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lundi, 02 février 2009

Signez la lettre de soutien au pape !

 

 

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L’appel de simples fidèles catholiques

 

 

 

 

 

 

Cette lettre réunit des fidèles catholiques, toutes tendances confondues, qui souhaitent soutenir le pape dans son geste courageux. Les animateurs de ce site vous assurent de l’entière confidentialité qui sera garantie aux noms des signataires dont la liste sera uniquement remise au Saint-Siège.

 

SOUTIEN  à BENOîT XVI

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

20:31 Publié dans Benoît XVI, Message | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, société, france, religion, spiritualité | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

vendredi, 30 janvier 2009

DE L'ABBE PIERRE A MGR WILLIAMSON : COMME IL EST AUJOURD'HUI COMME HIER INSISPENSABLE DE GARDER DE LA RETENUE ET DE LA CHARITE

 

 

 

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Dans la pseudo tempéte mediatique actuelle nous publions bien volontiers le courrier que nous a adressé de monsieur Jean Durus.

"...Qu’un évêque catholique tienne des propos ignobles comme l’a fait Mgr Williamson devant la télévision suédoise est évidemment inacceptable.
Que d’autres catholiques, évêques, prêtres ou simples laïcs en rajoutent au scandale en hurlant avec les loups et sautent sur cette occasion pour attaquer la personne même du Saint Père et sa politique d’ouverture et de paix dans l’Eglise est également inacceptable.
Cette affaire me rappelle celle de l’abbé Pierre. Vous vous souvenez sûrement qu’en 1996, l’abbé Pierre, la personnalité d'alors la plus appréciée des français, avait publiquement apporté son soutien à son ami Roger Garaudy qui avait tenu des propos et produit des écrits révisionnistes inacceptables.
Or, lorsque l’abbé Pierre exprimait son soutien à Roger Garaudy dans une longue lettre de cinq pages intitulée « à mon ami Garaudy » puis dans de nombreuses conférences de presse engageait il toute l’Eglise ?
M’engageait il moi-même catholique pratiquant et fils de résistant ?
Bien sûr que non !

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L’abbé Pierre en prenant des positions aussi extrêmes n’engageait que lui.
Quand certains s'étonnaient de la tiédeur des réactions des évêques de France de l'époque contre ces propos mortifères, on nous répondait « L’abbé Pierre ? Mais c’est un original, un électron libre», il ne représente que lui, ce n’est pas parce qu’un homme d’Eglise connu ou médiatique dit quelque chose que c’est parole d’Evangile »

 

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Et bien c’est exactement la même chose, quand Mgr Williamson tient des propos inacceptables, il n’engage que lui.

 

211207_mgr_pican.jpgDans un autre registre qui n’a rien à voir avec le révisionnisme, quand Mgr Pican, évêque de Bayeux Lisieux a été condamné par les tribunaux de la République pour non-dénonciation de crimes pédophiles, qui aurait osé prétendre que tout l’épiscopat français était éclaboussé par ce scandale et le cautionnait ?

 

 

 

 

 

 

2437099130_5e02202c96.jpgDe même quand Mgr Gaillot, évêque d’Evreux prenait des positions provocatrices ouvertement contraires à ce qu’enseigne l’Eglise sur la morale ou le sacerdoce par exemple, il était de bon ton de dire « c’est un original, c’est un électron libre, il ne représente pas l’Eglise».
Cela je le crois bien volontiers.
Aujourd’hui tout le monde - à commencer par sa propre Fraternité par la voix de son supérieur général - condamne les propos inacceptables de l’évêque Williamson (ndlr : voir communiqué de Mgr Fellay ci-dessous). De grâce, ne systématisons pas les choses et de même que Mgr Gaillot et l’abbé Pierre, électrons libres et originaux, devaient être traités comme tels, ne donnons pas plus d’importance à Mgr Williamson qui une fois encore ne représente ni l’Eglise ni la FSPX.
La mesure de paix que le Pape a prise n’a rien à voir avec les propos litigieux. Ne mélangeons pas tout, relativisons l’importance et la représentativité des uns et des autres, laissons la justice faire son travail et le Pape le sien, et surtout, soyons tous animés d’abord par la même volonté de paix que celle qui anime le Saint Père....

 

Jean Durus.

 

 

 

Communiqué de Mgr Fellay, Supérieur de la Fraternité Saint Pie X

 

Nous avons eu connaissance d’une interview accordée par Monseigneur Richard Williamson, membre de notre Fraternité Saint Pie X, à la télévision suédoise. Dans cette interview, celui-ci s’exprime sur des questions historiques, en particulier sur la question du génocide juif par les national-socialistes.

Il est évident qu’un évêque catholique ne peut parler avec une autorité ecclésiastique que sur des questions concernant la foi et la morale. Notre Fraternité ne revendique aucune autorité sur les autres questions. Sa mission est la propagation et la restauration de la doctrine catholique authentique, exposée dans les dogmes de la foi.
C’est pour ce motif que nous sommes connus, acceptés et estimés dans le monde entier.

C’est avec une grande peine que nous constatons combien la transgression de ce mandat peut porter tort à notre mission. Les affirmations de Mgr Williamson ne reflètent en aucun cas la position de notre société. C’est pourquoi je lui ai interdit, jusqu’à nouvel ordre, toute prise de position publique sur des questions politiques ou historiques.

Nous demandons pardon au Souverain Pontife, et à tous les hommes de bonne volonté, pour les conséquences dramatiques d’un tel acte. Bien que nous reconnaissions l’inopportunité de ces propos, nous ne pouvons que constater avec tristesse qu'ils atteignent directement notre Fraternité, dans le but de discréditer sa mission.
Cela nous ne pouvons l’admettre et nous déclarons que nous continuerons de prêcher la doctrine catholique et de dispenser les sacrements de la grâce de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

 

 


Menzingen, le 27 janvier 2009

+ Bernard Fellay
Supérieur Général

 

 

REFLEXIONS DE PAIX LITURGIQUE

 

1 – Cette lettre est d’abord pour nous l’occasion de remercier infiniment le Saint Père pour son geste magnifique de paix effectué au cours de la semaine de prières pour l'unité des chrétiens. Comme tous les hommes de paix et de bonne volonté, nous nous réjouissons de la levée des excommunications qui frappaient les quatre évêques de la FSPX et qui va permettre désormais d’avancer davantage sur le chemin de l’unité de l’Eglise catholique en esperant que demain cette unité s'élargisse à nos freres orthodoxes ou anglicans.

Cet événement qui nous fait ressentir l'éternel printemps de l'Eglise, va permettre aux 50.000 fidèles français de la Fraternité saint Pie X de retrouver très vite une parfaite communion avec Pierre et leurs évêques.
C’est un bon début qui nous l’espérons sera suivi par l’accès à la liturgie traditionnelle des 34 % de catholiques pratiquants (soit pres d"un million de fidèles) qui sont aujourd’hui dans leurs propres paroisses mais qui souhaiteraient assister plus volontiers à la liturgie traditionnelle de l’Eglise s’ils en avaient la possibilité. (voir sondage CSA 08 01 153 B réalisé les 24 et 25 septembre 2008).
C’est à ces fidèles restés dans les paroisses que le Saint Père s’adresse dans le Motu proprio du 7 juillet 2007. Souhaitons que nos pasteurs comprennent et partagent enfin les intentions du Saint Père en permettant à tous les curés qui le désirent d'accéder aux demandes d’application du Motu Proprio qui leur sont faites. Ainsi, nous nous retrouverons vite tous ensemble au service de l'Eglise dans nos paroisses et autour de Pierre.


2 – Les propos du supérieur de la Fraternité Saint Pie X, Mgr Fellay, sont clairs, précis et sans ambiguïtés. Nous le remercions vivement pour cette mise au point au combien salutaire. Ainsi, puisque le Saint Père parle de paix et de foi, il n’est pas honnête de parler de politique ou de toute autre chose pour empêcher la réconciliation, pour empêcher la paix. Ajoutons que Mgr Williamson vient d'adresser au Saint-Père un message d'excuses et de regret pour la faute qu'il a commise sans en mesurer les conséquences pour l'église du Christ tout entiére.Si demain des sépulcres blanchis se cachaient derrière les propos inacceptables de Mgr Williamson, clairement condamnés par la FSPX, pour justifier leur opposition à toute paix avec cette même FSPX, et pourquoi pas vis-à-vis de tous les fidèles attachés à la forme extraordinaire, le procédé serait grossier, malhonnête, deloyal et en tout état de cause inopérant.

3 – Le Saint Père invite tous les enfants de l’Eglise quels qu’ils soient à se remettre en cause et à participer, chacun à sa place avec ses talents et ses pauvretés, à l’édification de la paix et de l’unité. Ne perdons pas notre temps dans les combats d’hier et les polémiques stériles d’aujourd’hui. Laissons les ennemis de la paix s’essouffler dans leur travail de destruction et entourons notre Saint père si bon et si courageux.

 

 

 

 

Source

 

Paix liturgique

 

 

 

 

 

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lundi, 08 décembre 2008

Immaculée Conception de la Très Sainte Vierge

 

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"Vous êtes Celle qui a ennobli l'Humaine Nature..."

Dante

 

 

 

 

 

Saint Curé d'Ars

 

 

"La Sainte Vierge est comme une mère qui a beaucoup d'enfants . Elle est continuellement occupée à aller de l'un à l'autre ! On entre pas dans une maison sans parler au potier . Et bien Marie est la portière du Ciel "

"Il suffit seulement de se tourner vers elle pour être exaucé."

"Plus nous sommes pécheurs, et plus elle a de tendresse et de compassion pour nous. L'enfant qui a couté le plus de larmes à sa mère est le plus cher à son coeur."

"La Sainte Vierge est si bonne qu'elle nous traite toujours avec amour et ne nous punit jamais."

"La Sainte Vierge est comme une mère qui a beaucoup d'enfants . elle est continuellement occupée à aller de l'un à l'autre!"

 

"Ce qui doit nous engager à nous adresser à elle avec confiance, c'est qu'elle est toujours attentive"

 

 

 

 

Saint Louis Grignon de Montfort

 

 

«Si tu pries , ce sera en Marie , si tu reçoit Jesus par la sainte communion , tu le mettras en Marie pour qu'il s'y compaise , si tu agis , ce sera en Marie et partout et en tout , tu prononceras des actes de renoncements à toi même . Il faut n'aller jamais à notre seigneur que par son intercession et son crédit auprés de Lui , ne se trouvant jamais seul pour le prier «C'est ce qui s'est passé au cénacle quand Marie a joint sa supplication à celle des disciples , devenant ainsi le modèle de l'Eglise en prière : l'Esprit a mis le feu à l'Eglise et au monde en les portant au plus haut degrés d'incandescence»

«Tôt ou tard, la Tres Sainte Vierge aura plus d'enfants , de serviteurs que jamais , et, par ce moyen Jesus Christ , régneura dans les coeurs plus que jamais"

 

 

"Dieu veut que sa Sainte Mère soit à present plus connue,plus aimée, plus honorée que jamais Elle n'a été" .

Ce qui arrivera si nous entrons, avec la grâce, dans la lumière de Saint Esprit. Pour mors, nous verrons clairement cette belle Etoile de la mer et nous arriverons à bon port, malgré les tempêtes et les pirates, en suivant sa conduite; nous connaîtrons les grandeurs de cette Souveraine et nous nous consacrerons entièrement à son service, comme ses sujets et ses esclaves d'Amour; nous éprouverons ses douceurs et ses bontés maternelles, et nous l'aimerons tendrement comme ses enfants bien -aimés.

Nous connaîtrons les miséricordes dont Elle est pleine et les besoins que nous avons de son secours et nous aurons recours à Elle en toutes choses comme notre chére avocate et médiatrice auprés de Jésus-Christ ; nous saurons qu'Elle est le moyen le plus assuré, le plus aisé, le plus court et le plus parfait pour aller à Jésus-Christ et nous lnous livrerons à Elle corps et âme, sans partage, pour être à Jésus-Christ de même et nous deviendrons ensemble le feu brûlant qui mettra le feu de l'Amour divin partout"

 

"C'est par la Sainte vierge Marie que Jésus Christ est venu au monde et c'est auusi par Elle qu'Il doit régner dans le monde "

"La Divine Marie a été inconnue jusqu'ici et c'est une des raisons pour laquelles Jésus Christ n'est point connu comme il doit l'être ? Si donc , il est certain, la connaissance et le règne de Jésus Christ arrivent dans le monde, ce ne sera qu'une suite nécessaire de la connaissance et du régne de la Trés Sainte Vierge Marie , qui l'a mis au monde la première fois et le fera éclater la seconde"

"Dieu a voulu commencer et achever ses plus grands ouvrages par la Sainte Vierge"

 

"Comme dans la génération natuelle et corporelle, il y a un père et une mère , de même dans la génération surnaturelle et spirituelle, il y a un père qui est Dieu et une mère qui est Marie. Tous les vrais enfants de Dieu ont Dieu pour Père et Marie pour Mère; et qui n'a pas Marie pour mère , n'a pas Dieu pour Père"

" Quand le Saint-Esprit , son Epoux, la trouve dans une âme, Il y vole, Il y entre pleinement, Il se communique à cette âme abondament ........"

C'est par Marie que le salut du monde à commencé et c'est par Marie qu'il doit être consommé"

"Dieu veut que Sa Sainte Mère soit à présent plus connue, plus aimée, plus honoréé que jamais Elle n'a été , car Elle est le moyen le plus assuré, le plus aisé, le plus court et le plus parfait pour aller à Jésus Christ"

"Pour que votre règne arrive Seigneur, qu'arrive le règne de Marie"

 

 

 

Sainte Thérese de l'Enfant Jésus

 

 

 

Quand on a prié la Sainte Vierge et qu'Elle ne nous exauce pas, c'est un signe qu'Elle ne veut pas. Alors, il faut la laisser faire à son idée et ne pas se tourmenter.

"Jamais la Sainte Vierge ne manque de me protéger aussitôt que je l'invoque. S'il me survient une inquiétude, un embarras, bien vite je me tourne vers elle, et toujours, comme la plus tendre des Mères, elle se charge de mes intérêts.

"J'ai beau m'efforcer de méditer les mystères du Rosaire, je n'arrive pas à fixer mon esprit. Longtemps, je me suis désolée de ce manque de dévotion qui m'étonnait, car j'aime tant la Sainte Vierge qu'il devrait m'être facile de faire des prières en son honneur , des prières qui lui sont agréables. Maintenant , je me désole moins, je pense que la Reine des cieux, étant ma Mère, doit voir ma bonne volonté et qu'elle s'en contente...Quelquefois, lorsque mon esprit est dans un sécheresse qu'il m'est impossible d'en tirer une pensée pour m'unir au bon Dieu, je récite très lentement un "Notre Père" et puis, la Salutation Angélique"

 

Sainte Bernadette

 

 

"J'ai une grande confiance envers Elle ..." Elle recommandait le chapelet : "Vous ne le ferez jamais en vain"

Le soir, quand vous allez prendre votre repos, prenez votre chapelet, Endormez vous en le récitant, vous ferez comme les petits enfants qui s'endorment en disant "maman , maman"

A quelq'un, impatient d'être exaucé:" Oh la Sainte Vierge veut qu'on la prie longtemps!"

"Je considère que c'est la Sainte Vierge qui me donne Jésus. Je le reçois, je lui parle et il me parle."

 

 

 

Le Père Kolbe

 

 

"Si quelqu'un veut grandir en perfection, il n'avance pas seul mais il a besoin d'un guide. Il est donc normal, pour s'élever vers Dieu, de le faire par Marie, et avec Marie. Les saints qui se sont sanctifiés très rapidement sont ceux qui étaint très ardents pour glorifier Marie. Et nous qui, en face d'eux, sommes très pauvres, nous devons toujours avancer avec Marie sur le chemin de la perfection.

"Permettons à la Vierge Marie de nous conduire, c'est alors que nous serons meilleurs et que nous lui ressemblerons."

La prière est un moyen méconnu; c'est pourtant le plus puissant pour établir la paix de l'âme, pour lui donner le bonheur et l'enflammer de l'amour de Dieu . La prière faît renaître le monde. La prière est une condition indispensable pour le renouveau et la vie des âmes.

"Une brève invocation, pendant le travail, est la meilleure prière, et cela est bien pratique car on s'unit constament et d'une façon toujours plus étroite à l'Immaculée, comme l'instrument dans la main de la maîtresse et ainsi nous obtenons la grâce de l'illumination de l'intelligence (pour connaître sa volonté) et la puissance de la volonté ( pour l'acquérir)

"Je vous dis à tous et à chacun en particulier, en son nom, elle vous aime, chacun de vous. Elle vous aime beaucoup . elle vous aime en tout moment, sans aucune exception. C'est cela que je vous répète en son nom."

 

 

Saint Bernard

 

 

 

" Dans le péril, l'angoisse, le doute, pensez à Marie, invoquer Marie.

Que son nom ne quitte pas vos lèvres ni vos coeurs. Et pour obtenir son intercession, ne vous détournez pas de son exemple. En la suivant, vous ne vous égarerez pas, en la suppliant, vous ne connaîtrez pas le désespoir, en pensant à elle, vous éviterez toute erreur. Si elle vous soutient, vous ne tomberez pas; si elle vous protège, vous n'aurez rien à craindre; sous sa conduite, vous ignorez la fatigue. Grâce à sa faveur, vous atteindrez le but.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Source

 

 

Notre-Dame de France

 

 

Illustration

 

L'Immaculée Conception

Francisco de Zurbaran

XVIIe.

 

 

 

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dimanche, 30 novembre 2008

Catéchisme sur l'Avent




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Demande. Qu’est-ce que l’Avent ?
Réponse. L’Avent est un temps de prières & de pénitence établi par l’Eglise pour préparer les Chrétiens à la Naissance de Jésus-Christ.

D. Combien de temps renferme l’Avent ?
R. L’Avent renferme les quatre semaines qui précèdent la Fête de Noël.

D. L’Avent est-il bien ancien dans l’Eglise ?
R. En regardant l’Avent comme un temps de préparation à la naissance de Jésus-Christ, il a été établi dès les premiers siècles.

D. Que fit-on ensuite, & qu’ajouta-t-on aux prières & aux instructions qu’on faisait pendant l’Avent ?
R. On y ajouta le jeûne ; & quand on eut cessé de jeûner, on garda encore pendant quelques temps l’abstinence.

D. En quoi consiste aujourd’hui l’Avent ?
R. L’Avent consiste principalement à se préparer par la prière & par les bonnes œuvres à la Fête de la Naissance de Jésus-Christ.

D. Que signifie le mot d’Avent ?
R. Le mot Avent signifie avènement, comme qui dirait avènement ou arrivée de Jésus-Christ.

D. Combien y a-t-il d’avènements de Jésus-Christ ?
R. Il y en a deux.

D. Quel est le premier avènement de Jésus-Christ ?
R. Le premier avènement de Jésus-Christ est celui de sa naissance temporelle.

D. Quel est le second avènement de Jésus-Christ ?
R. Le second avènement de Jésus-Christ est celui qui se fera à la fin du monde lorsqu’il viendra juger tous les hommes.
Explication. L’Eglise pendant l’Avent rappelle aux fidèles le second avènement de Jésus-Christ, afin qu’ils s’y préparent en vivant saintement. Mais son objet principal est la naissance du Sauveur, ou son avènement dans la chair ; c’est à célébrer dignement cette auguste naissance que tendent toutes les pratiques de piété que l’Eglise a établies pendant l’Avent.

D. Que faut-il faire pour sanctifier le temps de l’Avent ?
R. Il faut faire quatre choses.

D. Quelle est la première chose qu’il faut faire pour sanctifier le temps de l’Avent ?
R. Il faut réfléchir avec attention sur le grand bienfait de la Rédemption.
Explication. Tous les hommes étaient perdus sans ressource, si un Dieu ne s’était chargé de les racheter. Toute la terre, si l’on excepte la Judée, était plongée dans l’idolâtrie au temps de la naissance du Sauveur ; le vrai Dieu était, pour ainsi dire, le seul qui ne fût pas connu. Avec l’idolâtrie régnaient tous les crimes, les débauches les plus grossières, les vices les plus infâmes. Quel besoin la terre n’avait-elle pas du Rédempteur, qui, avec la connaissance plus particulière du vrai Dieu, y a apporté une Loi toute sainte, une morale toute divine, des mœurs admirables ! Tels sont les fruits heureux de la naissance du Sauveur.

D. Quelle est la seconde chose qu’il faut faire pour sanctifier le temps de l’Avent ?
R. Il faut désirer ardemment la venue de Jésus-Christ dans nos cœurs.
Explication. Les anciens Patriarches soupiraient après l’arrivée du Désiré des Nations : ils souhaitaient que les cieux s’ouvrissent & que le Juste descendit sur la terre : ils ne cessaient de former les vœux les plus ardents, les désirs les plus enflammés de voir le Messie. Dieu le montra en esprit à Abraham, qui fut au comble de la joie. Le saint vieillard Siméon l’ayant vu, se crut assez heureux, & ne demanda plus qu’à mourir. L’Eglise sur la fin de l’Avent répète ces désirs & ces vœux dans des antiennes particulières ; formons-les nous-mêmes ; désirons avec ardeur que le Sauveur naisse dans nos cœurs par la grâce ; disons-lui souvent ce beau mot de l’Ecriture : Venez, Seigneur Jésus, ne tardez pas.

D. Quelle est la troisième chose ?
R. Il faut adorer le Sauveur dans le sein de sa mère.
Explication. Que le Sauveur est grand dans ses anéantissements ! qu’il est aimable & qu’il est digne de nos hommages dans ses humiliations ! Son amour pour nous lui fait quitter en quelque sorte le ciel, le séjour de sa gloire & de sa grandeur, la souveraine Majesté réside dans le sein d’une de ses créatures ; mais plus le Sauveur s’abaisse, plus nous lui devons de reconnaissance de sa tendresse & de sa bonté.
Une pratique très conforme à l’esprit de l’Eglise en ce temps, est de réciter avec piété l’Angelus, qui est une prière composée pour adorer le Sauveur dans le sein de sa Mère, & pour féliciter Marie de l’éminente dignité de Mère de Dieu, à laquelle Dieu l’a élevée. Il y a cent jours d’indulgence chaque fois qu’on dit cette prière à genoux au son de la cloche ; indulgence pléniaire une fois par mois, en y joignant la confession & la communion. On doit dire cette prière debout le samedi soir et tout le dimanche, de même que pendant le temps pascal, pendant lequel on dit à cette place le Regina Cœli, suivant la permission de Benoît XIV.

D. Quelle est la quatrième chose qu’il faut faire pour sanctifier le temps de l’Avent ?
R. Il faut se préparer à faire une bonne communion le jour de Noël.
Explication. Anciennement, on communiait chaque dimanche pendant l’Avent ; la communion était prescrite à Noël comme celle de Pâques : les bons Chrétiens ne manquent pas de communier en ce saint jour. Pour se préparer saintement à cette communion, il faut se confesser dès la première semaine de l’Avent, assister, autant qu’on le peut, chaque jour à la sainte messe, aux prières qui se font le soir à l’Eglise, pratiquer quelques œuvres de charité, l’aumône, l’instruction des domestiques, &c.

D. Quels fruits devons-nous retirer de ce catéchisme ?
R. C’est d’adorer chaque jour de l’Avent Jésus-Christ dans le sein de sa Mère, de le remercier de ce qu’il s’est incarné pour nous, & de lui demander d’avoir part aux fruits de sa Rédemption.

D. Comment ferez-vous ces actes d’adoration, d’action de grâces & de demande ?
R. Mon divin Jésus, je vous adore dans le sein de votre Mère ; je vous remercie de ce que vous vous êtes fait homme pour me racheter ; ne permettez pas que le plus grand de vos bienfaits me devienne inutile.

 

 

Abbé Meusy, Cathéchisme des Fêtes, Besançon, 1774






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lundi, 29 septembre 2008

Colloque sur le Motu Proprio

 

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Ce colloque sur l’application du Motu Proprio Summorum Pontificum en France a réuni un peu plus de quatre-cents personne au Palais des Congrès de Versailles. Deux tables rondes se sont suivies. Les interventions étaient entrecoupées par les témoignages de responsables de groupes de fidèles dans les cadres paroissiaux. Je me permets de vous proposer les quelques notes que j'ai prises rapidement, sans en faire de commentaire :

Les responsables ont pris la parole, insistant sur l’indépendance de la session par rapport aux communautés religieuses.

Le Père Olivier Leborgne, vicaire général du diocèse de Versailles, a manifesté « l’intérêt » de son évêque absent, s’excusant dans le même temps de ne pouvoir rester plus longtemps. Il a insisté sur le fait que son diocèse avait été généreux bien avant la promulgation du Motu Proprio en permettant l’usage des anciens livres en trois endroits. Il a ensuite cité les nouvelles implantations comme Rolleboise, n’hésitant pas à parler de la demande d’un groupe de fidèles de la FSSPX souhaitant « revenir dans l’Église »… Au total, ce sont, d’après lui, quinze messes traditionnelles qui sont célébrées sous la houlette de Mgr Aumonier. Condamnant au passage « l’esprit mondain » et les « groupes de pression », il a proposé une lecture minimale du Motu Proprio pour donner une définition du « groupe stable ». Il a enfin légitimé le biritualisme des prêtres diocésains qu’il privilégie à l’arrivée de communautés dites traditionalistes.

Prenant la parole, Daniel Hamiche a transposé le cas de la messe traditionnelle aux règles commerciales, expliquant que, s’il n’y avait pas d’offre, il était difficile d’avoir une demande. Il a même résumé en parlant d’inexistence de l’offre en bien des endroits. Encore faut-il proposer cette messe aux fidèles, expliquait-il. Abordant le cas de sa chapelle du XIVe arrondissement, il a été assez explicite en manifestant son impression d’avoir été relégué et en baptisant cette chapelle Saint-Paul de « Saint-Paul hors les Murs », un lieu de culte desservi par dix prêtres dont l’enthousiasme devait sans doute refléter celui de l’autorité archidiocésaine. Cette messe, supprimée pour quatorze dimanches, doit reprendre au mois d’octobre, en l’église Notre-Dame-du-Travail. Mais rien n’est prévu pour les solennités tombant en semaine et un dimanche sur quatre, la messe sera célébrée selon le NOM en grégorien. Reprenant à son compte la parabole du fils prodigue, il a exprimé son étonnement de voir là un père qui se contentait de tuer le veau gras aux trois quarts.

Le Père Aybram, curé doyen de Saint-Cloud, a commencé son exposé en relevant des éléments du discours du pape aux évêques qu’il a lui-même entendu à Lourdes. Il a cité : « L’indispensable pacification des esprits », « Nul n’est de trop dans l’Église » qui s’applique, selon lui, « à tous les baptisés catholiques » (sic). Il a dit faire fi des provocateurs d’où qu’ils viennent et a donné pour conseil de savoir garder de l’humour dans ces affaires d’application du Motu Proprio. Montrant assez habilement comment il défendait le VOM auprès de ses propres amis (silence de la liturgie, « dos au peuple »), il a immédiatement défendu le fait que les deux formes sont traditionnelles. Cette expression a été relevée par son confrère Schubert. Il a insisté sur le fait que la liturgie devait être facteur d’unité et ne pas être instrumentalisée.

Christophe Geffroy, de la Nef, a, quand à lui, pris le parti de commenter le Motu Proprio insistant sur la paix liturgique que le texte préconisait. Il a rappelé l’ostracisme qui a prévalu par le passé, en raison, entre autres, de ceux qui critiquaient le pape ou les évêques et il a développé sur l’herméneutique de la continuité. Il ne doit pas y avoir de « rupture » liturgique, selon lui, et si le cardinal Ratzinger a parlé jadis de « liturgie fabriquée », c’est que les choses étaient un peu compliquées dans l’esprit du pape. Il a invité à demander l’ancien missel en raison de la richesse qu’il pouvait apporter et surtout pas en raison de la déficience du nouveau. Il pense que désormais une nouvelle génération s’est levée, étrangère à ce qui seraient de simples « querelles » du passé. Il prône très explicitement un biritualisme actif où l’ignorance entre les deux messes doit être bannie. De leur côté, les évêques doivent comprendre que les jeunes traditionalistes sont une chance. Il plaçait alors la difficulté que représentait les traditionalistes au niveau de la difficulté à intégrer les charismatiques. Enfin, il a lancé un appel à maintenir le cadre des paroisses géographiques reprochant aux seuls traditionalistes de s’en affranchir à la faveur de paroisses d’élections. Il a terminé en lançant un appel urgent à l’évangélisation appuyé sur l’amour par chacun, avec ses spécificités.

L’abbé Schubert, curé de la paroisse Saint-Germain-l’Auxerrois, a fait de la diversité le maître mot de son intervention. Il a pris à son compte l’incompréhension du cardinal Lustiger de concéder l’ancien missel car, selon lui, il n’y avait pas d’utilité à revenir à une ancienne liturgie si ce n’est pour plaire à une minorité. Selon lui, Mgr Aumonier, formé à cette école, est dans cette ligne d’esprit. Il a demandé à ne pas chercher les responsables de l’état de fait actuel en se disant attaché à la pacification des esprit. Proposant une lecture très minimale du discours de Benoît XVI aux évêques, il a défendu – sous les sifflements – la possibilité de refuser certaines demandes à l’appui d’arguments relatifs à l’organisation des paroisses.

Luc Perrin a pris la parole en lisant la préface de la réédition du Fortescue par le cardinal Castrillon Hoyos qui expliquait récemment que le Motu Proprio clarifiait de manière définitive le fait que les rites de 1962 n’avaient jamais été abrogés. Selon le cardinal, ces livres devaient même être proposés à tous les fidèles, et pas uniquement à quelques-uns les réclamant. Une réponse aux interrogations a été, selon lui, donnée à Lourdes par le pape qui appelait les évêques à répondre avec amour en appliquant le droit et en se montrant bien généreux. Luc Perrin n’a pas hésité à mentionner le cas d’Amiens où les fidèles disent encore la messe à l’extérieur. Certes, il l’a reconnu, le poids de l’histoire est important. Il a rappelé l’existence du texte de 1974 abolissant de fait l’ancien rite. Par conséquent, entre 1974 et 1984, il n’y avait ni le droit, ni l’amour que préconisaient aujourd’hui certains. Il en a déduit que la résistance des fidèles et de certains clercs s’en trouvait justifiée par l’existence d’un déni de droit. Il a terminé en présentant le cas exemplaire de l’archevêché de Chicago tenu par le cardinal George qui développe la Tradition dans son diocèse. Sa conclusion s’est déroulée en trois points. D’abord, que cesse l’enseignement du mépris et de l’histoire. Ensuite que l’on se souvienne des deux figures sacerdotales, Padre Pio et Don José Escriva qui, pourtant charitables, ont toujours refusé de célébrer le NOM. Enfin, il a mentionné avec intérêt l’interview du cardinal Barbarin préconisant un bilan de la réforme liturgique. Il fut largement ovationné.

Le temps a obligé à réduire la durée des interventions…

Le Père Lelong a présenté rapidement le dialogue qu’il avait entrepris au cours de sa vie avec les autres religions. Pour sa génération, Vatican II est apparu comme un événement important et bénéfique. Il a cependant confié avoir été choqué que, dans une Église où les discussions étaient accordées à tous, même aux sans-papiers, les traditionalistes étaient les seuls à ne pas bénéficier de cette faveur. Introduisant le rôle du GREC, il a critiqué le rôle des évêques qui ne font pas ce qui est en leur pouvoir pour favoriser la réconciliation entre tous les catholiques et il a lancé à Mgr Fellay un appel afin de réexaminer sa position pour que la FSSPX qui a beaucoup à apporter reprenne sa place dans l’Église catholique.

Le Père Gabriel Diaz Patri, de rite byzantin mais de nationalité argentine, a établi un rapide panorama de l’application du Motu Proprio à l’étranger. Il a abordé le cas de l’Espagne où l’ICRSP est présent, où une communauté contemplative près de Barcelone s’apprête à essaimer. Il a également cité les cas de l’Angleterre et de l’Allemagne dont les états religieux respectifs sont détaillés dans certaines revues dont il a cité les références. Il a parlé enfin de l’Italie en abordant le grand congrès romain de la semaine passée où Mgr Perl est intervenu en compagnie des PP. Bux et Lang. Pour lui, il y a un changement d’atmosphère dans l’Église, mais pas encore de climat. Il a aussi validé l’idée d’une complémentarité des deux rites et non une concurrence.

Philippe Maxence, de l’Homme Nouveau, a, en quelques mots, et à partir de son témoignage personnel, insisté sur certains points précis, sur la nécessité de saluer le texte pontifical qui permettait à des fidèles de retrouver ce missel, trésor de l’Église, sur le fait que l’ancienne messe devait redevenir le bien commun de tous les Chrétiens. Il a enfin tordu le coup à un certain nombre de clichés, les liens entre ce rite et l’extrême droite ou la bourgeoisie.

L’abbé Barthe a abordé le cas de la réforme de la réforme qui est, au fond, le grand chantier de Benoît XVI et dont le Motu Proprio n’est que l’étape actuelle. Selon lui, le NOM est facilement réformable tandis que le VOM est intrinsèquement réformant, voire réformateur. Il s’agit pour le pape de retrouver l’esprit même de la liturgie, ainsi que le préconisait l’encyclique Mediator Dei. Pour l'heure, c'est la concurrence entre les deux rites que le pape a mis en pratique.

Enfin, Marie-Alix Doutrebente a présenté le rôle du GREC, groupe de réconciliation entre catholiques, dont l’origine était fondée sur la possibilité de « faire revenir la FSSPX », avec le soutien de la nonciature. Elle a invité les traditionalistes à « sortir de leurs ghettos » pour une nécessaire réconciliation.

 

 

 

Source

 

Le Salon Beige

Le Forum Catholique

Le motu proprio en France

 

 

 

18:18 Publié dans Réflexion | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : société, femme, éducation, politique, islam | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |