Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 03 juin 2008

Un concert de Haydn à Grenoble

 

 

 

 

328910565.jpg

 

Les Sept Dernières Paroles du Christ en croix


 

 

Quatuor Rosamunde

 LUNDI 9 JUIN 2008

19 h 30

 Auditorium de La Maison de la Culture

 

 

**

 
 

 

La chambre philharmonique de Grenoble 

 LUNDI 9 JUIN 2008

21 h

  Auditorium de La Maison de la Culture

 

 

 

 

 

Les Sept Dernières Paroles du Christ en croix est une œuvre de commande faite à Joseph Haydn pour la semaine sainte de 1785 pour un office liturgique : le prêtre devait citer chaque parole du Christ, suivi par un accompagnement musical. Haydn complète l'ensemble par une introduction et un final, le terremoto ou tremblement de terre. Cette première version ne comprenait donc pas de partie vocale. La création eut lieu à l'église de Santa Cueva de Cadix l'année suivante. En 1787, Haydn reprend la partition sous forme de sept quatuors dont chacun porte en exergue l'une des paroles du Christ en latin. Les Sept Dernières Paroles du Christ en croix, fait l’objet de plusieurs instrumentations, une version originale pour orchestre de 1785, une version pour quatuor de 1787, une transcription pour piano, une version oratorio et enfin une version pour orchestre à cordes sorte d’extension du quatuor. Nous vous proposons dans la même soirée de découvrir avec le Quatuor Rosamunde, la version pour quatuor, puis avec la Chambre Philharmonique, sous la direction d’Emmanuel Krivine, la version pour orchestre avec un comédien- récitant, Eric Ruf. Une occasion unique d’entendre, interprétées par deux formations virtuoses, deux versions d’une même œuvre, qui fait sans doute partie des plus intenses moments de musique qu’il soit donné d’entendre. Depuis ses débuts en 1992 au Festival de Berlin, et en 1993 à Munich, le Quatuor Rosamunde est reconnu comme l’une des plus talentueux de la scène internationale.
 
 
 
 
 
 
 
1802489797.6.png
 
 

 

 

 

 

 

 

1802489797.4.png

 

 
 
 
Source
 
 
 
 
 
Illustration 
 
Vitrail Marc Chagall 
 
 
 
 

21:19 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : images, culture, vive la vie, humour, voyage, de tout et de rien, femme | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

jeudi, 20 mars 2008

Jeudi Saint

 
 
 
 
 
 
408850327.jpg

 

 

 

« Sachant que l’heure était venue…, Jésus les aima jusqu’au bout »
 
 


      Soyez obéissants jusqu'à la mort, à l'exemple de l'Agneau sans tache qui a obéi à son Père jusqu'à la mort honteuse sur la croix. Songez qu'il est le chemin et la règle que vous devez suivre. Tenez-le toujours présent devant les yeux de votre esprit. Voyez combien il est obéissant, ce Verbe, la Parole de Dieu ! Il ne refuse pas de porter le fardeau des peines dont son Père l'a chargé ; au contraire, il s'élance, animé d'un grand désir. N'est-ce pas ce qu'il manifeste lors de la Cène du Jeudi saint quand il dit : « J'ai désiré d'un grand désir manger cette pâque avec vous avant de mourir » (Lc 22,15) ? Par « manger la pâque », il entend l’accomplissement de la volonté du Père et de son désir. Ne voyant presque plus de temps devant lui (il se voyait déjà à la fin, quand il devait sacrifier son corps pour nous), il exulte, se réjouit et dit avec joie : « J'ai désiré d'un grand désir ». Voilà la pâque dont il parlait, celle qui consistait à se donner lui-même en nourriture, à immoler son propre corps pour obéir au Père.

      Jésus avait célébré bien d'autres pâques avec ses disciples, mais jamais celle-ci, ô indicible, douce et brûlante charité ! Tu ne penses ni à tes peines ni à ta mort ignominieuse ; si tu y avais pensé, tu n’aurais pas été si joyeux, tu ne l’aurais pas appelé une pâque. Le Verbe voit que c'est lui-même qui a été choisi, lui-même qui a reçu pour épouse toute notre humanité. On lui a demandé de nous donner son propre sang afin que la volonté de Dieu s'accomplisse en nous, afin que ce soit son sang qui nous sanctifie. Voilà bien la douce pâque qu'accepte cet agneau sans tache (cf Ex 12,5), et c'est avec un grand amour et un grand désir qu'il accomplit la volonté du Père et qu'il observe  entièrement son dessein. Quel doux amour indicible !…

      C’est pourquoi, mes bien-aimés, je vous prie de ne jamais redouter quoi que ce soit et de mettre toute votre confiance dans le sang du Christ crucifié… Que toute crainte servile soit bannie de votre esprit. Vous direz avec saint Paul…: Par le Christ crucifié, je peux tout, puisqu'il est en moi par désir et par amour, et il me fortifie (cf Ph 4,13;Ga 2,20). Aimez, aimez, aimez ! Par son sang, le doux agneau a fait de votre âme un rocher inébranlable.

 

 
 
Sainte Catherine de Sienne
 
(1347-1380)
 
tertiaire dominicaine, docteur de l'Église, co-patronne de l'Europe

Lettre 129 (trad. cf Bouchet, Lectionnaire, p. 417)

 

 

 

1802489797.png

 

 

 

 

 

Liens et source

 

L'Evangile au quotidien




Les évènnements du jour du jeudi Saint

 

 

 La Cène de Léonard de Vinci, en très haute définition

 

 

Illustration

 

Léonard de Vinci

 

détrempe à l’huile (avant restauration) sur deux couches d’enduit 460 X 880 cm

Milan, couvent de Santa Maria delle Grazie, réfectoire.

 

 

 

 

 

00:00 Publié dans Fête, Méditation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, de tout et de rien, journal intime, écriture, roman, livre | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

mardi, 18 mars 2008

Mardi Saint

 

 

 

 

 

849855893.jpg

 

 

 

 

Méditation sur l'évangile du jour

 

(Saint Jean XIII 21-28)

 

 

 

Sur ces paroles, Jésus fut troublé en son esprit et déclara : « En vérité, en vérité, je vous le dis, l’un de vous me livrera. » L'un de vous : il s'agit du nombre, non de la valeur ; de la proximité physique, non d'une parenté spirituelle ; d'une union purement extérieure, sans aucun lien du cœur ; par conséquent, quelqu'un qui n'est pas véritablement de vous, mais qui doit sortir de vous.

« Un de ses disciples, celui que Jésus aimait, se trouvait à table tout contre Jésus ; Simon Pierre lui ait signe et lui dit : Demande de qui il parle. Celui-ci, se penchant alors vers la poitrine de Jésus, lui dit : Seigneur, qui est-ce ? C'est celui à qui je donnerai la bouchée que je vais tremper, répondit Jésus. Et trempant la bouchée, il la prit et la donna à Judas, fils de Simon l'lscariote. A ce moment-là, après la bouchée, Satan entra en lui. » Voilà le traître désigné, voilà les cachettes ténébreuses de son cœur mises à découvert. C'est une bonne chose que Judas a reçue, mais il l'a recue pour sa perte, parce que c'est un méchant qui a reçu méchamment une bonne chose... Le Seigneur veut surtout nous enseigner par là combien il faut prendre garde de recevoir une chose sainte avec de mauvaises dispositions. Car ce qui importe avant tout, ce n'est pas la chose qu’on reçoit, mais celui qui la reçoit, ce n'est pas la qualité du don, mais celle de celui qui le reçoit. En effet, les biens peuvent nuire et les maux être utiles, selon les dispositions de ceux qui les reçoivent. « Le péché, dit l'Apôtre, a saisi l'occasion et, en utilisant le précepte (qui était bon), m'a séduit, et par ce moyen m'a tué.[1] » Nous voyons ici le bien produisant le mal, parce que le bien est mal reçu.

 

 

Saint Augustin


Tractatus in Johannis evangelium », LI 2 & 6

 

 


 

[1] Epître de saint Paul aux Romains, VII 11.

 

 

 

 

 

1802489797.png

 

 


Source

Missel 

 

 

09:05 Publié dans Fête, Méditation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, de tout et de rien, journal intime, écriture, roman, livre | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

dimanche, 16 mars 2008

SEMAINE SAINTE, dimanche des Rameaux

Evangile La Passion de notre Seigneur Jésus-Christ selon Saint Luc (XXII 14 - XXIII 56). L. Quand l'heure du repas pascal fut venue, Jésus se mit à table, et les apôtres avec lui. Il leur dit : +. « J'ai ardemment désiré manger cette Pâque avec vous avant de souffrir ! Car je vous le déclare : jamais plus je ne la mangerai jusqu'à ce qu'elle soit pleinement réalisée dans le royaume de Dieu ». L. Il prit alors une coupe, il rendit grâce et dit : +. « Prenez et partagez entre vous. Car je vous le déclare : jamais plus désormais je ne boirai du fruit de la vigne jusqu'à ce que vienne le règne de Dieu ». L. Puis il prit du pain ; après avoir rendu grâce, il le rompit et le leur donna en disant : +. « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi ». L. Et pour la coupe, il fit de même à la fin du repas, en disant : +. « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang, répandu pour vous. Cependant la main de celui qui me livre est là, à côté de moi, sur la table. En effet, le Fils de l'homme s'en va selon ce qui a été fixé. Mais malheureux l'homme qui le livre ! » L. Les apôtres commencèrent à se demander les uns aux autres lequel d'entre eux allait faire cela. Ils en arrivèrent à se quereller : lequel d'entre eux à leur avis, était le plus grand ? Mais il leur dit : +. « Les rois des nations païennes leur commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs. Pour vous, rien de tel ! Au contraire, le plus grand d'entre vous doit prendre la place du plus jeune, et celui qui commande, la place de celui qui sert. Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table ou celui qui sert ? N'est-ce pas celui qui est à table ? Et bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert.Vous, vous avez tenu bon avec moi dans mes épreuves. Et moi, je dispose pour vous du Royaume, comme mon Père en a disposé pour moi. Ainsi vous mangerez et boirez à ma table dans mon Royaume, et vous siégerez sur des trônes pour juger les douze tribus d'Israël. Simon, Simon, Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le froment. Mais j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne sombre pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères. L. Pierre lui dit : D. Seigneur, avec toi, je suis prêt à aller en prison et à la mort. L. Jésus reprit : +. Je te le déclare, Pierre ; le coq ne chantera pas aujourd'hui avant que, par trois fois, tu aies affirmé que tu ne me connais pas ». L. Puis il leur dit : +. « Quand je vous ai envoyés sans argent, ni sac, ni sandales, avez-vous manqué de quelque chose ? » L. Ils lui répondirent : D. « Mais non ». L. Jésus leur dit : +. « Eh bien, maintenant, celui qui a de l'argent, qu'il en prenne, de même celui qui a un sac ; et celui qui n'a pas d'épée, qu'il vende son manteau pour en acheter une. Car je vous le déclare : Il faut que s'accomplisse en moi ce texte de l'Écriture : “ Il a été compté avec les pécheurs ”. De fait, ce qui me concerne va se réaliser ». L. Ils lui dirent : D. « Seigneur, voici deux épées ». L. Il leur répondit : +. « Cela suffit ». L. Jésus sortit pour se rendre, comme d'habitude, au mont des Oliviers, et ses disciples le suivirent. Arrivé là, il leur dit : +. « Priez, pour ne pas entrer en tentation ». L. Puis il s'écarta à la distance d'un jet de pierre environ. Se mettant à genoux, il priait : +. « Père, si tu veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne ». L. Alors du ciel lui apparut un ange qui le réconfortait. Dans l'angoisse, Jésus priait avec plus d'insistance ; et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient jusqu'à terre. Après cette prière, Jésus se leva et rejoignit ses disciples qu'il trouva endormis à force de tristesse. Il leur dit : +. « Pourquoi dormez-vous ? Levez-vous et priez, pour ne pas entrer en tentation ». L. Il parlait encore quand parut une foule de gens. Le nommé Judas, l'un des Douze, marchait à leur tête. Il s'approcha de Jésus pour l'embrasser. Jésus lui dit : +. « Judas, c'est par un baiser que tu livres le Fils de l'homme ? » L. Voyant ce qui allait se passer, ceux qui entouraient Jésus lui dirent : D. « Seigneur, faut-il frapper avec l'épée ? » L. L'un d'eux frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l'oreille droite. Jésus répondit : +. « Laissez donc faire ! » L. Et, touchant l'oreille de l'homme, il le guérit. Jésus dit alors à ceux qui étaient venus l'arrêter, chefs des prêtres, officiers de la garde du Temple et anciens : +. « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus avec des épées et des bâtons ? Chaque jour, j'étais avec vous dans le Temple, et vous ne m'avez pas arrêté. Mais c'est maintenant votre heure, c'est la domination des ténèbres ». L. Ils se saisirent de Jésus pour l'emmener et ils le firent entrer dans la maison du grand prêtre. Pierre suivait de loin. Ils avaient allumé un feu au milieu de la cour et ils s'étaient tous assis là. Pierre était parmi eux. Une servante le vit assis près du feu ; elle le dévisagea et dit : A. « Celui-là aussi était avec lui ». L. Mais il nia : D. « Femme, je ne te connais pas ». L. Peu après, un autre dit en le voyant : A. « Toi aussi, tu en fais partie ». L. Pierre répondit : D. « Non, je n'en suis pas ». L. Environ une heure plus tard, un autre insistait : A. « C'est sûr ; celui-là était avec lui, et d'ailleurs il est Galiléen ». L. Pierre répondit : D. « Je ne vois pas ce que tu veux dire ». L. Et à l'instant même, comme il parlait encore, un coq chanta. Le Seigneur, se retournant, posa son regard sur Pierre ; et Pierre se rappela la parole que le Seigneur lui avait dite : “ Avant que le coq chante aujourd'hui, tu m'auras renié trois fois. ” Il sortit et pleura amèrement. Les hommes qui gardaient Jésus se moquaient de lui et le maltraitaient. Ils lui avaient voilé le visage et ils l'interrogeaient : F. « Fais le prophète ! Qui est-ce qui t'a frappé ? » L. Et ils lançaient contre lui beaucoup d'autres insultes. Lorsqu'il fit jour, les anciens du peuple, chefs des prêtres et scribes, se réunirent, et ils l'emmenèrent devant leur grand conseil. Ils lui dirent : F. « Si tu es le Messie, dis-le nous ». L. Il leur répondit : +. « Si je vous le dis, vous ne me croirez pas ; et si j'interroge, vous ne me répondrez pas. Mais désormais le Fils de l'homme sera assis à la droite du Dieu puissant ». L. Tous lui dirent alors : F. « Tu es donc le Fils de Dieu ? » L. Il leur répondit : +. « C'est vous qui dites que je le suis ». L. Ils dirent alors : F. « Pourquoi nous faut-il encore un témoignage ? Nous-mêmes nous l'avons entendu de sa bouche ». L. Ils se levèrent tous ensemble et l'emmenèrent chez Pilate. Ils se mirent alors à l'accuser : F. « Nous avons trouvé cet homme en train de semer le désordre dans notre nation : il empêche de payer l'impôt à l'empereur, et se dit le Roi Messie ». L. Pilate l'interrogea : A. « Es-tu le roi des Juifs ? » L. Jésus répondit : +. « C'est toi qui le dis ». L. Pilate s'adressa aux chefs des prêtres et à la foule : A. « Je ne trouve chez cet homme aucun motif de condamnation ». L. Mais ils insistaient : F. « Il soulève le peuple en enseignant dans tout le pays des Juifs, à partir de la Galilée jusqu'ici ». L. A ces mots, Pilate demanda si l'homme était Galiléen. Apprenant qu'il relevait de l'autorité d'Hérode, il le renvoya à ce dernier, qui se trouvait lui aussi à Jérusalem en ces jours-là. A la vue de Jésus, Hérode éprouva une grande joie : depuis longtemps il désirait le voir à cause de ce qu'il entendait dire de lui, et il espérait lui voir faire un miracle. Il lui posa beaucoup de questions, mais Jésus ne lui répondit rien. Les chefs des prêtres et les scribes étaient là et l'accusaient avec violence. Hérode, ainsi que ses gardes, le traita avec mépris et se moqua de lui : il le revêtit d'un manteau de couleur éclatante et le renvoya à Pilate. Ce jour-là, Hérode et Pilate devinrent des amis, alors qu'auparavant ils étaient ennemis. Alors Pilate convoqua les chefs des prêtres, les dirigeants et le peuple. Il leur dit : A. « Vous m'avez amené cet homme en l'accusant de mettre le désordre dans le peuple. Or, j'ai moi-même instruit l'affaire devant vous, et, parmi les faits dont vous l'accusez, je n'ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation. D'ailleurs, Hérode non plus, puisqu'il nous l'a renvoyé. En somme, cet homme n'a rien fait qui mérite la mort. Je vais donc le faire châtier et le relâcher ». L. Ils se mirent à crier tous ensemble : F. Mort à cet homme ! Relâche-nous Barabbas. L. Ce dernier avait été emprisonné pour un meurtre et pour une émeute survenue dans la ville. Pilate, dans son désir de relâcher Jésus, leur adressa de nouveau la parole. Mais ils criaient : F. « Crucifie-le ! Crucifie-le ! » L. Pour la troisième fois, il leur dit : A. « Quel mal a donc fait cet homme ? Je n'ai trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort. Je vais donc le faire châtier, puis le relâcher ». L. Mais eux insistaient à grands cris, réclamant qu'il soit crucifié ; et leurs cris s'amplifiaient. Alors Pilate décida de satisfaire leur demande. Il relâcha le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre, celui qu'ils réclamaient, et il livra Jésus à leur bon plaisir. Pendant qu'ils l'emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu'il la porte derrière Jésus. Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus. Il se retourna et leur dit : +. « Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants ! Voici venir des jours où l'on dira : “ Heureuses les femmes stériles, celles qui n'ont pas enfanté, celles qui n'ont pas allaité ! ” Alors on dira aux montagnes : “ Tombez sur nous ”, et aux collines : “ Cachez-nous ”. Car si l'on traite ainsi l'arbre vert, que deviendra l'arbre sec ? » L. On emmenait encore avec Jésus deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter. Lorsqu'on fut arrivé au lieu-dit “ le Crâne ” ou Calvaire, on mit Jésus en croix, avec les deux malfaiteurs, l'un à droite et l'autre à gauche. Jésus disait : +. « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu'ils font ». L. Ils partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort. Le peuple restait là à regarder. Les chefs ricanaient en disant : A. « Il en a sauvé d'autres : qu'il se sauve lui-même, s'il est le Messie de Dieu, l'Élu ! » L. Les soldats aussi se moquaient de lui. S'approchant pour lui donner de la boisson vinaigrée, ils lui disaient : A. « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » L. Une inscription était placée au-dessus de sa tête : “ Celui-ci est le roi des Juifs ”. L'un des malfaiteurs suspendus à la croix l'injuriait : A. « N'es-tu pas le Messie ? Sauve-toi toi-même, et nous avec ! » L. Mais l'autre lui fit de vifs reproches : A. « Tu n'as donc aucune crainte de Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c'est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n'a rien fait de mal ». L. Et il disait : A. « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton règne ». L. Jésus lui répondit : +. « Amen, je te le déclare : aujourd'hui, avec moi, tu seras dans le Paradis ». L. Il était déjà presque midi ; l'obscurité se fit dans tout le pays jusqu'à trois heures, car le soleil s'était caché. Le rideau du Temple se déchira par le milieu. Alors, Jésus poussa un grand cri : +. « Père, entre tes mains je remets mon esprit ». L. Et après avoir dit cela, il expira. L. A la vue de ce qui s'était passé, le centurion rendait gloire à Dieu : A. « Sûrement, cet homme, c'était un juste ». L. Et tous les gens qui s'étaient rassemblés pour ce spectacle, voyant ce qui était arrivé, s'en retournaient en se frappant la poitrine. Tous ses amis se tenaient à distance, ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée, et qui regardaient. Alors, arriva un membre du conseil, nommé Joseph ; c'était un homme bon et juste. Il n'avait donné son accord ni à leur délibération, ni à leurs actes. Il était d'Arimathie, ville de Judée, et il attendait le royaume de Dieu. Il alla trouver Pilate et demanda le corps de Jésus. Puis il le descendit de la croix, l'enveloppa dans un linceul et le mit dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne encore n'avait été déposé. C'était le vendredi, et déjà brillaient les lumières du sabbat. Les femmes qui accompagnaient Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé. Puis elles s'en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.

 

2147248537.jpg

 

 

 

 
clic sur le lien 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
1692179642.gif
 

 

 

 

00:55 Publié dans Fête | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : de tout et de rien, féminin, blabla de fille, blabla de filles | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |