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lundi, 29 mars 2010

Comment bien faire son examen de conscience en vue de la confession ?

 

 

 

 

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Un vrai chrétien a le souci constant de conserver son âme en état de grâce aux yeux de Dieu. Il sait, en effet, d’une part, que nul ne connaît ni le jour ni l’heure de sa mort et que, d’autre part, l’âme, pour être admise au bonheur parfait et éternel du Ciel, doit être entiè­rement purifiée du péché. C’est pourquoi il reçoit volontiers le sacrement de la Réconciliation.

Par ce sacrement, on obtient la rémission de tous les péchés person­nels (quelle qu’en soit la gravité) commis après le baptême. Ce pouvoir qu’avait le Christ, il l’a transmis à ses Apôtres quand, leur apparaissant après sa Résurrection, il leur a dit

 

Recevez le Saint-Esprit :

les péchés seront remis à ceux à qui vous les remettrez ;

ils seront retenus à ceux à qui vous les retiendrez

(Jean, XX, 23)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1er Commandement : " Tu adoreras Dieu seul et l’aimeras plus que tout… "

 

Omission de la prière (en particulier le matin et le soir), de la fréquentation des sacrements de la Pénitence et de l’Eucharistie… Communions ou confessions sacrilèges… Manque de respect des sacrements… Manque au jeûne avant la communion (une heure au moins)… Violation du secret de confession… Doutes volontaires contre la foi… Mise en péril de la foi par la lecture de journaux impies, par des fréquentations dangereuses… Respect humain… Manque de confiance en Dieu ou confiance présomptueuse en ses propres forces… Indifférence à l’égard de Dieu… Manque de soumission à la volonté de Dieu… Pratiques superstitieuses, spiritisme… Critiques de la religion… Adhésion à des mouvements incompatibles avec la foi catholique… Négligence dans sa formation chrétienne…

 

2ème Commandement : « Tu ne prononceras le nom de Dieu qu’avec respect… »

 

Emploi inutile du nom de Dieu… Blasphèmes, imprécations, jurons… Serments faux ou inutiles… Irrespect à l’égard des personnes et des choses consacrées à Dieu… Souhaits néfastes à l’égard de soi-même ou d’autrui… Non-accomplissement des vœux émis…

 

3ème Commandement : « Tu sanctifieras le jour du Seigneur… »

 

Omission volontaire ou sans motif de l’assistance à la Messe dominicale ou des fêtes d’obligation… Retard volontaire ou dissipation durant ces Messes… Travail fait ou ordonné sans nécessité ou permission… Recherches de distractions contraires à la sanctification du dimanche…

4ème Commandement : « Tu honoreras ton père et ta mère… »

 

 

Manque d’amour, d’affection, de respect, d’obéissance, d’assistance à l’égard des parents durant leur vie et de prière à leur intention après leur mort… Peine causée… Souhaits de mal… Disputes d’intérêt en famille… Manque de déférence et de soumission à l’égard des supérieurs…

Pour les parents à l’égard de leurs enfants : négligence dans leur éducation chrétienne ou leur pratique religieuse, mauvais exemples donnés, manque de surveillance, de soins, de disponibilité,  de conseils ou de corrections nécessaire… Dureté, injustice, sévérité excessive…

 

5ème Commandement : « Tu ne tueras point… »

 

 

Meurtre, tentative de suicide, euthanasie… Avortements, stérilisations… Souhait de mort ou de malheur à l’égard d’autrui… Vengeance, coups, blessures, torts causés à la santé, drogues, alcool, mutilations… Insultes, injures, mépris, faux rapports, haine, violences, refus de pardonner, vengeances… Indifférence à la peine d’autrui… Scandales par mauvais exemples, par conseils ou approbation silencieuse…

 

6ème et 9ème Commandements : « Tu ne feras pas d’impureté… » et « Tu n’auras pas de désir impur volontaire… »

 

 

Pensées ou désirs impurs provoqués en soi ou chez les autres… Conversations, chansons, lectures, spectacles immoraux (TV, Internet…) Flirts… Familiarités coupables… Danses lascives… Touchers indécents… Actions contraires à la chasteté, seul ou avec d’autres : masturbation, relations  charnelles en dehors du mariage, homosexualité… Tenues ou attitudes provocantes…

Pour les fiancés : Légèretés, tendresses excessivement sensuelles…  Relations prématrimoniales… Cohabitation…
Pour les époux : Atteintes coupables à la fécondité du mariage, contraception permanente ou temporaire… Limitation de l’usage du mariage aux jours inféconds sans cause sérieuse… Adultère (pensées, désirs, actions)… Liaisons… Divorce… Remariage civil… Refus injuste du droit du conjoint…

 

7ème et 10ème Commandements : « Tu ne voleras pas… » et « Tu ne désireras pas injustement le bien d’autrui… »

 

Vol (quoi ? combien ? circonstances ?), recel, objets trouvés ou empruntés et non rendus… Dommages injustes causés au prochain dans ses biens… Fraudes, manœuvres déloyales dans le travail, les affaires, le commerce, les contrats… Pots-de-vin… Coopération à des injustices… Recel d’objets volés… Négligence dans le paiement des dettes… Salaires insuffisants… Exploitation des faibles… Dommages aux biens collectifs… Désirs de vol ou d’injustices… Non-réparation de dommages causés… Non restitution… Gaspillage… Travail bâclé…

8ème Commandement : « Tu ne mentiras pas… »

 

Mensonges avec ou sans préjudice pour autrui… Médisances ou calomnies, faites ou approuvées… Faux témoignages en justice… Accusations injustes… Jugements téméraires… Rapports injustes nuisibles… Violation du secret, confié ou professionnel, des correspondances… Dissimulation, hypocrisie… Tricheries… Promesses non tenues… Refus de rectifier la vérité…

 

 

 

 

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Examen sur les commandements de l’Eglise

Tu sanctifieras les fêtes d’obligation (Noël, Ascension, Assomption, Toussaint).

Tu assisteras à la messe les dimanches et fêtes d’obligation.

Tu te confesseras au moins une fois l’an.

Tu communieras chaque année au Temps pascal.

Tu jeûneras les jours fixés par l’Église (Mercredi des Cendres et Vendredi Saint).

Tu ne mangeras pas de viande les jours fixés par l’Église (c’est-à-dire, les jours de jeûne et les vendredis de Carême).

Pour les autres vendredis de l’année, cette abstinence peut être remplacée par une autre forme de pénitence (qu’il faut alors accomplir sous peine de péché).

 

 

 

 

 

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" Que celui de vous qui est sans péché

jette le premier la pierre contre elle."

(Jean 8-7)

Examen sur les péchés capitaux

ORGUEIL : Amour-propre désordonné… Complaisance en soi-même… Egoïsme… Ambition démesurée… Vanité mondaine… Présomption… Attitudes hautaines, susceptibilité…

AVARICE : Vices contraires aux 7ème et 10ème commandements. Refus de partager, d’aider ceux qui sont dans le besoin (aumône) …

LUXURE : Vices contraires aux 6ème et 9ème commandements.

ENVIE : Jalousie du bonheur, des biens, des succès des autres ; joie de leurs malheurs, de leurs misères, de leurs revers…

GOURMANDISE : Excès dans le manger, le boire… Ivrognerie… Sensualité… Ivresse des stupéfiants…

COLÈRE : Manque de maîtrise de soi, emportements, rancunes, ressentiment, murmures, bouderie, brusquerie, grossièreté, cruauté…

PARESSE : Dans le lever, le travail, les prières… Oisiveté… Fuite systématique des efforts…

 

 

 

 

 

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Examen sur les devoirs d’état

1. Devoirs personnels de chrétiens :

Quelle importance ai-je attaché à ma vie chrétienne, au milieu de toutes mes occupations ?

A-t-elle la première place ? Y a-t-il dans ma vie une cohérence entre ma foi et mes œuvres ?

Est-ce que je crois à la présence et à l’action du Seigneur dans le monde et dans ma vie de chaque jour ?

Ai-je cherché à mieux connaître sa pensée et sa volonté en face des événements, en face des autres, et de mes problèmes personnels ? Suis-je fidèle à la vocation que Dieu m’a envoyée ?

Ai-je cherché à grandir dans la foi, à approfondir ma connaissance du Seigneur par la lecture de l’Évangile et du Catéchisme, ou par tout autre moyen mis à ma disposition : retraites, cours, prédications… ?

Ai-je eu peur de témoigner de ma foi par lâcheté, respect humain ? N’ai-je pas cédé aux doutes, à l’inquiétude, à l’angoisse, au désespoir ?

Ai-je compté sur le Seigneur dans les difficultés et dans les tentations ?

Est-ce que je vis dans l’attente de la vie éternelle ?

Ai-je prié ? Régulièrement ? Avec mon cœur ? Avec toute ma vie ?

Ai-je pris part à la Sainte Messe quand l’Église me le demande ? Y ai-je participé de mon mieux ?

Ai-je vécu le dimanche comme un jour de prière et de joie ? N’ai-je pas accom­pli des travaux qui ne sont pas conformes à cet esprit ?

Ai-je fait quelque chose pour aider la mission d’évangélisation de l’Église ? Pour ramener mes connaissances à la vraie foi ?

N’ai-je pas refusé par souci de ma tranquillité ou par égoïsme de m’engager dans un mouvement d’Église ?

Ai-je collaboré loyalement avec les prêtres de l’Église ? Les ai-je aidé autant que je pouvais ?

 



2. Devoirs envers le prochain :

 

Est-ce que j’aime le prochain d’un amour vrai et efficace ?

La misère, les souffrances des autres sont-elles pour moi une préoccupation ? Ai-je fait mon possible pour les soulager ?

Ai-je cherché à comprendre les autres ? Ai-je cherché à les aider en mettant à leur disposition mon amitié, mon temps, mes biens ?

N’ai-je jamais blessé les autres par mes paroles, mes gestes ?

Ai-je risqué de porter atteinte à la vie des autres ou à la mienne, par des imprudences dans le travail, le sport ou sur la route ?

En quoi ai-je pu trahir l’amour des autres : indifférence, oubli des autres, mise à l’écart de certains, mauvais caractère, volonté d’avoir raison à tout prix, jalousie, envie, désir de vengeance, mépris, jugement téméraire, haine, raillerie, médisance, calomnie, secrets révélés, achats ou ventes à des prix injustes, dettes impayées, choses non rendues, gaspillage ou détérioration des biens collectifs, mauvais exemple, scandale d’autant plus grand qu’il vient d’un témoin du Christ, refus de pardonner.

 

 

3. Devoirs familiaux :

Enfants :

 

Ai-je vraiment aimé mes parents, en évitant d’augmenter leurs difficultés, en leur apportant mon concours, en leur manifestant mon affection ?

Ai-je respecté mes parents ? En leur parlant avec déférence, en ne les jugeant pas sans les comprendre ? Ai-je respecté l’autorité de mes parents en écoutant leurs conseils, leurs ordres et en les exécutant de mon mieux ?

N’ai-je pas gêné l’atmosphère familiale par de la mauvaise humeur, de la bouderie, de la révolte ? Est-ce que j’aide de mon mieux mes parents âgés quand ils sont dans la gêne, ou malades ou isolés ?

Est-ce que je cherche à bien m’entendre avec tous les membres de ma famille ?


Personnes mariées :

Suis-je fidèle à l’amour promis le jour du mariage ? Ai-je cherché à développer cet amour, à me donner sans réserve et à me sacrifier ?

Ai-je souci des désirs, des goûts, des difficultés de mon époux ou de mon épouse ?

N’ai-je pas négligé mon foyer ? Ai-je le souci de penser à deux les problèmes de ma famille ?

N’ai-je pas gâché notre amour en ne maîtrisant pas suffisamment les défauts de mon caractère ?

N’ai-je pas recherché les joies du mariage par simple égoïsme ?

La communion des cœurs et des esprits l’emporte-t-elle et anime-t-elle celle des corps ?

N’ai-je pas par égoïsme refusé d’avoir des enfants ? Ai-je dans ce but utilisé des moyens défendus ?

Est-ce que j’apporte toute l’attention voulue à l’éducation de mes enfants ?

Est-ce que je cherche à les connaître, à les comprendre, à découvrir leurs goûts, leur vocation, à suivre leur évolution quand ils grandissent ?

Ai-je pensé à leur donner le moyen d’exercer leur liberté quand ils grandissent ?

Mon attitude envers eux ne manque-t-elle pas de fermeté ou au contraire d’affection et de confiance ?

Est-ce que je leur donne le bon exemple ?

Ai-je cherché à les éduquer religieusement ? Leur ai-je donné le sens de la prière ?

Ai-je cherché à garder au foyer le sens du jour du Seigneur ? Ai-je aidé mes enfants à préparer leur messe ?

Ai-je considéré comme un honneur et un devoir de donner à Dieu des prêtres, des religieuses ?

Notre foyer est-il accueillant pour les autres ?

 

4. Devoirs professionnels :


Enfants :

 

Ai-je manqué l’école par ma faute ?

Ai-je mal étudié mes leçons, mal fait mes devoirs ?

Ai-je triché en classe (copié, soufflé) ?

 

Adultes :

 

Ai-je négligé mon travail ?

Ai-je conscience des responsabilités qu’engage ma situation, mon rôle ?

Quelle est mon attitude à l’égard de ceux qui me dirigent ? N’ai-je pas cherché, par méchanceté ou jalousie, à miner leur autorité ?

Quelle est mon attitude vis à vis de ceux qui travaillent avec moi ? N’ai-je pas tendance à me décharger sur les autres de ma tâche ? Est-ce que je sais les aider, les soutenir, entretenir avec eux des relations de bonne camaraderie ?

Ai-je pris ma place dans les organisations professionnelles ?

Quelle est mon attitude vis à vis de ceux que je commande ou que j’emploie ? Est-ce que je les rétribue conformément à la justice ? Les ai-je traité humainement, en respectant leur dignité d’hommes ? Ne leur ai-je pas confié des tâches au-dessus de leurs forces ? Leur ai-je accordé le repos auquel ils ont droit et dont ils ont besoin ?



5. Devoirs civiques :

 

Ai-je rempli mes devoirs de chrétien dans la société ?

Ai-je cherché à m’informer le mieux possible pour comprendre les problèmes sociaux et économiques ? A découvrir les solutions justes et efficaces ?

Ai-je le souci de tenir ma place dans la vie de la cité ou de la nation pour lui donner une meilleure orientation ? Ai-je su accepter les charges municipales ou autres en les envisageant comme un service ?

Ai-je choisi mes représentants en fonction de leur aptitude à promouvoir le bien commun et la loi divine plutôt qu’en fonction de leur aptitude à défendre mes intérêts ?

Ai-je fait mon possible pour faire changer les lois injustes (Avortements, divorce, euthanasie, pacs, etc.) ?

Source


SALVE REGINA

 

Pour approfondir ce sujet

 

Catholique.org

 

 

 

17:15 Publié dans Réflexion | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : éducation, famille, femme, femmes, enfants | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

jeudi, 03 septembre 2009

Le don de sagesse pour les scolaires

 

 

 

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A l'occasion de la rentrée des classes, le pape Benoît XVI a déclaré :

"Frères et soeurs, chers jeunes, ces jours-ci commence la nouvelle année scolaire. Implorons du Saint-Esprit ses précieux dons, spécialement la sagesse véritable".







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08:20 Publié dans Benoît XVI | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : education, enfants, actualité, benoît xvi | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

jeudi, 11 juin 2009

La méthode Montessori dans les écoles catholiques de Sydney

 

 

 

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Maria Montessori (1870-1952)

 

 

 

Les méthodes d'enseignement sont capitales pour l'éducation des enfants et l'élaboration de leur esprit et de leur culture, le développement de leur intelligence et de leur mémoire et l'équilibre de leur vie. Toute méthode éducative repose sur la vision que l'on a de l'enfant. Aussi est-il très intéressant de noter cette décision des écoles catholiques de Sydney de retenir la méthode Montessori comme devant être appliquée dans leurs établissements.


Cette dépêche un peu longue contient néanmoins tous les éléments aidant à comprendre ce qu'est cette méthode et les raisons qui ont motivé son choix :

"Les écoles catholiques de Sydney choisissent la "Méthode Montessori": la note méthodologique didactique et éducative issue de la pédagogue italienne Maria Montessori (1870-1952) a été adoptée dans 20 écoles élémentaires de Sydney, et sera progressivement adoptée dans tous les jardins d'enfants, maternelles et écoles élémentaires catholiques. C'est ce que communique l'Eglise locale à l'Agence Fides, spécifiant que les 113 instituts pour l'enfance existant dans l'archidiocèse l'adopteront d'ici 2012. C'est l'Eglise locale qui en a fait le choix, après avoir entrevu dans la Méthode Montessori un parcours d'apprentissage facilitant la formation et la croissance des enfants, compatible avec leur formation humaine et chrétienne.

 

 

 

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« C'est une approche très importante -explique Dan White, directeur des écoles catholiques de l'Archidiocèse- et ce sera une révolution pour l'enseignement des enfants. Peut-être dans le passé l'avons-nous un peu négligé : par ce choix, nous entendons mettre de nouveau au centre la figure de l'enfant, son autonomie, la croissance de ses capacités intellectuelles, cognitives et manuelles.
Dans la Méthode Montessori, l'enfant est considéré comme un être spirituel, plein de ressources. Les instruments didactiques utilisés pour l'apprentissage et la croissance seront des paroles, des actions, des jeux, des chansons et des représentations visuelles ». De même le rôle des enseignants changera, ils acquerront de nouvelles stimulations et aptitudes professionnelles.

La pensée pédagogique de Maria Montessori identifie l'enfant comme un « être complet, capable de développer des énergies créatrices et possesseur de dispositions morales, comme l'amour, que l'adulte a désormais comprimé à l'intérieur de lui, les rendant inactives ». Un principe fondamental est la liberté de l'élève, puisque seule la liberté favorise la créativité de l'enfant, déjà présente dans sa nature. De la liberté doit émerger la discipline, que l'enfant apprend comme un bagage qui lui restera toute la vie. La Méthode Montessori est utilisée dans de nombreuses écoles pour l'enfance en Italie, en Europe et dans d'autres pays du monde".



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La plupart des écoles hors-contrat en France s'inspire de cette méthode. Il est en plus reconnu qu'il est nécessaire d'appliquer une pédagogie sensorielle, dont la plus connue est la méthode Montessori. Celle-ci a connu un développement particulier avec la prolongation catholique que lui a appliqué madame  Hélène Lubienska de Lenval à qui nous devons en outre les fameuses dictées muettes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour aller plus loin :

 

 

Projet :

 

L’association des écoles Montessori de la région Rhône-Alpes et de Suisse Soutenue par les parents d’élèves Projette d’ouvrir un collège Montessori à la rentrée 2010 Sur le site de Belmont-Luthézieu

 

 



Source


Le salon Beige

 

 

 

 

22:31 Publié dans Education chrétienne, Famille, Réflexion | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : ecole, famille, éducation, réflexion, société | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

lundi, 29 septembre 2008

Colloque sur le Motu Proprio

 

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Ce colloque sur l’application du Motu Proprio Summorum Pontificum en France a réuni un peu plus de quatre-cents personne au Palais des Congrès de Versailles. Deux tables rondes se sont suivies. Les interventions étaient entrecoupées par les témoignages de responsables de groupes de fidèles dans les cadres paroissiaux. Je me permets de vous proposer les quelques notes que j'ai prises rapidement, sans en faire de commentaire :

Les responsables ont pris la parole, insistant sur l’indépendance de la session par rapport aux communautés religieuses.

Le Père Olivier Leborgne, vicaire général du diocèse de Versailles, a manifesté « l’intérêt » de son évêque absent, s’excusant dans le même temps de ne pouvoir rester plus longtemps. Il a insisté sur le fait que son diocèse avait été généreux bien avant la promulgation du Motu Proprio en permettant l’usage des anciens livres en trois endroits. Il a ensuite cité les nouvelles implantations comme Rolleboise, n’hésitant pas à parler de la demande d’un groupe de fidèles de la FSSPX souhaitant « revenir dans l’Église »… Au total, ce sont, d’après lui, quinze messes traditionnelles qui sont célébrées sous la houlette de Mgr Aumonier. Condamnant au passage « l’esprit mondain » et les « groupes de pression », il a proposé une lecture minimale du Motu Proprio pour donner une définition du « groupe stable ». Il a enfin légitimé le biritualisme des prêtres diocésains qu’il privilégie à l’arrivée de communautés dites traditionalistes.

Prenant la parole, Daniel Hamiche a transposé le cas de la messe traditionnelle aux règles commerciales, expliquant que, s’il n’y avait pas d’offre, il était difficile d’avoir une demande. Il a même résumé en parlant d’inexistence de l’offre en bien des endroits. Encore faut-il proposer cette messe aux fidèles, expliquait-il. Abordant le cas de sa chapelle du XIVe arrondissement, il a été assez explicite en manifestant son impression d’avoir été relégué et en baptisant cette chapelle Saint-Paul de « Saint-Paul hors les Murs », un lieu de culte desservi par dix prêtres dont l’enthousiasme devait sans doute refléter celui de l’autorité archidiocésaine. Cette messe, supprimée pour quatorze dimanches, doit reprendre au mois d’octobre, en l’église Notre-Dame-du-Travail. Mais rien n’est prévu pour les solennités tombant en semaine et un dimanche sur quatre, la messe sera célébrée selon le NOM en grégorien. Reprenant à son compte la parabole du fils prodigue, il a exprimé son étonnement de voir là un père qui se contentait de tuer le veau gras aux trois quarts.

Le Père Aybram, curé doyen de Saint-Cloud, a commencé son exposé en relevant des éléments du discours du pape aux évêques qu’il a lui-même entendu à Lourdes. Il a cité : « L’indispensable pacification des esprits », « Nul n’est de trop dans l’Église » qui s’applique, selon lui, « à tous les baptisés catholiques » (sic). Il a dit faire fi des provocateurs d’où qu’ils viennent et a donné pour conseil de savoir garder de l’humour dans ces affaires d’application du Motu Proprio. Montrant assez habilement comment il défendait le VOM auprès de ses propres amis (silence de la liturgie, « dos au peuple »), il a immédiatement défendu le fait que les deux formes sont traditionnelles. Cette expression a été relevée par son confrère Schubert. Il a insisté sur le fait que la liturgie devait être facteur d’unité et ne pas être instrumentalisée.

Christophe Geffroy, de la Nef, a, quand à lui, pris le parti de commenter le Motu Proprio insistant sur la paix liturgique que le texte préconisait. Il a rappelé l’ostracisme qui a prévalu par le passé, en raison, entre autres, de ceux qui critiquaient le pape ou les évêques et il a développé sur l’herméneutique de la continuité. Il ne doit pas y avoir de « rupture » liturgique, selon lui, et si le cardinal Ratzinger a parlé jadis de « liturgie fabriquée », c’est que les choses étaient un peu compliquées dans l’esprit du pape. Il a invité à demander l’ancien missel en raison de la richesse qu’il pouvait apporter et surtout pas en raison de la déficience du nouveau. Il pense que désormais une nouvelle génération s’est levée, étrangère à ce qui seraient de simples « querelles » du passé. Il prône très explicitement un biritualisme actif où l’ignorance entre les deux messes doit être bannie. De leur côté, les évêques doivent comprendre que les jeunes traditionalistes sont une chance. Il plaçait alors la difficulté que représentait les traditionalistes au niveau de la difficulté à intégrer les charismatiques. Enfin, il a lancé un appel à maintenir le cadre des paroisses géographiques reprochant aux seuls traditionalistes de s’en affranchir à la faveur de paroisses d’élections. Il a terminé en lançant un appel urgent à l’évangélisation appuyé sur l’amour par chacun, avec ses spécificités.

L’abbé Schubert, curé de la paroisse Saint-Germain-l’Auxerrois, a fait de la diversité le maître mot de son intervention. Il a pris à son compte l’incompréhension du cardinal Lustiger de concéder l’ancien missel car, selon lui, il n’y avait pas d’utilité à revenir à une ancienne liturgie si ce n’est pour plaire à une minorité. Selon lui, Mgr Aumonier, formé à cette école, est dans cette ligne d’esprit. Il a demandé à ne pas chercher les responsables de l’état de fait actuel en se disant attaché à la pacification des esprit. Proposant une lecture très minimale du discours de Benoît XVI aux évêques, il a défendu – sous les sifflements – la possibilité de refuser certaines demandes à l’appui d’arguments relatifs à l’organisation des paroisses.

Luc Perrin a pris la parole en lisant la préface de la réédition du Fortescue par le cardinal Castrillon Hoyos qui expliquait récemment que le Motu Proprio clarifiait de manière définitive le fait que les rites de 1962 n’avaient jamais été abrogés. Selon le cardinal, ces livres devaient même être proposés à tous les fidèles, et pas uniquement à quelques-uns les réclamant. Une réponse aux interrogations a été, selon lui, donnée à Lourdes par le pape qui appelait les évêques à répondre avec amour en appliquant le droit et en se montrant bien généreux. Luc Perrin n’a pas hésité à mentionner le cas d’Amiens où les fidèles disent encore la messe à l’extérieur. Certes, il l’a reconnu, le poids de l’histoire est important. Il a rappelé l’existence du texte de 1974 abolissant de fait l’ancien rite. Par conséquent, entre 1974 et 1984, il n’y avait ni le droit, ni l’amour que préconisaient aujourd’hui certains. Il en a déduit que la résistance des fidèles et de certains clercs s’en trouvait justifiée par l’existence d’un déni de droit. Il a terminé en présentant le cas exemplaire de l’archevêché de Chicago tenu par le cardinal George qui développe la Tradition dans son diocèse. Sa conclusion s’est déroulée en trois points. D’abord, que cesse l’enseignement du mépris et de l’histoire. Ensuite que l’on se souvienne des deux figures sacerdotales, Padre Pio et Don José Escriva qui, pourtant charitables, ont toujours refusé de célébrer le NOM. Enfin, il a mentionné avec intérêt l’interview du cardinal Barbarin préconisant un bilan de la réforme liturgique. Il fut largement ovationné.

Le temps a obligé à réduire la durée des interventions…

Le Père Lelong a présenté rapidement le dialogue qu’il avait entrepris au cours de sa vie avec les autres religions. Pour sa génération, Vatican II est apparu comme un événement important et bénéfique. Il a cependant confié avoir été choqué que, dans une Église où les discussions étaient accordées à tous, même aux sans-papiers, les traditionalistes étaient les seuls à ne pas bénéficier de cette faveur. Introduisant le rôle du GREC, il a critiqué le rôle des évêques qui ne font pas ce qui est en leur pouvoir pour favoriser la réconciliation entre tous les catholiques et il a lancé à Mgr Fellay un appel afin de réexaminer sa position pour que la FSSPX qui a beaucoup à apporter reprenne sa place dans l’Église catholique.

Le Père Gabriel Diaz Patri, de rite byzantin mais de nationalité argentine, a établi un rapide panorama de l’application du Motu Proprio à l’étranger. Il a abordé le cas de l’Espagne où l’ICRSP est présent, où une communauté contemplative près de Barcelone s’apprête à essaimer. Il a également cité les cas de l’Angleterre et de l’Allemagne dont les états religieux respectifs sont détaillés dans certaines revues dont il a cité les références. Il a parlé enfin de l’Italie en abordant le grand congrès romain de la semaine passée où Mgr Perl est intervenu en compagnie des PP. Bux et Lang. Pour lui, il y a un changement d’atmosphère dans l’Église, mais pas encore de climat. Il a aussi validé l’idée d’une complémentarité des deux rites et non une concurrence.

Philippe Maxence, de l’Homme Nouveau, a, en quelques mots, et à partir de son témoignage personnel, insisté sur certains points précis, sur la nécessité de saluer le texte pontifical qui permettait à des fidèles de retrouver ce missel, trésor de l’Église, sur le fait que l’ancienne messe devait redevenir le bien commun de tous les Chrétiens. Il a enfin tordu le coup à un certain nombre de clichés, les liens entre ce rite et l’extrême droite ou la bourgeoisie.

L’abbé Barthe a abordé le cas de la réforme de la réforme qui est, au fond, le grand chantier de Benoît XVI et dont le Motu Proprio n’est que l’étape actuelle. Selon lui, le NOM est facilement réformable tandis que le VOM est intrinsèquement réformant, voire réformateur. Il s’agit pour le pape de retrouver l’esprit même de la liturgie, ainsi que le préconisait l’encyclique Mediator Dei. Pour l'heure, c'est la concurrence entre les deux rites que le pape a mis en pratique.

Enfin, Marie-Alix Doutrebente a présenté le rôle du GREC, groupe de réconciliation entre catholiques, dont l’origine était fondée sur la possibilité de « faire revenir la FSSPX », avec le soutien de la nonciature. Elle a invité les traditionalistes à « sortir de leurs ghettos » pour une nécessaire réconciliation.

 

 

 

Source

 

Le Salon Beige

Le Forum Catholique

Le motu proprio en France

 

 

 

18:18 Publié dans Réflexion | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : société, femme, éducation, politique, islam | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

jeudi, 22 mai 2008

Saint Bruno

 
 
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Bruno est né à Cologne, en Allemagne, d'une famille de haut rang dont le nom est inconnu, probablement un peu avant 1030. Il est d'abord chanoine dans sa ville natale qu'il quitte assez jeune pour continuer ses études à Reims, ville réputée à l'époque pour son école « cathédrale ». Pendant une trentaine d'années, Bruno demeure à Reims. En 1057, l'archevêque de Reims, Gervais de Belleme, lui confie en remplacement d'Herman, la direction de l'école dont il avait été l'élève. Il y enseigne les arts libéraux et la théologie. Bruno exerce cette charge pendant 20 ans. Après sa mort en 1101, les titres funèbres recueillis par toute l'Europe font écho à la lettre circulaire rédigée par ses compagnons de Calabre, portée par un messager charger de diffuser la nouvelle. On lui attribue sagesse, douceur et science.

 

 

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L'archevêque chassé 

 

 

L'archevêque de Reims, Gervais, meurt en 1067 et est remplacé par un homme sans scrupules, Manassès de Gournay. Celui-ci est plus préoccupé par les biens matériels que par sa charge d'archevêque. Voulant avoir, malgré tout, l'estime du clergé, il nomme Bruno chancelier de la cathédrale et directeur de toutes les écoles de Reims. L'attitude de Manassès devient de plus en plus insupportable, à tel point qu'un concile réuni à Lyon en février 1080, prononce sa déposition. Cette sentence est confirmée par le pape Grégoire VII qui ordonne au clergé de Reims de chasser l'indigne archevêque et d'en élire un nouveau à sa place.

De nombreuses personnes pensent alors à l'intègre Bruno pour remplacer Manassès de Gournay sur le siège archiépiscopal de Reims. Mais celui-ci a d'autres projets en tête, ayant formé le dessein de se retirer dans la prière avec quelques amis. Il refuse donc le siège qui avait été naguère celui de saint Rémi met de l'ordre dans ses affaires et donne tous ses biens aux pauvres. En 1083, avec deux amis, il se rend en Bourgogne , où saint Robert de Molesmes lui ayant remit un ermitage, il s'y retire un moment. C'est là qu'il se sent attiré par une vie d'ermite propice à la recherche de Dieu.

 

 

 

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Le fondateur de l'ermitage de Chartreuse

 

 

Saint Hugues de Châteauneuf, l'évêque de Grenoble lui suggère de s'installer dans la solitude sauvage du Massif de Chartreuse où il resta 6 ans.

Bientôt s'y élève un monastère dont les moines vivent isolés dans des demeures individuelles, y menant une existence austère et laborieuse, ne se réunissant que pour l'office. Ils n'ont pas l'intention de former un ordre.

En 1091, Bruno est appelé à Rome par le pape Urbain II, un de ses anciens élèves de Reims, qui sollicite ses conseils sur les réformes à entreprendre dans l'Eglise. Mais Bruno ne pense qu'à reprendre sa vie d'ermite. En 1092, il part en Calabre où il fonde d'autres ermitages et se retire dans l'un d'eux, Santa Maria del Bosco, secondé par son bras droit Lanuin et avec l'accord du comte Roger 1er de Sicile qui fait don de terres à la nouvelle fondation calabraise.

La rencontre miraculeuse de Roger en train de chasser et de Bruno en prière est une légende tardive. De même, le diplôme de fondation octroyé par Roger est un faux selon une majorité d'historiens. A l'ermitage de Sainte-Marie est bientôt associé, un monastère de vie cénobitique.

Bruno meurt au monastère de Santo Stefano del Bosco neuf ans plus tard, le 6 octobre 1101.

Dès les dernières décennies du XIe siècle, l'ensemble du complexe monastique passe à l'ordre de Cîteaux, puis tombe en décadence. Il faut attendre le début du XVIe siècle pour que les chartreux viennent relever les lieux et fonder la chartreuse de Santo Stefano del Bosco. Avant cette date, le site de Calabre n'entretient aucun lien institutionnel avec les monastères brunoniens de Calabre.

L'ordre cartusien s'est édifié à partir de son exemple et des Coutumes consignées par le prieur Guignes, cinquième successeur de Bruno à la Grande-Chartreuse, vers 1125.

 

 


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Canonisation  

 

 

Le fondateur des Chartreux n'a jamais été ni canonisé, ni béatifié. Au début du XVIe siècle, à l'occasion de l'installation des Chartreux sur le site de l'ermitage de Calabre où Bruno était mort, l'Ordre obtint oralement du pape l'autorisation de célébrer le culte de son fondateur, dont les restes venaient d'être retrouvés dans l'église de l'ermitage.

Aucune bulle ou document pontifical conservé ne vient attester cette autorisation annoncée à l'Ordre par le Révérend Père Dom François Dupuis, auteur d'une vie de saint Bruno. L'approbation tacite de l'Eglise, puis son inscription au calendrier liturgique universel, à l'occasion des réformes du concile de Trente, en constitue une confirmation équivalente. C'est pourquoi les canonistes parlent à son sujet de "canonisation équipollente".



 
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Source 
 
Wikipédia

Saint Bruno 

 
 

12:14 Publié dans Histoire, Saint | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : culture, politique, famille, éducation, vive le vie, femme | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |