mardi, 10 novembre 2009
Rosaires pour la vie
Dans de nombreuses villes de france
LISTE DES ROSAIRES de SOS TOUT PETITS
AIX EN PROVENCE : à l'angle des rues Henri Pontier et des Tamaris,
AVIGNON : Notre Dame des Dons
ALENÇON : rue Fresnay près de l'hôpital,
ANGERS : place du maréchal Leclerc, près du Palais de Justice,
ANGOULÊME : place de l'église St Martial,
AUXERRE : parvis de la cathédrale St Etienne,
BESANÇON : place de la cathédrale,
BORDEAUX : parvis de la cathédrale St André,
BREST : église Saint Louis
CAEN : place de la Résistance, statue de Jeanne d'Arc,
DIJON : avenue du maréchal de Lattre près de l'hôpital du Bocage,
GRENOBLE : hôpital de la Tronche,
LAVAL : place de la Tremoille sous la cathédrale,
LILLE : angle de l'avenue Kennedy et de la rue de Paris, à 10 h 30
LYON : quai du Rhône à 15 h,
MARSEILLE : hôpital de la Timone,
MONTPELLIER : esplanade Ch. de Gaulle, devant le monument aux Arméniens,
NANCY : place d'Alliance,
NANTES : parvis de l'église St Nicolas
PARIS : place St Michel,
PERPIGNAN : promenade des Platanes pris du palais des Congrès,
POITIERS : parvis de Notre Dame la Grande
SAINT ETIENNE : cathédrale Saint Charles
TOULON : place Louis Blanc, près de saint François de Paul
TOULOUSE : devant la cathédrale Saint Etienne
VANNES : parvis de la cathédrale,
VERSAILLES : place du Marché,
VICHY : parvis de l'église St Louis,
A l'étranger en union avec les prières de SOS Tout Petits en France :
Belgique : NAMUR rue Blondeau, en face du Planning,
Côte d'Ivoire : ABIDJAN devant l'hôpital d'Abidjan-Treischville
Luxembourg : messe à 18 h à la cathédrale
Philippines : GENERAL SANTOS (Mindanao) parvis de la cathédrale
SAN PALOC : cathédrale
MANILLE : cathédrale
Source
18:57 Publié dans Famille, Message, Polémique, Pour la vie, Prière | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : avortement, famille, enfance, société, actualité | | Imprimer | | del.icio.us | Digg | Facebook | | |
dimanche, 18 octobre 2009
Affaire Mitterand: analyse d’une désinformation exemplaire
Au-delà de l’événement médiatique, ce qu’il est convenu d’appeler “l’affaire Mitterrand” constitue un exemple particulièrement révélateur de la mise en œuvre de toutes les techniques de manipulation de l’opinion.
Le Salon Beige
Les traits tirés, les yeux cernés, l’air lugubre d’un représentant en marbre funéraire, tel est apparu le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, lors du journal télévisé de TF1 présenté par Laurence Ferrari le 8 octobre dernier. Quelques jours auparavant, il était le participant souriant aux côtés de Jack Lang de la Techno Parade, ayant quitté avec un brin de nostalgie la direction de la prestigieuse villa Médicis à Rome. La roche tarpéienne est si proche du Capitole !
Que s’est-il passé ? La révélation au grand public d’un ouvrage, en bonne part autobiographique, écrit par Frédéric Mitterrand et publié en 2005 : La mauvaise vie. S’en est suivie une opération de désinformation et de manipulation qui mérite de rester dans les annales. Quels sont les faits ?
Les faits
L’ouvrage de Frédéric Mitterrand qui avait bénéficié, à l’époque, d’une large couverture médiatique contient le passage suivant : « J’ai pris le pli de payer pour des garçons (…) Évidemment, j’ai lu ce qu’on a pu écrire sur le commerce des garçons d’ici. (…) Je sais ce qu’il y a de vrai. La misère ambiante, le maquereautage généralisé, les montagnes de dollars que ça rapporte quand les gosses n’en retirent que des miettes, la drogue qui fait des ravages, les maladies, les détails sordides de tout ce trafic. Mais cela ne m’empêche pas d’y retourner. Tous ces rituels de foire aux éphèbes, de marché aux esclaves m’excitent énormément (…) On pourrait juger qu’un tel spectacle, abominable d’un point de vue moral, est aussi d’une vulgarité repoussante. Mais il me plaît au-delà du raisonnable (…) La profusion de garçons très attrayants, et immédiatement disponibles, me met dans un état de désir que je n’ai plus besoin de réfréner ou d’occulter. L’argent et le sexe, je suis au cœur de mon système ; celui qui fonctionne enfin car je sais qu’on ne me refusera pas ».
Le 23 juin 2009, Frédéric Mitterrand est nommé ministre de la Culture du gouvernement Fillon.
Le 27 septembre, Frédéric Mitterrand déclare « absolument épouvantable » l’arrestation en Suisse du cinéaste Roman Polanski « pour une histoire ancienne qui n’a pas de sens ». L’histoire en question étant le viol d’une fillette de 13 ans, trente ans auparavant…
Le lundi 5 octobre, sur France 2, invitée de l’émission Mots croisés pour un débat sur la récidive des criminels sexuels, Marine Le Pen lit des extraits de La mauvaise vie, dans lesquels le ministre décrit ses relations tarifées avec des garçons en Thaïlande (cf supra). L’affaire devient publique. Elle mérite analyse.
Analyse
A la nomination de Frédéric Mitterrand comme ministre de la Culture en juin 2009, aucun journaliste de la presse institutionnelle ne s’était ému du paragraphe incriminé de l’ouvrage du nouveau ministre. Présent, dès le 25 juin, rappelait cependant Les Nuits fauves de Frédéric Mitterrand et citait le fameux texte. C’est donc une information dont disposait toute la presse et, en premier lieu, le Président de la République et le Premier ministre. Dans un entretien au Nouvel Observateur, le 2 juillet, Nicolas Sarkozy qualifiait d’ailleurs de «courageux et talentueux», le livre de Frédéric Mitterrand et celui-ci a pu affirmer le 5 octobre : « Monsieur Fillon a dit qu’il avait commencé à m’apprécier après avoir lu mon livre ».
Est cependant alors mise en œuvre la méthode de manipulation la plus efficace du terrorisme intellectuel : le silence. Le désinformateur dissimule ce qui ne plaît pas. Mais l’affaire devenue publique, le silence devient impossible. Est alors utilisée immédiatement la minimisation qui permet au dialecticien de réduire l’impact des éléments à charge. Ainsi, lors de l’émission du 5 octobre et l’assaut de Marine Le Pen citant les aveux de Frédéric Mitterrand, l’animateur Yves Calvi, évoque des “phantasmes” (ce qui est moins grave que des faits), cela sans l’ombre d’une argumentation puis… passe à autre chose.
Cependant, c’est dans l’émission télévisée du 8 octobre que Frédéric Mitterrand, interrogé par Laurence Ferrari, se livre, avec talent, à un feu d’artifice utilisant quasiment toutes les méthodes de manipulation de l’opinion :
– l’unanimité : « Une vie qui ressemble à la mienne mais aussi à celle de beaucoup d’autres gens » dit-il. Le message est limpide : ce que je décris est banal, partagé par beaucoup de gens, il n’y a vraiment pas lieu de s’en offusquer. L’objectif est que les contradicteurs se sentent isolés car minoritaires.
– la récupération : « On ne fait pas de la bonne littérature avec de bons sentiments ». La sentence, qui se veut définitive, induit l’auditeur à penser que Frédéric Mitterrand est en butte à l’hostilité des pouvoirs établis comme le furent en leur temps Villon, Baudelaire, Musset, Gide… De même, en affirmant qu’ « il ne faudrait pas revenir à l’âge de pierre et confondre homosexualité et pédophilie », la récupération historique vise à disqualifier, au nom du progrès, tous ceux qui refusent les deux comportements ou créent un lien entre eux.
– la contre-vérité non vérifiable : « Vous reconnaissez quelqu’un qui est un boxeur de 40 ans » affirme Frédéric Mitterrand sous la pression de Laurence Ferrari qui veut connaître l’âge des partenaires tarifés du ministre. Certes, mais cette affirmation est-elle conciliable avec les termes de garçon (utilisé 3 fois) et de gosse (1 fois) employés dans le récit ? La journaliste prudente ? complice ? impressionnée ? incompétente ? ne pose pas la question. « J’ai eu des relations avec des garçons » avoue ensuite Frédéric Mitterrand. Qui parle de « garçons » pour désigner des hommes de 40 ans ? Personne ! De plus, si nous revenons au texte de La mauvaise vie, « éphèbe » d’après le Petit Robert désigne : « Un jeune garçon arrivé à l’âge de la puberté ». Seule une investigation sur place permettrait de connaître l’âge exact des partenaires du ministre : voilà certainement un bon moyen de pression du gouvernement thaïlandais sur la France.
Le tranfert d’émotion
– le transfert d’émotion : « Je suis ému. Je pense à mon honneur, à ma famille, à mes enfants, à ma mère». Il s’agit de faire pitié.
La question de Laurence Ferrari aurait pu être : «Pensiez-vous à votre honneur, à votre famille, à vos enfants et à votre mère dans les bordels de Thaïlande » ?
Le transfert d’émotion est une figure de dialectique particulièrement efficace, dont l’impact est renforcé par l’image.
– l’implication : « Que celui qui n’a pas commis ce genre d’erreurs me jette la première pierre… Quel est celui qui n’aurait pas commis ce genre d’erreur au moins une fois dans sa vie ? »
Si la référence évangélique –admirable figure de récupération historique assimilant le ministre à la femme adultère à qui le Christ pardonne ses péchés– incite au pardon, le pari est audacieux. Dans quel univers Frédéric Mitterrand vit-il pour croire que tout le monde a eu recours au moins une fois dans sa vie à des relations homosexuelles tarifées ? Cette figure de l’implication est réutilisée dans la suite de l’intervention :
« Il (Nicolas Sarkozy) m’a confirmé sa confiance, comme François Fillon ». Il s’agit de faire conforter son message par une personne qui fait autorité sur le téléspectateur, en l’occurrence le Président de la République et le Premier ministre.
– le grossissement : Frédéric Mitterrand dénonce « le torrent de mensonges et d’amalgames ». En regard de ce qui a été publié au lendemain de certains jeux de mots de Jean-Marie Le Pen, il s’agit de biens modestes ruisseaux. Ce qui devient important, ce ne sont plus les faits mais la prétendue campagne de déstabilisation.
Orchestration des soutiens
L’émission achevée, d’autres acteurs vont intervenir afin qu’une orchestration habile permette de faire croire que les soutiens au ministre se multiplient et que la droite fait bloc, nonobstant les explications un peu gênées de MM. Copé, Mariton ou Poisson qui redoutent l’impact électoral des déclarations ministérielles.
Christophe Barbier, de L’Express, dans la plus pure tradition de la novlangue chère à Orwell, crée le néologisme de “fachosphère” pour désigner les sites Internet non contrôlés par la grosse presse qui diffusent la vidéo du 5 octobre. Dénoncer les propos du ministre c’est se faire complice du fascisme, un des “mythes incapacitants” les plus efficaces de ces dernières décennies. Dans la même veine, le secrétaire général de l’UMP, le franc-maçon Xavier Bertrand, s’empressera de dire que tout cela lui rappelle « les heures les plus sombres de notre histoire ». Malheureusement pour eux, il se trouve que les propos du ministre sont susceptibles de poursuites pénales dans le cadre de la législation française, dont la dimension fascisante reste à démontrer.
Ainsi, l’article 225-12-1 du Code Pénal énonce :
« Le fait de solliciter, d’accepter ou d’obtenir, en échange d’une rémunération ou d’une promesse de rémunération, des relations de nature sexuelle de la part d’un mineur qui se livre à la prostitution, y compris de façon occasionnelle, est puni de trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. Est puni des mêmes peines le fait de solliciter, d’accepter ou d’obtenir, en échange d’une rémunération ou d’une promesse de rémunération, des relations sexuelles de la part d’une personne qui se livre à la prostitution, y compris de façon occasionnelle, lorsque cette personne présente une particulière vulnérabilité, apparente ou connue de son auteur, due à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse. »
De même l’article 225-12-3 : « Dans le cas où les délits prévus par les articles 225-12-1 et 225-12-2 sont commis à l’étranger par un Français ou par une personne résidant habituellement sur le territoire français, la loi française est applicable par dérogation au deuxième alinéa de l’article 113-6 et les dispositions de la seconde phrase de l’article 113-8 ne sont pas applicables ».
Plein d’imagination, Frédéric Mitterrand conceptualise une nouvelle figure de dialectique : la victimisation. Le Quotidien de La Réunion ayant, le 8 octobre, reproduit le fac-similé d’une lettre dans laquelle le ministre, alors directeur de la Villa Médicis, apportait au printemps dernier un témoignage de moralité à deux hommes jugés pour viol collectif sur une fille de 16 ans, le neveu du président défunt déclare : « Si je m’appelais Tartempion, je ne subirais pas les mêmes indignités ». Osons ajouter qu’il ne serait peut-être pas ministre s’il s’appelait Tartempion. Cette figure de victimisation repose bien souvent aujourd’hui, avec une terrible efficacité, sur l’appartenance ethnique. Critiquer la politique étrangère de Bernard Kouchner ne peut être teinté que d’antisémitisme. De l’amoureux éconduit, « c’est parce que je suis noir que tu ne veux pas coucher avec moi », au voleur arrêté en flagrant délit « c’est parce que je suis arabe que vous m’arrêtez », la ficelle est grosse mais solide.
Les armes contre la désinformation
A la lumière de ces faits, on peut se demander si Internet et la blogosphère ne sont pas les armes fatales contre la désinformation et la dictature de la pensée unique. La question avait déjà été posée lors de l’échec du référendum du 29 mai 2005 sur la constitution européenne, la grande presse, très majoritairement favorable au Oui, s’interrogeant sur le rôle d’Internet, très actif dans la promotion du Non. Les vidéos choc : Sarkozy et son «casse-toi pauv’con», Hortefeux et « quand il y en a un ça va. C’est quand il y en a beaucoup que c’est un problème », ont été vues par des centaines de milliers voire des millions d’internautes. Internet permet de passer outre aux oukases du politiquement correct mais de façon anarchique et irresponsable. En effet, le meilleur, qui est la liberté de faire connaître des faits occultés par le pouvoir politique, côtoie le pire : la disparition de toute vie privée. Plus aucun d’entre nous n’est à l’abri du risque de retrouver ses propos sur Internet pour peu qu’ils aient été prononcés à portée d’un téléphone portable. L’épisode Hortefeux est symptomatique à cet égard : les propos sont certes grotesques mais la recherche systématique et irresponsable de tout ce qui peut susciter de l’audimat ou enflammer la blogosphère ne l’est pas moins.
Marine Le Pen a justement demandé comment on pouvait sévir contre les délinquants sexuels alors qu’au plus haut niveau de l’Etat des pratiques condamnables étaient reconnues comme acceptables sinon honorables. Le système, qui a fait de la licence sans frein un de ses mythes fondateurs, se défend.
Qui osera interroger Frédéric Mitterrand sur ce sujet lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée ? Le Figaro osera-t-il demander à ses lecteurs si Frédéric Mitterrand doit démissionner ?
Il n’est pas sans intérêt de noter que sous l’angle politique, dans l’interview déjà cité au Nouvel Observateur, Nicolas Sarkozy avait déclaré : « Quant à l’ouverture, Frédéric Mitterrand la caractérise magnifiquement ». Avis aux amateurs, ces considérations ne devant pas trop gêner Jack Lang…
Quel que soit l’avenir, chacun pourra relire, le discours de Nicolas Sarkozy le 29 avril 2007 au Palais omnisports de Paris-Bercy :« Je veux tourner la page de Mai 68 une bonne fois pour toutes. Mais il ne faut pas faire semblant… Je propose aux Français de renouer en politique avec la morale. »
Tout commentaire serait superflu…
Jean-Pierre Maugendre
A paraître dans le n°109 de La Renaissance catholique
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samedi, 12 septembre 2009
Hommage à la plus grande des “Feminists for Life”
La mort du sénateur Ted Kennedy, le 25 août dernier, a largement occulté celui d’une personnalité beaucoup plus lumineuse – sa sœur aînée Eunice Kennedy Shriver – survenu le 11 du même mois. Elle fut la seule du “Clan”, dès le début des années soixante-dix, à n’abdiquer aucune de ses convictions catholiques sur le droit des enfants à naître, et celui des plus faibles à être défendus. Son action en faveur des jeunes déficients mentaux commence dès 1962, lorsqu’elle persuade son frère John devenu président de mettre en place une première commission d’étude sur le retard au développement. En 1968, Eunice Kennedy crée les “Special Olympics”, championnats sportifs réservés aux handicapés mentaux. L’année suivante, elle mobilise son mari Sargent Shriver, alors ambassadeur des Etats-Unis en France, et le professeur Jérôme Lejeune pour parrainer la première édition française de ces jeux olympiques spéciaux, qui rassemblent aujourd’hui près de trois millions de participants dans 170 pays.
“Ne les tuez pas : donnez-les moi !” Mais la “Mère Téresa des handicapés mentaux” est aussi et surtout la Mère Téresa des enfants à naître. Elle sent venir la plus grande menace de génocide étatique des XXe et XXIe siècles, qui a déjà battu dans les statistiques tous les records établis par Hitler, Staline, Mao et Pol Pot réunis : dès 1972, un an avant la législation fédérale de l’avortement par la Cour Suprême des Etats-Unis, elle lance en effet la plus spectaculaire campagne de sa vie, “One million fot Life”. Il ne s’agit pas d’argent. L’objectif est de recruter un million de foyers américains candidats à l’adoption des “enfants non désirés”. Bien entendu, Eunice Kennedy n’en trouvera pas autant. Mais son plaidoyer inlassable sur les droits de l’enfant à naître et ses actions pour multiplier en Amérique les centres d’accueil des futures mères en détresse vont marquer d’une empreinte extrêmement positive le mouvement “pro Life” aux Etats-Unis. L’action d’Eunice va le placer, pour l’essentiel, sous le patronage de la Mère Téresa, qui se préoccupait moins de condamner les avorteurs que de sauver les enfants: “Si vous entendez dire qu´une femme ne veut pas avoir son enfant et veut avorter, essayez de la convaincre qu´elle me laisse ce bébé. Je l´aimerai, voyant en lui le signe de l´amour de Dieu". (Discours de réception du prix Nobel de la Paix, Oslo, 10 décembre 1979).”
Ouvrir le champ des alternatives à l’IVG L’empreinte d’Eunice Kennedy va marquer aussi aux USA l’évolution de la loi, comme l’a très bien noté sur place Anne-Hélène O’Malley : ”La femme en situation de grossesse non désirée peut en effet aux États-Unis choisir le type de plan d'adoption qu'elle souhaite. Dans un plan d'adoption ouvert, elle pourra avoir des contacts directs avec son enfant et la famille adoptive. Dans une adoption semi-ouverte, elle sera informée des progrès de l'enfant à travers des lettres et des photos. Si la femme ne veut aucun contact avec l'enfant ou la famille adoptive, elle peut aussi choisir un plan d'adoption fermé.” “Mon travail dans un centre de grossesse aux États-Unis m'a permis de constater qu'une femme en situation de grossesse non désirée se remet beaucoup plus vite dans le cas d'une adoption ouverte où elle est rassurée sur le sort de son enfant que dans une adoption fermée où ce n'est pas le cas. Elle se remet aussi plus vite dans une adoption fermée que dans une IVG. Même si le processus de deuil est au départ assez similaire, il s'arrête plus rapidement dans l'adoption fermée avec la pensée consolante que son enfant est en vie. En revanche, dans l'IVG, le deuil semble interminable.” (Anne-Hélène O’Malley : Et si on parlait de l’adoption ? Liberté politique.com)
L’énorme disproportion des forces
En France, le champ de l’adoption est très mince (moins de 4000 par an, dont plus de 85% en provenance de l’étranger), le chemin reste très long, et une candidature sur deux finit par renoncer. Le nombre d’enfants officiellement adoptables en France se situerait désormais aux alentours de 500 par an, pour 220 000 IVG… Et la procédure d’accouchement sous X, qui permettait de sauver plus de dix mille bébés par an dans les années soixante-dix et quatre-vingt, se limite aujourd’hui d’après les statistiques officielles à quelques centaines de cas. Ces chiffres ne font que traduire l’énorme disproportion des forces en présence dans le combat pour et contre la vie. Il ne s’agit pas ici des manifestations de rues, si légitimes et nécessaires soient-elles, mais des actions concrètes, sur le terrain, pour faire pencher la balance dans la tête et le cœur des futures mamans. D’un côté, quelques dizaines d’associations qui militent avec les moyens du bord pour l’accueil, l’écoute et l’aide matérielle des futures mères en situation de détresse. De l’autre, un colossal système de pression sociale et médiatique pour leur fermer tout autre choix que celui de l’IVG, avec des centaines de milliers de professionnels subventionnés, convaincus et aguerris à la situation, dans les infirmeries des écoles, les services “d’assistance sociale”, les centres du Planning Familial et les hôpitaux.
Quelques adresses utiles de l’accueil pour la vie :
SOS Bébé fournit sur son site l’indication de toutes les ressources disponibles en France pour les futures mères en détresse, par département. N’hésitez pas à contacter et soutenir ces petites associations. On lit dans le Livre de la Genèse que, pour dix Justes seulement qu’Abraham lui aurait trouvé, Yahvé eut épargné Sodome et Gomorrhe de la destruction. ©Emmanuel Barbier/sedcontra.fr, sept. 2009 |
22:30 Publié dans Pour la vie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : société, avortement, catholique, famille | | Imprimer | | del.icio.us | Digg | Facebook | | |
jeudi, 11 juin 2009
La méthode Montessori dans les écoles catholiques de Sydney
Les méthodes d'enseignement sont capitales pour l'éducation des enfants et l'élaboration de leur esprit et de leur culture, le développement de leur intelligence et de leur mémoire et l'équilibre de leur vie. Toute méthode éducative repose sur la vision que l'on a de l'enfant. Aussi est-il très intéressant de noter cette décision des écoles catholiques de Sydney de retenir la méthode Montessori comme devant être appliquée dans leurs établissements.
Cette dépêche un peu longue contient néanmoins tous les éléments aidant à comprendre ce qu'est cette méthode et les raisons qui ont motivé son choix :
"Les écoles catholiques de Sydney choisissent la "Méthode Montessori": la note méthodologique didactique et éducative issue de la pédagogue italienne Maria Montessori (1870-1952) a été adoptée dans 20 écoles élémentaires de Sydney, et sera progressivement adoptée dans tous les jardins d'enfants, maternelles et écoles élémentaires catholiques. C'est ce que communique l'Eglise locale à l'Agence Fides, spécifiant que les 113 instituts pour l'enfance existant dans l'archidiocèse l'adopteront d'ici 2012. C'est l'Eglise locale qui en a fait le choix, après avoir entrevu dans la Méthode Montessori un parcours d'apprentissage facilitant la formation et la croissance des enfants, compatible avec leur formation humaine et chrétienne.
« C'est une approche très importante -explique Dan White, directeur des écoles catholiques de l'Archidiocèse- et ce sera une révolution pour l'enseignement des enfants. Peut-être dans le passé l'avons-nous un peu négligé : par ce choix, nous entendons mettre de nouveau au centre la figure de l'enfant, son autonomie, la croissance de ses capacités intellectuelles, cognitives et manuelles.
Dans la Méthode Montessori, l'enfant est considéré comme un être spirituel, plein de ressources. Les instruments didactiques utilisés pour l'apprentissage et la croissance seront des paroles, des actions, des jeux, des chansons et des représentations visuelles ». De même le rôle des enseignants changera, ils acquerront de nouvelles stimulations et aptitudes professionnelles.
La pensée pédagogique de Maria Montessori identifie l'enfant comme un « être complet, capable de développer des énergies créatrices et possesseur de dispositions morales, comme l'amour, que l'adulte a désormais comprimé à l'intérieur de lui, les rendant inactives ». Un principe fondamental est la liberté de l'élève, puisque seule la liberté favorise la créativité de l'enfant, déjà présente dans sa nature. De la liberté doit émerger la discipline, que l'enfant apprend comme un bagage qui lui restera toute la vie. La Méthode Montessori est utilisée dans de nombreuses écoles pour l'enfance en Italie, en Europe et dans d'autres pays du monde".
La plupart des écoles hors-contrat en France s'inspire de cette méthode. Il est en plus reconnu qu'il est nécessaire d'appliquer une pédagogie sensorielle, dont la plus connue est la méthode Montessori. Celle-ci a connu un développement particulier avec la prolongation catholique que lui a appliqué madame Hélène Lubienska de Lenval à qui nous devons en outre les fameuses dictées muettes.
Pour aller plus loin :
- Le site officiel de Montessori;
- Un site d'ateliers Montessori;
- Deux sites différents de matériels Montessori peu onéreux : site allemand et site anglais;
- Un cours de maternelle, plus particulièrement pour l'école à la maison, vu dans Missa et recommandé par Créer son école;
- Deux blogs de mamans "montessoriennes" (ici et là);
- Description d'une école Montessori pour adolescents
Projet :
L’association des écoles Montessori de la région Rhône-Alpes et de Suisse Soutenue par les parents d’élèves Projette d’ouvrir un collège Montessori à la rentrée 2010 Sur le site de Belmont-Luthézieu
Source
22:31 Publié dans Education chrétienne, Famille, Réflexion | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : ecole, famille, éducation, réflexion, société | | Imprimer | | del.icio.us | Digg | Facebook | | |
samedi, 18 avril 2009
Benoîthon
Tous ensemble au Benoîthon !®
Ce dimanche 19 avril, fête de la Miséricorde Divine, venez fêter avec nous le 4e anniversaire du pontificat du Pape Benoît XVI, et ses 82 ans, en participant au premier BENOITHON® ! :
Plusieurs messes d'action de Grâce seront célébrées tout au long de la journée.
A partir de 19h30, venez nombreux, en familles, en couleurs, avec des bons gâteaux et à boire, autour d'un "pot de l'Espérance" sur le parvis de Notre-Dame. Dans la joie de fêter, après Jean-Paul II, un Pape aussi brillant et humble que Benoit XVI !
A cette occasion, nous donnerons le coup d'envoi d'une grande campagne de récolte de dons à destination de la première ONG privée au monde luttant avec succès contre le SIDA : l'Eglise catholique ! :
http://dream.santegidio.org/x__homep.asp?Curlang=FR
Vidéos et Podcasts
Unitas : http://www.unitas.fr/news/
Le Parisien : http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafJCL7.html
Frigide BARJOT chez Laurent RUQUIER : http://www.dailymotion.com/benpen/video/15135321
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