avent ?
R. Le mot Avent signifie avènement, comme qui dirait avènement ou arrivée de Jésus-Christ.

D. Combien y a-t-il d’avènements de Jésus-Christ ?
R. Il y en a deux.

D. Quel est le premier avènement de Jésus-Christ ?
R. Le premier avènement de Jésus-Christ est celui de sa naissance temporelle.

D. Quel est le second avènement de Jésus-Christ ?
R. Le second avènement de Jésus-Christ est celui qui se fera à la fin du monde lorsqu’il viendra juger tous les hommes.
Explication. L’Eglise pendant l’Avent rappelle aux fidèles le second avènement de Jésus-Christ, afin qu’ils s’y préparent en vivant saintement. Mais son objet principal est la naissance du Sauveur, ou son avènement dans la chair ; c’est à célébrer dignement cette auguste naissance que tendent toutes les pratiques de piété que l’Eglise a établies pendant l’Avent.

D. Que faut-il faire pour sanctifier le temps de l’Avent ?
R. Il faut faire quatre choses.

D. Quelle est la première chose qu’il faut faire pour sanctifier le temps de l’Avent ?
R. Il faut réfléchir avec attention sur le grand bienfait de la Rédemption.
Explication. Tous les hommes étaient perdus sans ressource, si un Dieu ne s’était chargé de les racheter. Toute la terre, si l’on excepte la Judée, était plongée dans l’idolâtrie au temps de la naissance du Sauveur ; le vrai Dieu était, pour ainsi dire, le seul qui ne fût pas connu. Avec l’idolâtrie régnaient tous les crimes, les débauches les plus grossières, les vices les plus infâmes. Quel besoin la terre n’avait-elle pas du Rédempteur, qui, avec la connaissance plus particulière du vrai Dieu, y a apporté une Loi toute sainte, une morale toute divine, des mœurs admirables ! Tels sont les fruits heureux de la naissance du Sauveur.

D. Quelle est la seconde chose qu’il faut faire pour sanctifier le temps de l’Avent ?
R. Il faut désirer ardemment la venue de Jésus-Christ dans nos cœurs.
Explication. Les anciens Patriarches soupiraient après l’arrivée du Désiré des Nations : ils souhaitaient que les cieux s’ouvrissent & que le Juste descendit sur la terre : ils ne cessaient de former les vœux les plus ardents, les désirs les plus enflammés de voir le Messie. Dieu le montra en esprit à Abraham, qui fut au comble de la joie. Le saint vieillard Siméon l’ayant vu, se crut assez heureux, & ne demanda plus qu’à mourir. L’Eglise sur la fin de l’Avent répète ces désirs & ces vœux dans des antiennes particulières ; formons-les nous-mêmes ; désirons avec ardeur que le Sauveur naisse dans nos cœurs par la grâce ; disons-lui souvent ce beau mot de l’Ecriture : Venez, Seigneur Jésus, ne tardez pas.

D. Quelle est la troisième chose ?
R. Il faut adorer le Sauveur dans le sein de sa mère.
Explication. Que le Sauveur est grand dans ses anéantissements ! qu’il est aimable & qu’il est digne de nos hommages dans ses humiliations ! Son amour pour nous lui fait quitter en quelque sorte le ciel, le séjour de sa gloire & de sa grandeur, la souveraine Majesté réside dans le sein d’une de ses créatures ; mais plus le Sauveur s’abaisse, plus nous lui devons de reconnaissance de sa tendresse & de sa bonté.
Une pratique très conforme à l’esprit de l’Eglise en ce temps, est de réciter avec piété l’Angelus, qui est une prière composée pour adorer le Sauveur dans le sein de sa Mère, & pour féliciter Marie de l’éminente dignité de Mère de Dieu, à laquelle Dieu l’a élevée. Il y a cent jours d’indulgence chaque fois qu’on dit cette prière à genoux au son de la cloche ; indulgence pléniaire une fois par mois, en y joignant la confession & la communion. On doit dire cette prière debout le samedi soir et tout le dimanche, de même que pendant le temps pascal, pendant lequel on dit à cette place le Regina Cœli, suivant la permission de Benoît XIV.

D. Quelle est la quatrième chose qu’il faut faire pour sanctifier le temps de l’Avent ?
R. Il faut se préparer à faire une bonne communion le jour de Noël.
Explication. Anciennement, on communiait chaque dimanche pendant l’Avent ; la communion était prescrite à Noël comme celle de Pâques : les bons Chrétiens ne manquent pas de communier en ce saint jour. Pour se préparer saintement à cette communion, il faut se confesser dès la première semaine de l’Avent, assister, autant qu’on le peut, chaque jour à la sainte messe, aux prières qui se font le soir à l’Eglise, pratiquer quelques œuvres de charité, l’aumône, l’instruction des domestiques, &c.

D. Quels fruits devons-nous retirer de ce catéchisme ?
R. C’est d’adorer chaque jour de l’Avent Jésus-Christ dans le sein de sa Mère, de le remercier de ce qu’il s’est incarné pour nous, & de lui demander d’avoir part aux fruits de sa Rédemption.

D. Comment ferez-vous ces actes d’adoration, d’action de grâces & de demande ?
R. Mon divin Jésus, je vous adore dans le sein de votre Mère ; je vous remercie de ce que vous vous êtes fait homme pour me racheter ; ne permettez pas que le plus grand de vos bienfaits me devienne inutile.

 

 

Abbé Meusy, Cathéchisme des Fêtes, Besançon, 1774






Source







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dimanche, 23 novembre 2008

Solennité du Christ, Roi de l'Univers

 

 

 

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Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 25,31-46.

 

 

 

« Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire.
Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres :
il placera les brebis à sa droite, et les chèvres à sa gauche.
Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : 'Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde.
Car j'avais faim, et vous m'avez donné à manger ; j'avais soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais un étranger, et vous m'avez accueilli ;
j'étais nu, et vous m'avez habillé ; j'étais malade, et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venus jusqu'à moi !'
Alors les justes lui répondront : 'Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu...? tu avais donc faim, et nous t'avons nourri ? tu avais soif, et nous t'avons donné à boire ?
tu étais un étranger, et nous t'avons accueilli ? tu étais nu, et nous t'avons habillé ?
tu étais malade ou en prison... Quand sommes-nous venus jusqu'à toi ?'
Et le Roi leur répondra : 'Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait.'
Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : 'Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel préparé pour le démon et ses anges.
Car j'avais faim, et vous ne m'avez pas donné à manger ; j'avais soif, et vous ne m'avez pas donné à boire ;
j'étais un étranger, et vous ne m'avez pas accueilli ; j'étais nu, et vous ne m'avez pas habillé ; j'étais malade et en prison, et vous ne m'avez pas visité.'
Alors ils répondront, eux aussi : 'Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu avoir faim et soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?'
Il leur répondra : 'Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l'avez pas fait à l'un de ces petits, à moi non plus vous ne l'avez pas fait.'
Et ils s'en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »

 

 

 

 

Illustration

Christ bénissant

Coupole centrale

San Marco Venise

 

09:21 Publié dans Fête | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : religion, foi, église, catholique | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |