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mardi, 16 février 2010

Eglise catholique: note doctrinale sur le mariage et les unions homosexuelles.

 

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Il est impossible de se considérer comme catholiques si on reconnaît le droit au mariage entre personnes du même sexe

 

 

6a00d83451619c69e20120a8a2287c970b-120wi.jpgLe cardinal Caffarra, archevêque de Bologne, a publié une note doctrinale sur le mariage et les unions homosexuelles. Extraits :

"La présente note s'adresse en premier lieu aux fidèles afin qu'ils ne soient pas troublés par les rumeurs des mass-media. Mais j'ose espérer qu'elle sera prise en considération par ceux qui, comme non-croyants, ont l'intention de se servir, sans aucun préjugé, de leur raison.

1. Le mariage est l'un des biens les plus précieux de l'humanité. [...] En Occident, l'institution du mariage traverse sans doute sa crise la plus grave. Je ne dis pas cela à cause du nombre croissant de divorces et de séparations; je ne le dis pas à cause de la fragilité qui semble miner toujours plus le lien matrimonial: je ne le dis pas à cause du nombre croissant d'unions libres. Autrement dit, je ne le dis pas en observant des comportements. La crise concerne le jugement sur le bien du mariage. C'est face à la raison que le mariage est entré en crise, dans le sens où il ne jouit plus d'une estime à la mesure de son caractère précieux. La vision de son unicité éthique incomparable a été obscurcie.

Le signe le plus évident, même si ce n'est pas le seul, de cette "désestime" intellectuel est le fait que certains Etats concèdent, ou vont concéder une reconnaissance légale aux unions homosexuelles qui vise à les assimiler à l'union légitime entre un homme et une femme, incluant la possibilité d'adopter des enfants. Peu importe le nombre de couples qui pourraient bénéficier de cette reconnaissance - même s'il y en avait un seul! - une telle assimilation constituerait une blessure grave au bien commun. [...]

2. L'assimilation, sous quelque forme ou à quelque degré que ce soit, d'unions homosexuelles au mariage aurait objectivement la signification de déclarer la neutralité de l'Etat face à deux manières de vivre la sexualité qui ne sont en réalité pas également pertinentes pour le bien commun. [...]

3. Une autre considération que je soumets à ceux qui veulent réfléchir sereinement à ce problème. L'assimilation aurait, d'abord dans l'ordre juridique, puis dans l'ethos de notre peuple, une conséquence que je n'hésite pas à qualifier de dévastatrice. Si les unions homosexuelles devaient être traitées comme le mariage, celui-ci serait dégradé à n'être plus qu'une des façons de se marier, indiquant que pour l'Etat, il est indifférent que l'on fasse un choix plutôt qu'un autre. En d'autres termes, l'assimilation signifierait objectivement que le lien de la sexualité avec la procréation et l'éducation des enfants est un fait qui n'intéresse pas l'État étant donné qu'il n'a aucune importance pour le bien commun. Et avec cela, c'est l'un des piliers de notre ordre juridique qui s'écroulerait: le mariage comme un bien public. [...]

4. Je voudrais maintenant prendre en considération quelques-unes des raisons invoquées à l'appui de cette assimilation. La première et la plus courante est que la tâche première de l'Etat est de supprimer toute discrimination dans la société, et dans un but positif, d'étendre le plus possible la sphère des droits subjectifs. [...] Ne pas attribuer le statut légal du mariage à des formes de vie qui ne sont pas et ne peuvent pas être des mariages, n'est pas de la discrimination, mais simplement reconnaître les choses comme elles sont. La justice est la Seigneurie de la vérité dans les relations entre les personnes. [...]

5. Je m'adresse à présent au croyant qui a des responsabilités publiques, de quelque sorte que ce soit. Outre le devoir partagé avec tout un chacun de promouvoir et de défendre le bien commun, le croyant a aussi un grave devoir de cohérence totale entre ce qu'il croit et ce qu'il pense à ce sujet et propose pour le bien commun. Il est impossible de faire cohabiter dans sa propre conscience la foi catholique et le soutien pour l'égalité entre les unions homosexuelles et le mariage: les deux sont contradictoires. De toute évidence la responsabilité la plus grave incombe à ceux qui proposent d'introduire dans notre système juridique cette assimilation, ou vote au Parlement en faveur d'une telle loi. Il s'agit d'un acte publiquement et gravement immoral. [...]

Il est impossible de se considérer comme catholiques si, d'une manière ou d'une autre on reconnaît le droit au mariage entre personnes du même sexe."

 

 

 

A lire aussi:

Vatican

 

 

 

Source

La Salon Beige

 

 

 

20:55 Publié dans Homosexualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : homosexualité, homosexuel, société, eglise catholique, actualité | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

samedi, 13 février 2010

Les évêques de France ne sont pas généreux

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Le Metablog analyse une information parue sur Agoramag, le blog de Xavier Arnaud, célèbre webmaster du Forum catholique. Cela concerne la différence entre le nombre de messes selon la forme extraordinaire autorisées par l'épiscopat et le nombre de messes non autorisées :

  • J'ai retenu les pays comptant chaque dimanche plus de 20 messes, pour que les pourcentages aient un sens. Sur la première marche du podium (Campos oblige), les évêques brésiliens autorisent 87,5% des messes dites chaque dimanche (42 sur 48). A côté, les évêques italiens: 84,9% d'autorisation (73 sur 86). Presque aussitôt, les Etats-Unis, très généreux: 80,5% d'autorisation (289 sur 359). Sur la seconde marche du podium, le Royaume-Uni: 69,8% d'autorisation (37 sur 53). Tout de suite après, les chiffres descendent.
  • Australie: 60,7% (17 messes autorisées sur 28), Canada presque pareil (23 sur 39), et Pologne: 57,7% (15 sur 26). L'Allemagne n'est qu'à 55,7% (49 sur 88), et la France est dans le bas du classement de la générosité épiscopale, avec 50% seulement d'autorisation. Seule la Suisse fait pire : 21 messes autorisées sur 45. Autrement dit, aux États-Unis, pour une messe « FSSPX », on compte quatre fois plus de messes autorisées. Si les évêques français se montraient aussi généreux, ils autoriseraient 644 messes. Ils n'en autorisent que... 156."

 

 

 

Source

Perepiscopus

dimanche, 24 janvier 2010

Thiberville:ce que nous avons perdu !

Un petit aperçu de ce que ne veut pas perdre Thiberville,

nous donne une pieuse idée

de ce que nous avons, hélas, perdu,

et que nous aimerions bien retrouver en Voironnais !


 

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D'autres photographies ICI

 

 


21:34 Publié dans Vie religieuse | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : isère, dauphiné, voiron, religion, eglise catholique | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

lundi, 11 janvier 2010

La revue antipapiste et hérétique du diocèse d'Evreux

 

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e-copie-6.jpgLa revue Église d’Évreux ressemble aux journaux qui pouvaient être diffusés dans les années 70. Entre quelques publicités des urgences de la clinique d’Évreux, de la Société Générale ou des Pompes funèbres générales, on y parle de «pastorale» et de «cheminement», rarement de «foi» ou de «conversion».

Le vocabulaire ressemble davantage à celui de la déclaration des Droits de l’Homme qu’à celui des commandements de Dieu. Il n’y a guère d’exemplaire de la revue Église d’Évreux qui ne fasse pas la promotion du CCFD (Comité catholique contre la faim et pour le développement), de l’ACO (Action catholique ouvrière) ou de la JOC (Jeunesse catholique ouvrière). Les sujets politiques apparaissent en filigrane (écologie planétaire, accueil de l’immigré) dans chaque numéro tandis que les soucis spirituels, comme le salut des âmes, les méditations ou la communion des saints sont des réalités particulièrement évacuées.

Les commémorations de l’abolition de l’esclavage font par exemple référence à l’abbé Grégoire ou à Victor Schoelcher sans même parler de Bartolome de Las Casas, homme d’Église qui les a pourtant précédés de trois siècles.

Le pape ferait mieux de se taire

A propos du Sida en Afrique, le pape Benoît XVI est contesté voire réprimandé. Il est accusé de faire de la "polémique" et on lui oppose les personnalités, plus ouvertes, de l’abbé Pierre ou de sœur Emmanuelle :
  • «Il avait répondu à une question d’un journaliste sur le sida. Il a bien dit l’action de l’Église en Afrique contre ce fléau. Mais pourquoi donc a-t-il ajouté cette phrase ambiguë : «On ne peut pas résoudre le fléau en distribuant des préservatifs : au contraire, cela risque d’augmenter le problème.» ? Cette phrase ne pouvait que créer une polémique. […] Pourquoi l’abbé Pierre ou sœur Emmanuelle étaient-ils écoutés, alors qu’ils prônaient eux aussi une éducation à la responsabilité sexuelle ? Parce qu’on les sentait proches des gens».
L’article du vicaire de la mission de France se conclue par une belle leçon de morale au pape :
Hérésie sur l'Eucharistie

Dans la revue officielle du diocèse d’Évreux, l’un de ses prêtres, le Père André Lalier (délégué épiscopal à la formation permanente), était autorisé il y a tout juste trois mois à faire profession d’hérésie sur le dogme de «la présence réelle». Tel est le thème de son article où il explique :
  • "Quand on parle de la présence réelle, on veut parler de la présence réelle du Christ à son Eglise."
Vous croyez avoir mal lu ? Le prêtre normand précise :
  • «N'imaginons pas que nous mangeons la chair de l'homme Jésus ... La chair dont il est question dans l'Evangile selon saint Jean «Ma chair pour la vie du monde» (Jn 6, 51-53) est la chair du ressuscité, le corps du Christ, un corps «spirituel». Quel est le mode de présence d'un corps «spirituel» ? Non une présence physiologique mais une présence sacramentelle ou symbolique. Le sacrement, le symbole, unissent l'humain et le divin, le plus matériel (le pain) et le plus «spirituel» (le corps du Christ). » Église d’Évreux N° 17 – 15 octobre 2009.

On ne s’étonnera pas de voir le Père Lalier, dans le numéro 9, justifier l’excommunication "des partisans de Mgr Lefebvre" (alors que le Pape venait de lever l'excommunication des évêques de la Fraternité Saint Pie X) et dire que celle du médecin qui a avorté la fillette de Recife au Brésil est purement et simplement injustifiée ! Il conclut sans autre précision :

«Notons, pour finir, que, contrairement, à une opinion répandue, les divorcés-remariés, ne sont pas excommuniés.»
Église d’Évreux N° 9 – 4 mai 2009

A croire qu'il leur donnerait le Bon Dieu sans confession (un Bon Dieu spirituel, quand on sait ce qu'il en croit...). Alors rappelons à sa place ce que dit l'exhortation apostolique Familiaris Consortio (n°84) :


  • c-copie-24.jpg"L'Eglise, cependant, réaffirme sa discipline, fondée sur l'Ecriture Sainte, selon laquelle elle ne peut admettre à la communion eucharistique les divorcés remariés. Ils se sont rendus eux-mêmes incapables d'y être admis car leur état et leur condition de vie est en contradiction objective avec la communion d'amour entre le Christ et l'Eglise, telle qu'elle s'exprime et est rendue présente dans l'Eucharistie. Il y a par ailleurs un autre motif pastoral particulier: si l'on admettait ces personnes à l'Eucharistie, les fidèles seraient induits en erreur et comprendraient mal la doctrine de l'Eglise concernant l'indissolubilité du mariage."

 

 

 

 

Nous remercions tout particulièrement Maximilien Bernard pour son excellent travail

 

 

 

 

 

dimanche, 10 janvier 2010

Le message de Mgr Nourrichard

lu ce dimanche 10 janvier 2010 dans toutes les paroisses du diocèse d'Evreux

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Frères et Soeurs,
Il est bon me semble-t-il que votre Evêque s’adresse à vous suite aux évènements récents qui se sont produits à Thiberville à l’occasion de la fête del’Epiphanie. Les faits de dimanche dernier sont graves. L’Evêque dans sa responsabilité a été insulté ; la Parole de Dieu n’a pas été respectée ; il n’a pas été possible decélébrer l’Eucharistie. De tels évènements ont manifestement dépassé tout le monde. Pour autant, plus que jamais, je désire poursuivre ma mission de communion auprès de tous. Je savais que je pouvais compter sur vous mais j’avoue avoir été surpris parl’ampleur, la diversité et la qualité de votre soutien. Il est bon au-delà des difficultés liées à notre propre humanité (à commencer par la mienne) de constater qu’ensemble nous formons une belle et dynamique Eglise. J’en rends grâce à Dieu.

Nous poursuivons dans notre diocèse la mise en forme du projet diocésain « Paroisse 2000 ». Nous avons pris en considération l’analyse sérieuse réalisée par le Service diocésain des paroisses. Avec l’accord du Conseil épiscopal et celui du Conseil presbytéral, comme cela est prévu par le Code de Droit Canonique, j’ai pris la décision de modifier l’ancien Groupement Inter-paroissial de Thiberville (moins de 5 000 habitants) pour qu’il devienne une communauté locale de la paroisse Notre Dame de Charentonne. Je demande au Père Jean VIVIEN actuellement curé de cette paroisse avec l’équipe d’animation pastorale et l’aide des Pères BENARD et GAUDIN de recevoir cette nouvelle communauté locale. Cette décision modifie les habitudes qu’avaient, depuis de nombreuses années, les paroissiens de Thiberville. Ils bénéficiaient d’un prêtre pour une population de moins de 5 000 habitants. Certains paroissiens ont donc du mal àentrer dans cette nouvelle manière de vivre en Eglise où il est demandé à des baptisés plus nombreux, davantage de collaboration avec leur curé et les autres prêtres au sein d’une paroisse qui est plus grande.

Je n’ai nullement l’intention d’accabler nos Frères et Soeurs de Thiberville. D’ailleurs plusieurs d’entre eux sont acquis à cette perspective. Je vous demande de prier avec moi pour que les autres les rejoignent. Monsieur l’Abbé Francis MICHEL est bien entendu très lié à cet ancien Groupement. Depuis 23 ans ! Qui le lui reprocherait ! Cependant il serait irresponsable de ma part de laisser les choses en l’état en raison d’une seule personne, aussi respectable soit-elle ! A plusieurs reprises, j’ai demandé à l’abbé MICHEL d’accepter de quitter le Groupement Inter-paroissial de Thiberville. En 2008, il a signé lui-même l’accord de son départ en présence du Chancelier de l’Evêché et de moi-même. Malheureusement cela ne se réalise jamais. Il m’a contraint à le révoquer, c’est-à-dire à lui ôter les pouvoirs liés à la charge du curé. Je ne reviens pas sur ma décision mais pour manifester mon profond désir de le garder dans notre communion, je l’autorise à continuer de célébrer la messe et à faire les inhumations. Notre Eglise est pleine de sagesse. Dans ces situations délicates, le prêtre qui n’accepte pas la décision de son Evêque peut en appeler à Rome en y faisant unrecours.


Depuis les premiers instants, j’ai tenu compte de cette sagesse de l’Eglise en respectant ce qu’elle préconise. J’attends donc que Rome nous transmette sa décision. J’espère et je prie pourque l’Abbé Francis MICHEL comprenne qu’il a toujours sa place au milieu de nous. Frères et Soeurs, plus que jamais demandons à Dieu de fortifier notre unité. Ensemble dans la confiance, poursuivons notre route. L’Emmanuel marche avec les baptisés que nous sommes. L’Esprit Saint nous accompagne dans la mission !
Evreux, le 8 janvier 2010.


+ Christian NOURRICHARD
Evêque d’Evreux

 

 

Source

Perepiscopus