lundi, 08 décembre 2008
Immaculée Conception de la Très Sainte Vierge
"Vous êtes Celle qui a ennobli l'Humaine Nature..."
Dante
Saint Curé d'Ars
"La Sainte Vierge est comme une mère qui a beaucoup d'enfants . Elle est continuellement occupée à aller de l'un à l'autre ! On entre pas dans une maison sans parler au potier . Et bien Marie est la portière du Ciel "
"Il suffit seulement de se tourner vers elle pour être exaucé."
"Plus nous sommes pécheurs, et plus elle a de tendresse et de compassion pour nous. L'enfant qui a couté le plus de larmes à sa mère est le plus cher à son coeur."
"La Sainte Vierge est si bonne qu'elle nous traite toujours avec amour et ne nous punit jamais."
"La Sainte Vierge est comme une mère qui a beaucoup d'enfants . elle est continuellement occupée à aller de l'un à l'autre!"
"Ce qui doit nous engager à nous adresser à elle avec confiance, c'est qu'elle est toujours attentive"
Saint Louis Grignon de Montfort
«Si tu pries , ce sera en Marie , si tu reçoit Jesus par la sainte communion , tu le mettras en Marie pour qu'il s'y compaise , si tu agis , ce sera en Marie et partout et en tout , tu prononceras des actes de renoncements à toi même . Il faut n'aller jamais à notre seigneur que par son intercession et son crédit auprés de Lui , ne se trouvant jamais seul pour le prier «C'est ce qui s'est passé au cénacle quand Marie a joint sa supplication à celle des disciples , devenant ainsi le modèle de l'Eglise en prière : l'Esprit a mis le feu à l'Eglise et au monde en les portant au plus haut degrés d'incandescence»
«Tôt ou tard, la Tres Sainte Vierge aura plus d'enfants , de serviteurs que jamais , et, par ce moyen Jesus Christ , régneura dans les coeurs plus que jamais"
"Dieu veut que sa Sainte Mère soit à present plus connue,plus aimée, plus honorée que jamais Elle n'a été" .
Ce qui arrivera si nous entrons, avec la grâce, dans la lumière de Saint Esprit. Pour mors, nous verrons clairement cette belle Etoile de la mer et nous arriverons à bon port, malgré les tempêtes et les pirates, en suivant sa conduite; nous connaîtrons les grandeurs de cette Souveraine et nous nous consacrerons entièrement à son service, comme ses sujets et ses esclaves d'Amour; nous éprouverons ses douceurs et ses bontés maternelles, et nous l'aimerons tendrement comme ses enfants bien -aimés.
Nous connaîtrons les miséricordes dont Elle est pleine et les besoins que nous avons de son secours et nous aurons recours à Elle en toutes choses comme notre chére avocate et médiatrice auprés de Jésus-Christ ; nous saurons qu'Elle est le moyen le plus assuré, le plus aisé, le plus court et le plus parfait pour aller à Jésus-Christ et nous lnous livrerons à Elle corps et âme, sans partage, pour être à Jésus-Christ de même et nous deviendrons ensemble le feu brûlant qui mettra le feu de l'Amour divin partout"
"C'est par la Sainte vierge Marie que Jésus Christ est venu au monde et c'est auusi par Elle qu'Il doit régner dans le monde "
"La Divine Marie a été inconnue jusqu'ici et c'est une des raisons pour laquelles Jésus Christ n'est point connu comme il doit l'être ? Si donc , il est certain, la connaissance et le règne de Jésus Christ arrivent dans le monde, ce ne sera qu'une suite nécessaire de la connaissance et du régne de la Trés Sainte Vierge Marie , qui l'a mis au monde la première fois et le fera éclater la seconde"
"Dieu a voulu commencer et achever ses plus grands ouvrages par la Sainte Vierge"
"Comme dans la génération natuelle et corporelle, il y a un père et une mère , de même dans la génération surnaturelle et spirituelle, il y a un père qui est Dieu et une mère qui est Marie. Tous les vrais enfants de Dieu ont Dieu pour Père et Marie pour Mère; et qui n'a pas Marie pour mère , n'a pas Dieu pour Père"
" Quand le Saint-Esprit , son Epoux, la trouve dans une âme, Il y vole, Il y entre pleinement, Il se communique à cette âme abondament ........"
C'est par Marie que le salut du monde à commencé et c'est par Marie qu'il doit être consommé"
"Dieu veut que Sa Sainte Mère soit à présent plus connue, plus aimée, plus honoréé que jamais Elle n'a été , car Elle est le moyen le plus assuré, le plus aisé, le plus court et le plus parfait pour aller à Jésus Christ"
"Pour que votre règne arrive Seigneur, qu'arrive le règne de Marie"
Sainte Thérese de l'Enfant Jésus
Quand on a prié la Sainte Vierge et qu'Elle ne nous exauce pas, c'est un signe qu'Elle ne veut pas. Alors, il faut la laisser faire à son idée et ne pas se tourmenter.
"Jamais la Sainte Vierge ne manque de me protéger aussitôt que je l'invoque. S'il me survient une inquiétude, un embarras, bien vite je me tourne vers elle, et toujours, comme la plus tendre des Mères, elle se charge de mes intérêts.
"J'ai beau m'efforcer de méditer les mystères du Rosaire, je n'arrive pas à fixer mon esprit. Longtemps, je me suis désolée de ce manque de dévotion qui m'étonnait, car j'aime tant la Sainte Vierge qu'il devrait m'être facile de faire des prières en son honneur , des prières qui lui sont agréables. Maintenant , je me désole moins, je pense que la Reine des cieux, étant ma Mère, doit voir ma bonne volonté et qu'elle s'en contente...Quelquefois, lorsque mon esprit est dans un sécheresse qu'il m'est impossible d'en tirer une pensée pour m'unir au bon Dieu, je récite très lentement un "Notre Père" et puis, la Salutation Angélique"
Sainte Bernadette
"J'ai une grande confiance envers Elle ..." Elle recommandait le chapelet : "Vous ne le ferez jamais en vain"
Le soir, quand vous allez prendre votre repos, prenez votre chapelet, Endormez vous en le récitant, vous ferez comme les petits enfants qui s'endorment en disant "maman , maman"
A quelq'un, impatient d'être exaucé:" Oh la Sainte Vierge veut qu'on la prie longtemps!"
"Je considère que c'est la Sainte Vierge qui me donne Jésus. Je le reçois, je lui parle et il me parle."
Le Père Kolbe
"Si quelqu'un veut grandir en perfection, il n'avance pas seul mais il a besoin d'un guide. Il est donc normal, pour s'élever vers Dieu, de le faire par Marie, et avec Marie. Les saints qui se sont sanctifiés très rapidement sont ceux qui étaint très ardents pour glorifier Marie. Et nous qui, en face d'eux, sommes très pauvres, nous devons toujours avancer avec Marie sur le chemin de la perfection.
"Permettons à la Vierge Marie de nous conduire, c'est alors que nous serons meilleurs et que nous lui ressemblerons."
La prière est un moyen méconnu; c'est pourtant le plus puissant pour établir la paix de l'âme, pour lui donner le bonheur et l'enflammer de l'amour de Dieu . La prière faît renaître le monde. La prière est une condition indispensable pour le renouveau et la vie des âmes.
"Une brève invocation, pendant le travail, est la meilleure prière, et cela est bien pratique car on s'unit constament et d'une façon toujours plus étroite à l'Immaculée, comme l'instrument dans la main de la maîtresse et ainsi nous obtenons la grâce de l'illumination de l'intelligence (pour connaître sa volonté) et la puissance de la volonté ( pour l'acquérir)
"Je vous dis à tous et à chacun en particulier, en son nom, elle vous aime, chacun de vous. Elle vous aime beaucoup . elle vous aime en tout moment, sans aucune exception. C'est cela que je vous répète en son nom."
Saint Bernard
" Dans le péril, l'angoisse, le doute, pensez à Marie, invoquer Marie.
Que son nom ne quitte pas vos lèvres ni vos coeurs. Et pour obtenir son intercession, ne vous détournez pas de son exemple. En la suivant, vous ne vous égarerez pas, en la suppliant, vous ne connaîtrez pas le désespoir, en pensant à elle, vous éviterez toute erreur. Si elle vous soutient, vous ne tomberez pas; si elle vous protège, vous n'aurez rien à craindre; sous sa conduite, vous ignorez la fatigue. Grâce à sa faveur, vous atteindrez le but.
Source
Illustration
L'Immaculée Conception
Francisco de Zurbaran
XVIIe.
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lundi, 29 septembre 2008
Colloque sur le Motu Proprio
Ce colloque sur l’application du Motu Proprio Summorum Pontificum en France a réuni un peu plus de quatre-cents personne au Palais des Congrès de Versailles. Deux tables rondes se sont suivies. Les interventions étaient entrecoupées par les témoignages de responsables de groupes de fidèles dans les cadres paroissiaux. Je me permets de vous proposer les quelques notes que j'ai prises rapidement, sans en faire de commentaire :
Les responsables ont pris la parole, insistant sur l’indépendance de la session par rapport aux communautés religieuses.
Le Père Olivier Leborgne, vicaire général du diocèse de Versailles, a manifesté « l’intérêt » de son évêque absent, s’excusant dans le même temps de ne pouvoir rester plus longtemps. Il a insisté sur le fait que son diocèse avait été généreux bien avant la promulgation du Motu Proprio en permettant l’usage des anciens livres en trois endroits. Il a ensuite cité les nouvelles implantations comme Rolleboise, n’hésitant pas à parler de la demande d’un groupe de fidèles de la FSSPX souhaitant « revenir dans l’Église »… Au total, ce sont, d’après lui, quinze messes traditionnelles qui sont célébrées sous la houlette de Mgr Aumonier. Condamnant au passage « l’esprit mondain » et les « groupes de pression », il a proposé une lecture minimale du Motu Proprio pour donner une définition du « groupe stable ». Il a enfin légitimé le biritualisme des prêtres diocésains qu’il privilégie à l’arrivée de communautés dites traditionalistes.
Prenant la parole, Daniel Hamiche a transposé le cas de la messe traditionnelle aux règles commerciales, expliquant que, s’il n’y avait pas d’offre, il était difficile d’avoir une demande. Il a même résumé en parlant d’inexistence de l’offre en bien des endroits. Encore faut-il proposer cette messe aux fidèles, expliquait-il. Abordant le cas de sa chapelle du XIVe arrondissement, il a été assez explicite en manifestant son impression d’avoir été relégué et en baptisant cette chapelle Saint-Paul de « Saint-Paul hors les Murs », un lieu de culte desservi par dix prêtres dont l’enthousiasme devait sans doute refléter celui de l’autorité archidiocésaine. Cette messe, supprimée pour quatorze dimanches, doit reprendre au mois d’octobre, en l’église Notre-Dame-du-Travail. Mais rien n’est prévu pour les solennités tombant en semaine et un dimanche sur quatre, la messe sera célébrée selon le NOM en grégorien. Reprenant à son compte la parabole du fils prodigue, il a exprimé son étonnement de voir là un père qui se contentait de tuer le veau gras aux trois quarts.
Le Père Aybram, curé doyen de Saint-Cloud, a commencé son exposé en relevant des éléments du discours du pape aux évêques qu’il a lui-même entendu à Lourdes. Il a cité : « L’indispensable pacification des esprits », « Nul n’est de trop dans l’Église » qui s’applique, selon lui, « à tous les baptisés catholiques » (sic). Il a dit faire fi des provocateurs d’où qu’ils viennent et a donné pour conseil de savoir garder de l’humour dans ces affaires d’application du Motu Proprio. Montrant assez habilement comment il défendait le VOM auprès de ses propres amis (silence de la liturgie, « dos au peuple »), il a immédiatement défendu le fait que les deux formes sont traditionnelles. Cette expression a été relevée par son confrère Schubert. Il a insisté sur le fait que la liturgie devait être facteur d’unité et ne pas être instrumentalisée.
Christophe Geffroy, de la Nef, a, quand à lui, pris le parti de commenter le Motu Proprio insistant sur la paix liturgique que le texte préconisait. Il a rappelé l’ostracisme qui a prévalu par le passé, en raison, entre autres, de ceux qui critiquaient le pape ou les évêques et il a développé sur l’herméneutique de la continuité. Il ne doit pas y avoir de « rupture » liturgique, selon lui, et si le cardinal Ratzinger a parlé jadis de « liturgie fabriquée », c’est que les choses étaient un peu compliquées dans l’esprit du pape. Il a invité à demander l’ancien missel en raison de la richesse qu’il pouvait apporter et surtout pas en raison de la déficience du nouveau. Il pense que désormais une nouvelle génération s’est levée, étrangère à ce qui seraient de simples « querelles » du passé. Il prône très explicitement un biritualisme actif où l’ignorance entre les deux messes doit être bannie. De leur côté, les évêques doivent comprendre que les jeunes traditionalistes sont une chance. Il plaçait alors la difficulté que représentait les traditionalistes au niveau de la difficulté à intégrer les charismatiques. Enfin, il a lancé un appel à maintenir le cadre des paroisses géographiques reprochant aux seuls traditionalistes de s’en affranchir à la faveur de paroisses d’élections. Il a terminé en lançant un appel urgent à l’évangélisation appuyé sur l’amour par chacun, avec ses spécificités.
L’abbé Schubert, curé de la paroisse Saint-Germain-l’Auxerrois, a fait de la diversité le maître mot de son intervention. Il a pris à son compte l’incompréhension du cardinal Lustiger de concéder l’ancien missel car, selon lui, il n’y avait pas d’utilité à revenir à une ancienne liturgie si ce n’est pour plaire à une minorité. Selon lui, Mgr Aumonier, formé à cette école, est dans cette ligne d’esprit. Il a demandé à ne pas chercher les responsables de l’état de fait actuel en se disant attaché à la pacification des esprit. Proposant une lecture très minimale du discours de Benoît XVI aux évêques, il a défendu – sous les sifflements – la possibilité de refuser certaines demandes à l’appui d’arguments relatifs à l’organisation des paroisses.
Luc Perrin a pris la parole en lisant la préface de la réédition du Fortescue par le cardinal Castrillon Hoyos qui expliquait récemment que le Motu Proprio clarifiait de manière définitive le fait que les rites de 1962 n’avaient jamais été abrogés. Selon le cardinal, ces livres devaient même être proposés à tous les fidèles, et pas uniquement à quelques-uns les réclamant. Une réponse aux interrogations a été, selon lui, donnée à Lourdes par le pape qui appelait les évêques à répondre avec amour en appliquant le droit et en se montrant bien généreux. Luc Perrin n’a pas hésité à mentionner le cas d’Amiens où les fidèles disent encore la messe à l’extérieur. Certes, il l’a reconnu, le poids de l’histoire est important. Il a rappelé l’existence du texte de 1974 abolissant de fait l’ancien rite. Par conséquent, entre 1974 et 1984, il n’y avait ni le droit, ni l’amour que préconisaient aujourd’hui certains. Il en a déduit que la résistance des fidèles et de certains clercs s’en trouvait justifiée par l’existence d’un déni de droit. Il a terminé en présentant le cas exemplaire de l’archevêché de Chicago tenu par le cardinal George qui développe la Tradition dans son diocèse. Sa conclusion s’est déroulée en trois points. D’abord, que cesse l’enseignement du mépris et de l’histoire. Ensuite que l’on se souvienne des deux figures sacerdotales, Padre Pio et Don José Escriva qui, pourtant charitables, ont toujours refusé de célébrer le NOM. Enfin, il a mentionné avec intérêt l’interview du cardinal Barbarin préconisant un bilan de la réforme liturgique. Il fut largement ovationné.
Le temps a obligé à réduire la durée des interventions…
Le Père Lelong a présenté rapidement le dialogue qu’il avait entrepris au cours de sa vie avec les autres religions. Pour sa génération, Vatican II est apparu comme un événement important et bénéfique. Il a cependant confié avoir été choqué que, dans une Église où les discussions étaient accordées à tous, même aux sans-papiers, les traditionalistes étaient les seuls à ne pas bénéficier de cette faveur. Introduisant le rôle du GREC, il a critiqué le rôle des évêques qui ne font pas ce qui est en leur pouvoir pour favoriser la réconciliation entre tous les catholiques et il a lancé à Mgr Fellay un appel afin de réexaminer sa position pour que la FSSPX qui a beaucoup à apporter reprenne sa place dans l’Église catholique.
Le Père Gabriel Diaz Patri, de rite byzantin mais de nationalité argentine, a établi un rapide panorama de l’application du Motu Proprio à l’étranger. Il a abordé le cas de l’Espagne où l’ICRSP est présent, où une communauté contemplative près de Barcelone s’apprête à essaimer. Il a également cité les cas de l’Angleterre et de l’Allemagne dont les états religieux respectifs sont détaillés dans certaines revues dont il a cité les références. Il a parlé enfin de l’Italie en abordant le grand congrès romain de la semaine passée où Mgr Perl est intervenu en compagnie des PP. Bux et Lang. Pour lui, il y a un changement d’atmosphère dans l’Église, mais pas encore de climat. Il a aussi validé l’idée d’une complémentarité des deux rites et non une concurrence.
Philippe Maxence, de l’Homme Nouveau, a, en quelques mots, et à partir de son témoignage personnel, insisté sur certains points précis, sur la nécessité de saluer le texte pontifical qui permettait à des fidèles de retrouver ce missel, trésor de l’Église, sur le fait que l’ancienne messe devait redevenir le bien commun de tous les Chrétiens. Il a enfin tordu le coup à un certain nombre de clichés, les liens entre ce rite et l’extrême droite ou la bourgeoisie.
L’abbé Barthe a abordé le cas de la réforme de la réforme qui est, au fond, le grand chantier de Benoît XVI et dont le Motu Proprio n’est que l’étape actuelle. Selon lui, le NOM est facilement réformable tandis que le VOM est intrinsèquement réformant, voire réformateur. Il s’agit pour le pape de retrouver l’esprit même de la liturgie, ainsi que le préconisait l’encyclique Mediator Dei. Pour l'heure, c'est la concurrence entre les deux rites que le pape a mis en pratique.
Enfin, Marie-Alix Doutrebente a présenté le rôle du GREC, groupe de réconciliation entre catholiques, dont l’origine était fondée sur la possibilité de « faire revenir la FSSPX », avec le soutien de la nonciature. Elle a invité les traditionalistes à « sortir de leurs ghettos » pour une nécessaire réconciliation.
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mardi, 03 juin 2008
Un concert de Haydn à Grenoble
Les Sept Dernières Paroles du Christ en croix | |
Quatuor Rosamunde LUNDI 9 JUIN 2008 19 h 30 Auditorium de La Maison de la Culture
** La chambre philharmonique de Grenoble LUNDI 9 JUIN 2008
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21:19 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : images, culture, vive la vie, humour, voyage, de tout et de rien, femme | | Imprimer | | del.icio.us | Digg | Facebook | | |
jeudi, 22 mai 2008
Saint Bruno
L'archevêque chassé
L'archevêque de Reims, Gervais, meurt en 1067 et est remplacé par un homme sans scrupules, Manassès de Gournay. Celui-ci est plus préoccupé par les biens matériels que par sa charge d'archevêque. Voulant avoir, malgré tout, l'estime du clergé, il nomme Bruno chancelier de la cathédrale et directeur de toutes les écoles de Reims. L'attitude de Manassès devient de plus en plus insupportable, à tel point qu'un concile réuni à Lyon en février 1080, prononce sa déposition. Cette sentence est confirmée par le pape Grégoire VII qui ordonne au clergé de Reims de chasser l'indigne archevêque et d'en élire un nouveau à sa place.
De nombreuses personnes pensent alors à l'intègre Bruno pour remplacer Manassès de Gournay sur le siège archiépiscopal de Reims. Mais celui-ci a d'autres projets en tête, ayant formé le dessein de se retirer dans la prière avec quelques amis. Il refuse donc le siège qui avait été naguère celui de saint Rémi met de l'ordre dans ses affaires et donne tous ses biens aux pauvres. En 1083, avec deux amis, il se rend en Bourgogne , où saint Robert de Molesmes lui ayant remit un ermitage, il s'y retire un moment. C'est là qu'il se sent attiré par une vie d'ermite propice à la recherche de Dieu.
Le fondateur de l'ermitage de Chartreuse
Saint Hugues de Châteauneuf, l'évêque de Grenoble lui suggère de s'installer dans la solitude sauvage du Massif de Chartreuse où il resta 6 ans.
Bientôt s'y élève un monastère dont les moines vivent isolés dans des demeures individuelles, y menant une existence austère et laborieuse, ne se réunissant que pour l'office. Ils n'ont pas l'intention de former un ordre.
En 1091, Bruno est appelé à Rome par le pape Urbain II, un de ses anciens élèves de Reims, qui sollicite ses conseils sur les réformes à entreprendre dans l'Eglise. Mais Bruno ne pense qu'à reprendre sa vie d'ermite. En 1092, il part en Calabre où il fonde d'autres ermitages et se retire dans l'un d'eux, Santa Maria del Bosco, secondé par son bras droit Lanuin et avec l'accord du comte Roger 1er de Sicile qui fait don de terres à la nouvelle fondation calabraise.
La rencontre miraculeuse de Roger en train de chasser et de Bruno en prière est une légende tardive. De même, le diplôme de fondation octroyé par Roger est un faux selon une majorité d'historiens. A l'ermitage de Sainte-Marie est bientôt associé, un monastère de vie cénobitique.
Bruno meurt au monastère de Santo Stefano del Bosco neuf ans plus tard, le 6 octobre 1101.
Dès les dernières décennies du XIe siècle, l'ensemble du complexe monastique passe à l'ordre de Cîteaux, puis tombe en décadence. Il faut attendre le début du XVIe siècle pour que les chartreux viennent relever les lieux et fonder la chartreuse de Santo Stefano del Bosco. Avant cette date, le site de Calabre n'entretient aucun lien institutionnel avec les monastères brunoniens de Calabre.
L'ordre cartusien s'est édifié à partir de son exemple et des Coutumes consignées par le prieur Guignes, cinquième successeur de Bruno à la Grande-Chartreuse, vers 1125.
Canonisation
Le fondateur des Chartreux n'a jamais été ni canonisé, ni béatifié. Au début du XVIe siècle, à l'occasion de l'installation des Chartreux sur le site de l'ermitage de Calabre où Bruno était mort, l'Ordre obtint oralement du pape l'autorisation de célébrer le culte de son fondateur, dont les restes venaient d'être retrouvés dans l'église de l'ermitage.
Aucune bulle ou document pontifical conservé ne vient attester cette autorisation annoncée à l'Ordre par le Révérend Père Dom François Dupuis, auteur d'une vie de saint Bruno. L'approbation tacite de l'Eglise, puis son inscription au calendrier liturgique universel, à l'occasion des réformes du concile de Trente, en constitue une confirmation équivalente. C'est pourquoi les canonistes parlent à son sujet de "canonisation équipollente".
Source
Wikipédia
Saint Bruno
12:14 Publié dans Histoire, Saint | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : culture, politique, famille, éducation, vive le vie, femme | | Imprimer | | del.icio.us | Digg | Facebook | | |
mercredi, 16 avril 2008
Messe en latin à VOIRON
Son accueil fut très chaleureux et l’échange se fit dans un esprit profondément chrétien. L’Evèque leur fit part que bien que n’ayant pas un attachement particulier à la forme extraordinaire de l’unique rite, il reste néanmoins convaincu que cette forme trouve sa place dans le cadre de la diversité de l’Eglise d’aujourd’hui. En rejoignant l’objectif même du Motu Proprio, il estima que l’acceptation des différences représentait le véritable esprit de tolérance de ceux qui souhaitent se retrouver dans le Christ. Monseigneur pria de faire preuve de patience quant à l’application prochaine du Motu Proprio en considérant certaines priorités actuellement déjà mises en place au sein du diocèse et demanda de garder confiance quant à la suite qu’il donnera à la demande et dont il ne manquera pas d’informer les intéressés.
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