Le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine, curé à Marseille (mercredi, 05 décembre 2012)

 

 

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La vie, l'œuvre et les miracles d'un curé dans une ville de France

 

 

Le journal Avvenire, le quotidien de la conférence des évêques d’Italie, a effectué un reportage sur le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine, curé à Marseille, dont les messes sont célébrées dans une église pleine à craquer, qui confesse tous les jours jusqu’à une heure avancée de la soirée, qui a baptisé un très grand nombre de convertis, qui porte constamment la soutane. Extraits :

"Pourquoi la soutane ? "Pour moi – répond-il en souriant – c’est une tenue de travail. Elle est destinée à constituer un signe pour ceux qui me rencontrent et avant tout pour ceux qui ne sont pas croyants.Habillé de cette façon, je suis reconnaissable comme prêtre, tout le temps. Ainsi, dans la rue, je mets à profit toutes les occasions de créer de nouvelles amitiés. Mon père, me dit un homme, où est le bureau de poste ? Je lui réponds : Venez, je vous accompagne. Tout en marchant, nous bavardons et je découvre que les enfants de cet homme ne sont pas baptisés. Je finis par lui dire de me les amener et bien souvent, par la suite, je baptise ces enfants. Je fais tout ce que je peux pour que mon visage montre une humanité bonne. L’autre jour – raconte-t-il en riant – dans un bar, un vieil homme m’a demandé sur quels chevaux parier et je lui en ai conseillé. J’ai demandé pardon à la Sainte Vierge, à qui j’ai dit en moi-même : tu sais, c’est pour devenir l’ami de cet homme. Comme le disait un prêtre qui a été mon maître quand on lui demandait comment convertir les marxistes : 'Il faut devenir leur ami'".

 

 

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Ensuite, à l’église, sa messe est austère et belle. Le prêtre affable de la Canebière est un prêtre rigoureux. Pourquoi donne-t-il tant de soin à la liturgie ? "Je veux que tout soit magnifique autour de l’eucharistie. Je veux que, au moment de l’élévation, les gens comprennent qu’Il est là, vraiment. Ce n’est pas du théâtre, ce n’est pas de la pompe superflue : c’est habiter le Mystère. Le cœur a besoin, lui aussi, de ressentir".

[...] Le père Michel-Marie est tous les soirs dans son confessional, avec une parfaite ponctualité, à cinq heures, toujours. (Les gens, dit-il, doivent savoir que le prêtre est là, en tout cas). Puis il reste à la sacristie jusqu’à onze heures, afin d’accueillir quiconque désirerait s’y rendre : "Je veux donner le signe d’une disponibilité illimitée". À en juger par le défilé ininterrompu de fidèles, le soir, on dirait que cela fonctionne. [...]"

A voir aussi cette séance de dédicace à La Procure.

 

 

Source: Le Salon Beige



08:37 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : religion, société, église, catholique | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |