jeudi, 25 mars 2010
Plus que jamais défendons Benoît XVI
A l'approche de la Passion, ils se déchaînent contre le Pape
Le New York Times, repris par toute la presse mondiale, au point que Benoît et moi parle de complot, cherche à faire démissionner Benoît XVI. Ils se moquent éperdumment des victimes, ils veulent salir l'Eglise, déstabiliser le Pape, le renverser. La preuve : ils ignorent totalement les autres actes de pédophilie commis en dehors de l'Eglise catholique. La lettre du Pape aux catholiques irlandais les a désarmé un moment. Ils repassent aujourd'hui à l'offensive.
Les documents que détiendraient le NYT proviendraient d'une correspondance adressée directement par le prêtre Lawrence C. Murphy, poursuivi pour pédophilie, au cardinal Joseph Ratzinger en 1996. Le Père Lawrence C. Murphy avait écrit à Mgr Joseph Ratzinger le suppliant d'arrêter cette procédure.
Mais aucune réponse de Joseph Ratzinger ne figure dans les documents du NYT. Donc l'accusation du NYT, reprise par Le Monde et toute la presse cathophobe, est fallacieuse. Car le Pape "est accusé" selon les titres de cette presse. Il n'y a plus aucune réserve, pas de "soupçon", de "présumé".
Si vous n'avez pas signé le manifeste de soutien à Benoît XVI, il est temps de le faire, de prier et de faire bloc autour du doux Vicaire du Christ.
Addendum 12h00 : Le Vatican a répondu. Le père Federico Lombardi, souligne notamment que la Congrégation n'a été saisie "pour la première fois" qu'"à la fin des années 90, après que plus de deux décennies se soient écoulées" depuis la révélation des abus aux responsables du diocèse et à la police. Le père Lombardi rappelle par ailleurs que les autorités civiles américaines ont enquêté sur le père Murphy dans les années 70, suite aux accusations de ses victimes, mais que ces enquêtes ont été abandonnées.
"Il est important de souligner que la question canonique présentée à la Congrégation n'avait aucun lien avec une quelconque procédure civile ou pénale contre le père Murphy [...] Etant donné que le père Murphy était vieux, en mauvaise santé, qu'il vivait en réclusion et qu'il n'y avait eu aucune information sur d'éventuels abus au cours des 20 dernières années, le Congrégation pour la doctrine de la foi a suggéré à l'archevêque de Milwaukee d'envisager de restreindre les activités religieuses du père Murphy et de demander au religieux d'accepter la pleine responsabilité pour la gravité de ses actes".
Addendum 14h10 : l'article-décryptage de Jeanne Smits et l'intégralité de la réaction vaticane.
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mercredi, 24 mars 2010
Soutien à Benoit XVI
Le manifeste de soutien à Benoît XVI a déjà recueilli plus de 7000 signatures, dont celle d'un évêque de France. Mgr André Fort, évêque d'Orléans. Un seul évêque français, ce n'est quand même pas beaucoup. Et si les évêques, réunis à Lourdes jusqu'à vendredi, signaient tous d'un coup ? Ce serait une belle preuve d'unité et de soutien au Saint-Père.
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dimanche, 21 mars 2010
Les profanations d'églises catholiques se multiplient.
Protégeons le Corps et le Sang du Christ
Le 12 février 2010, l'église Saint-Michel de Morangis a été cambriolée. La porte de la sacristie a été fracturée. Le tabernacle attaqué au burin a été fracturé. Les ciboires volés. Et le pain eucharistique profané. Ces faits sont malheureusement d'une assez grande banalité puisque sept autres églises ont été ainsi visitées dans le département au printemps dernier.
Ce qui semble extraordinaire, c'est l'interprétation des faits. Incontestablement, il s'agit de cambriolages. Et, en cela, ces agressions sont différentes de celles qui se produisent dans les mosquées, les synagogues et les cimetières quand la volonté de profanation est clairement explicitée, par des graffiti par exemple. Mais, pour autant, quelles que soient les intentions, il y a réellement profanation :
pour nous, catholiques, le pain eucharistique est le corps du Christ. Nous parlons de présence réelle de Celui qui est Dieu. Je conçois que les non-chrétiens ne le sachent pas, même si l'honneur dont nous entourons le pain eucharistique ne peut que signifier l'importance que nous y attachons. Il n'y a rien à nos yeux qui puisse être aussi "sacré" et précieux.
Si je hurle, c'est pour le dire. C'est pour dresser une barrière morale autour de l'Eucharistie pour faire réfléchir à deux fois ceux qui n'y discernent pas Celui que j'y honore : qu'ils sachent que leur geste me blesse au plus profond de moi-même.
Cela dit, et c'est le principal, quelques autres considérations me viennent à l'esprit. En France, les citoyens, quelles que soient leurs convictions, sont souvent très attachés à leur église. Ils savent qu'elle représente une part importante de leur patrimoine. L'Etat et les collectivités publiques - notamment les communes - y sont souvent très attentifs et engagent quelquefois des sommes considérables pour leur conservation. Mais, d'une manière un peu inexplicable, ils sont souvent plus sensibles à l'immobilier qu'au mobilier... et ne donnent pas beaucoup de soin à la sécurité de celui-ci. Or, si la sécurité des biens était mieux assurée, il est certain que le nombre de profanations liées au cambriolage diminuerait.
Autant il n'y a qu'à se louer de la D.R.A.C. et du Conseil général pour le lent travail de diagnostic des propriétés de l'Etat, autant il ne faut pas que ce travail laisse croire que la réflexion sur la sécurité contre le cambriolage est assurée... et justifie une sorte de monopole de la réflexion et de la conservation des antiquités et des objets d'art des archives départementales.
A l'occasion de ces exactions, le Président de la République, le Ministre de l'Intérieur et le vice-président du Conseil général ont manifesté leur sympathie, et il semble que la préfecture ait pris conscience des problèmes posés, en invitant les référents de sécurité de la Police et de la Gendarmerie à effectuer des diagnostics pour les édifices religieux. De plus, elle s'est engagée à assurer une vigilance sur les lieux de culte.
Reste que la communauté chrétienne, elle aussi, doit prendre ses responsabilités.
Et sa première responsabilité est d'honorer l'Eucharistie et de faire connaître le contenu de sa foi. Lors des différents entretiens que j'ai eus à propos de l'agression de Morangis, j'ai été surpris de constater que beaucoup trouvaient déplacée ma manière de parler de profanation, et cela, même parmi les chrétiens. Pourtant, mon dictionnaire Robert donne comme exemple à "profanation" : « profanation de l'hostie ».
Sa deuxième responsabilité consiste paradoxalement à garder ses églises ouvertes le plus possible. Plus elles servent au culte, à l'adoration, au recueillement, plus les églises sont protégées par la présence de ceux qui y prient. Sa troisième responsabilité est évidemment de prendre en charge le plus rapidement possible les mesures simples de dissuasion contre le vol, le plus souvent possible en lien avec les communes et les services de l'Etat. Mais éventuellement seule. Ces mesures vont de la mise en place de systèmes automatiques d'éclairage et de déclenchement de fond musical, de vérification des serrures, de connaissance précise des possesseurs des clefs, de photographies des accessoires liturgiques, des sculptures, du mobilier, de l'imagerie, des vêtements, des bannières, des tableaux, des sonos, des décorations, etc...
La France est un pays où les athées comme les agnostiques sont marqués par la tradition catholique. Qu'on le veuille ou pas, l'Eglise catholique est de "chez nous" et, très légitimement, cela entraîne un respect pour ce qui semble encore venir d'ailleurs. Comment ne pas s'en réjouir ? Cela dit, il ne semble pas que ce soit une raison pour refuser d'avoir mal quand on souffre. Le respect des uns n'exige pas l'absence de respect pour les autres. Et c'est ce respect pour tous que les chrétiens doivent exiger.
Mgr Michel Dubost est évêque d'Evry-Corbeil-Essonnes
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21:05 Publié dans Polémique, Profanations, Réflexion | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : profanation, église, actualité, france, violence | | Imprimer | | del.icio.us | Digg | Facebook | | |
jeudi, 18 mars 2010
La trahison morale de Jean d’Ormesson
Jean d'Ormesson est capable de participer à la méditation du chemin de croix, de déclarer qu' "un grand écrivain c'est bien ; mais un saint c'est mieux" et de faire le bilan des horreurs du vingtième siècle en ces termes : "Vous voyez bien ce qu'à été ce XXème siècle : épouvantable. J'ai fait le calcul : si vous additionnez Hitler, Staline, Mao, Pol Pot, le colonialisme, vous obtenez cent millions de morts violentes en cent ans, c'est-à-dire un million de morts par an ! ". En revanche, il est incapable de comptabiliser le nombre de morts causés par l'avortement en France depuis la loi Veil.
Non seulement il en est incapable mais au lieu de rester discret, par pudeur, sur cet aspect de la vie de Simone Veil, il y a consacré une longue partie de son discours pour la réception au sein de l'Académie française de cette nouvelle Immortelle. Il a multiplié les mensonges, les attaques infâmes contre les catholiques et a surtout justifié le crime le plus effroyable : l'avortement. Tout cela pour la plus grande gloire d'une institution qui aura beaucoup perdu de son prestige aujourd'hui.... et à qui il ne reste plus qu'à accueillir Jacques Chirac pour réunir sous la Coupole le trio responsable de la suppression de plus de 7 millions de vies innocentes... Extraits ci-dessous :
" (...) Depuis plusieurs années, la situation de l'avortement clandestin en France devenait intenable. L'avortement est toujours un drame. Avec la vieille loi de 1920 (...), il devenait une tragédie (...) En même temps, pendant que se déroulaient des histoires plus sordides et plus sinistres les unes que les autres, des trains et des cars entiers partaient régulièrement pour l'Angleterre ou pour les Pays-Bas [une analogie de la déportation scandaleuse, NDPC] afin de permettre à des femmes des classes aisées de se faire avorter (...) Les difficultés, souvent cruelles, auxquelles vous vous heurtez en 1974 ne se sont pas dissipées trente-cinq ans plus tard. Il y a à peine un an, une affaire dramatique secouait Recife (...) La loi n'autorise que deux exceptions : viol ou danger pour la vie de la mère. Les deux cas s'appliquant [faux, la vie de la fillette n'était pas menacée, NDPC], l'avortement avait été pratiqué. Aussitôt l'archevêque de Recife et Olinda, Dom José Cardoso Sobrinho, qui avait succédé à ce poste à Dom Helder Camara, porte-parole de la théologie de la libération, avait frappé d'excommunication les médecins responsables de l'avortement ainsi que la mère de la fillette. Le scandale est venu surtout de la décision de l'archevêque de ne pas étendre l'excommunication au beau-père de l'enfant sous prétexte que le viol est un crime moins grave que l'avortement [l'évêque de Recife avait expliqué la veille les règles de l'excommunication, NDPC].
Ce sont des réactions de cet ordre que vous affrontez en 1974 (...) Les catholiques intégristes [le mot qui disqualifie, NDPC] vous étaient - et vous restent - farouchement opposés (...) Parmi les juifs religieux, quelques-uns vous ont gardé rancune : il y a cinq ans, des rabbins intégristes [le mot qui disqualifie encore, NDPC] de New York ont écrit au président de la République polonaise pour contester le choix de l'auteur de la loi française sur l'interruption volontaire de grossesse comme représentant des déportés au 60e anniversaire de la libération d'Auschwitz.
Une minorité de l'opinion s'est déchaînée - et se déchaîne encore - contre vous. L'extrême droite antisémite [les catholiques opposés à l'avortement apprécieront, NDPC] restait violente et active (...) Les attaques sont violentes. Votre projet finit par être adopté à l'Assemblée nationale par une majorité plus large que prévu : deux cent quatre-vingt-quatre voix contre cent quatre-vingt-neuf. La totalité des voix de gauche et - c'était une chance pour le gouvernement - une courte majorité des voix de droite [c'est l'ouverture à gauche avant l'heure, NDPC] (...) La surprise fut l'adoption du texte par le Sénat avec une relative facilité. C'était une victoire historique. Elle inscrit à jamais votre nom au tableau d'honneur de la lutte, si ardente dans le monde contemporain, pour la dignité de la femme."
22:02 Publié dans Polémique, Réflexion | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean d'ormesson, simone veil, féminisme, femmes | | Imprimer | | del.icio.us | Digg | Facebook | | |
L'église Saint Jacques d'Abbeville risque la démolition
Cette église du XIX° devrait disparaître
L'église Saint Jacques d'Abbeville (photos) n'en a plus pour longtemps à trôner sur la vie paisible des habitants de cette petite ville. Ni classée, ni répertoriée, elle ne peut être entretenue et réparée par la seule municipalité. Cette dernière va voter dans quelques jours sa démolition : le couperet semble inévitable.
Incroyable mais vrai : après avoir spolié les biens de l'Eglise, ceux-là même qui s'étaient engagés à les entretenir, les détruisent sans complexe et dans le silence de leur ancien propriétaire que n'émeut pas cette longue litanie des églises détruites en France au rythme des dynamitages de clocher et des explosions de nefs centenaires.
Rejoignez le tout nouveau comité de soutien.
Une vidéo émouvante à mettre en lien dans tous les mails que vous enverrez pour mobiliser ceux pour qui la présence de l'Église par les églises n'est pas un jeu de mot, mais un patrimoine culturel à préserver pour le vrai Bien de l'humanité.
En nom Dieu.
Une information du Salon Beige
18:48 Publié dans Message, Patrimoine, Polémique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, actualités, religion, foi, art, architecture | | Imprimer | | del.icio.us | Digg | Facebook | | |