Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 13 juillet 2008

Vivre les JMJ en direct !

 

 

 

 

 
logo_jmj_2008g.jpg
 
 
 
 
 

"Vous allez recevoir une force, celle de l’Esprit Saint

qui descendra sur vous. Vous serez alors mes témoins." (Ac 1, 8)

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

09:26 Publié dans Message | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : religion, jmj sydney, eglise, catholicisme | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

mercredi, 14 mai 2008

Le Motu Proprio de Benoît XVI, une grande richesse spirituelle pour l'Église

 
 
 
 
 

 

 

 

Le cardinal Dario Castrillon Hoyos

 

 

 

Le 13 mai 2008  - (E.S.M.)- Le cardinal Dario Castrillon Hoyos qui est à la tête de la Commission pontificale « Ecclesia Dei » explique en quoi le Motu Proprio de Benoît XVI est une grande richesse spirituelle pour toute l'Église, et la façon de résoudre les problèmes qui sont apparus jusqu’ici.

 

Le Motu Proprio de Benoît XVI

 est une grande richesse spirituelle

pour toute l'Église

 

 

Dario Castrillon Hoyos : Tradition sans contestation

par Vittoria Prisciandaro
 
 
 
 
 
 
Le cardinal Dario Castrillon Hoyos qui est à la tête de la Commission pontificale « Ecclesia Dei » explique en quoi le Motu Proprio de Benoît XVI est une grande richesse spirituelle pour toute l'Église, et la façon de résoudre les problèmes qui sont apparus jusqu’ici.

Son Éminence est satisfaite. Le téléphone du bureau du rez-de-chaussée, dans le palais de l'ex Saint Office, connaît une nouvelle vie, et sur les tables s’accumule une correspondance venue du monde entier. Après la promulgation du Motu proprio, la Commission pontificale « Ecclesia Dei » est en effet devenue un maillon important dans l'organigramme du Vatican. « À présent, j'ai deux fois plus de travail que dans la Congrégation du clergé », confie le cardinal Dario Castrillon Hoyos, colombien, 79 ans, chaleureux partisan de la réintégration des Lefebvristes et, depuis l’an 2000, président de la Commission. Créée pour gérer les rapports avec la Fraternité Saint Pie X et avec les groupes qui gravitent dans la galaxie traditionaliste, « Ecclesia Dei » est aujourd'hui devenue un interlocuteur incontournable des diocèses et des paroisses pour les controverses relatives à l'application du rite extraordinaire.

Éminence, quelques mois après la promulgation du Motu proprio, quel bilan en faites-vous ?

« Avec le Motu proprio, le Pape a voulu offrir à tous une nouvelle occasion de profiter de l'énorme richesse spirituelle, religieuse et culturelle présente dans la liturgie de rite grégorien. Le Motu proprio a été conçu comme un trésor offert à tous, et non fondamentalement pour répondre aux lamentations ou aux demandes de qui que ce soit. Un bon nombre de personnes qui n’étaient pas initialement impliquées dans cette forme extraordinaire du rite romain ont maintenant pour lui une grande estime. Parmi les fidèles, je distinguerais trois groupes : ceux qui ont un lien quasi organique avec la Fraternité Saint Pie X ; ceux de la Fraternité Saint-Pierre ; et enfin ceux du groupe le plus important et le plus nombreux, formé de personnes éprises de culture religieuse de tous les temps et qui, aujourd'hui, découvrent l'intensité spirituelle du rite ancien, dont de nombreux jeunes. Au cours de ces mois-ci sont nées de nouvelles associations de personnes appartenant à ce dernier groupe ».

À propos de la richesse, certains spécialistes de la liturgie soulignent le fait que le rite extraordinaire n'offre pas la richesse biblique introduite par la novus ordo…


« Ils n'ont pas lu le Motu proprio, parce que le Pape affirme que les deux formes doivent s’enrichir mutuellement. Et il est évident que cette richesse liturgique ne va pas être gaspillée. Dans le novus ordo, en quelques années, on lit pratiquement toute la Bible, et c’est là une richesse qui ne s'oppose pas au rite extraordinaire, mais s’y intègre ».

Une autre objection porte sur le risque que des célébrations séparées et différentes créent des communautés séparées…

« C’est une multiplicité enrichissante ; c'est un surcroît de liberté culturelle que le Pape introduit sous une forme audacieuse. Du reste, dans les paroisses, il y a beaucoup de différences dans les célébrations, et je ne veux pas parler des abus, parce que ce ne sont pas les abus qui constituent la raison principale du Motu proprio ».

Votre secrétaire, monseigneur Camille Perl, a annoncé qu'il y aurait un document d'éclaircissement sur le Motu proprio. Quand sera-t-il publié ?

« C’est le cardinal Bertone qui l’a annoncé, et il a le droit de le faire. Mais moi qui suis un serviteur du Pape, je ne l'annoncerai que quand le Pape me dira de le faire. Notre Commission a indiqué au Souverain Pontife que de nombreuses demandes  arrivent de chaque partie du monde, dont un très grand nombre sont justifiées, mais dont certaines sont basées sur un manque de connaissance. Le Saint-Père, et seulement lui, dira s'il convient de publier un tel document et quand ».

Quelles sont les demandes qui vous sont parvenues et lesquelles mériteraient une réponse ?

« La première concerne le latin, parce que - disent les auteurs de ce type de demande - célébrer dans une langue qu’on ne connaît n’est pas pratique. Malheureusement les séminaristes, et même certains prêtres, ne l'ont pas étudié et il leur est donc difficile de célébrer sous la forme extraordinaire. Pour ce faire, ils devraient au moins connaître le canon de la Messe – la partie de la consécration. Nous autres d‘« Ecclesia Dei », nous nous équipons et nous préparons des rencontres, des cours et une communication informatique en vue d’une connaissance approfondie de la liturgie antérieure. Plusieurs cours déjà sont en activité en France, en Allemagne, au Brésil, en Amérique centrale et aux États-Unis. À Tolède, en Espagne, par exemple, nous sommes en train d’évaluer s'il convient de créer un séminaire supplémentaire pour la préparation au rite extraordinaire ou de donner des cours spéciaux dans le séminaire du diocèse. En général on remarque dans le monde académique un certain intérêt pour un retour au latin. Il a été triste au cours de ces années de constater l'abandon non seulement de la langue, mais même de certains contenus théologiques liés à la précision sémantique de la langue latine ».

« S'il manque de prêtres dans un diocèse et que seuls trois ou quatre fidèles demandent le rite extraordinaire, le bon sens dit qu’il est difficile de satisfaire cette demande. Cependant, puisque l'intention, la mens du Pape est de concéder ce trésor pour le bien de l'Église, le mieux pour les endroits où il n’y a pas de prêtres, serait d’offrir une célébration selon le rite extraordinaire dans une des Messes dominicales paroissiales. Ce serait une Messe pour tous ; tous, même les jeunes générations, profiteraient de la richesse du rite extraordinaire, par exemple de ces instants de contemplation qui, dans le novus ordo, ont disparu ».

Donc vous dites que, s'il n'y a pas de groupe consistant et stable, à l'avenir, il est question de proposer une des Messes dominicales selon le rite extraordinaire ?


« Je dirais que oui. D’ailleurs cette possibilité avait déjà été approuvée à l'unanimité en 1986 par une commission cardinalice à laquelle participait le cardinal Ratzinger lui-même (mais elle n'était pas devenue opérationnelle). Je serais sûr que cela serait faisable maintenant. ».
 
 
Un autre point à éclaircir est la définition d’un « groupe stable et consistant ». Que veut dire cela exactement ?

« C’est une question de bon sens : pourquoi faire un problème si les personnes qui demandent le rite viennent de paroisses différentes ? Si elles se réunissent et, ensemble, demandent une Messe, elles deviennent un groupe stable, même si elles ne se connaissaient pas au départ. Même le nombre est une question de bonne volonté. Dans certaines paroisses, en particulier à la campagne, les jours ouvrables, les personnes qui participent à la Messe ordinaire sont trois ou quatre et le même cas se produit dans de nombreuses maisons religieuses. Si ces trois personnes demandent la Messe ancienne, faut-il, d’un point de vue pastoral, la leur refuser ? ».

Donc le futur document devrait être plus accueillant aux demandes émanant de petits groupes ?

« Oui, mais il faut le voir non pas comme quelque chose qui va à l’encontre des autres, de la majorité, mais qui vise à leur enrichissement et toujours en évitant toute forme d’antagonisme ».

Il y a ensuite le problème des sacrements : je pense au rite de l’Ordination ou à celui de l’Onction des malades, pour lesquels on se réfère à des codes de droit canonique différents et on emploie des formules différentes…

« A première vue, il y a certainement quelques problèmes par rapport à l'Ordination, à l’Onction des malades et même aux divergences de calendrier. En ce qui concerne l'Ordination, dans la forme ancienne, il y avait la tonsure, les ordres mineurs et le sous-diaconat. Cette forme est encore en service et continuera à l'être dans les Institutions liées de façon stable au rite ancien, comme la Fraternité Saint-Pierre, la Fraternité Saint Pie X et d’autres Institutions. Pour l’Onction, avant même le Motu proprio, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi avait déjà indiqué qu'il n'y a pas de conflit entre les deux formules, et que la formule nouvelle comme l'ancienne sont valides, et elle a dit la même chose au sujet des autres sacrements dont les formules diffèrent. En ce qui concerne les calendriers qui ne coïncident pas toujours, il y a effectivement des problèmes comme dans les cas des fêtes patronales d'une paroisse, des sanctuaires, des congrégations et des instituts religieux, etc. On usera de prudence et de bon sens pour réaliser les accommodements nécessaires. La Commission pontificale « Ecclesia Dei » » s’en occupe aussi.

Quels sont les délais prévus pour la réconciliation avec la Fraternité Saint Pie X ?


« Il y a des signes positifs ; il y a un dialogue non interrompu. Il y a quelques jours à peine, j’ai écrit une nouvelle lettre à monseigneur Fellay, le supérieur de la Fraternité, en réponse à sa lettre précédente. Outre les rencontres et la correspondance, nous nous parlons au téléphone. Je considère viable une réconciliation avec la Fraternité Saint Pie X parce que, comme nous l'avons souvent dit à «Ecclesia Dei », il ne s'agit pas d'un vrai schisme mais d'une situation anormale apparue après l'« action schismatique » de monseigneur Lefebvre avec l'attribution de l'épiscopat sans mandat pontifical, à l’encontre de la volonté exprimée par le Pape. Dans mon cœur, j'ai une grande confiance que le Saint-Père réussira à retisser les liens de l'Église avec l’accès de ces frères à la pleine communion. Il restera toujours quelques différences, comme nous en avons toujours eu dans l'histoire de l'Église ».

Mais avec les Lefevbristes il y a aussi un problème d'acceptation du dialogue œcuménique…

« Oui, en effet, il y des difficultés relatives à l'interprétation des témoins du Concile à ce sujet et à certaines pratiques concrètes œcuméniques, mais aucun évêque de la Fraternité Saint Pie X ne dira qu'il ne faut pas chercher l'unité des chrétiens ».

Après le Motu proprio, certains membres de la Fraternité Saint Pie X sont-ils de nouveaux en communion avec l'Église de Rome ?

« Oui, et d’autres souhaitent le faire aussi. Mais j'ai l'espoir que le groupe entier vienne ; je ne voudrais pas qu'il se divise. Cependant si une personne vient et dit qu'elle veut être rapidement en unité avec le Pape, nous devons l’accepter. Le Motu proprio a aussi suscité le rapprochement d’autres personnes. Par exemple, le 28 mars, j'ai reçu la lettre d'un évêque non catholique qui a décidé d'entrer dans l'Église catholique avec d’autres évêques et des prêtres qui célèbrent la Messe tridentine ».

Les nouveaux pouvoirs d'« Ecclesia Dei » n'entrent-ils pas en conflit avec le ministère des évêques ?


« Le Pape Benoît XVI
, qui possède l'autorité sur toute l'Église, sur chacun des fidèles et des évêques, a établi les nouvelles règles dans le Motu proprio, et la Commission pontificale n’est qu’un moyen à la disposition du Vicaire du Christ pour faire appliquer sa décision. « Ecclesia Dei » est attentive à l'application du Motu proprio en fraternelle harmonie, en compréhension et en collaboration avec les évêques. Il faut éviter les attitudes de divergence avec les pasteurs de la part de personnes, de groupes ou d’institutions à cause du Motu proprio. Les pasteurs, dans l’obéissance au Pape, auront certainement de la compréhension pour les fidèles qui ont un amour particulier envers la tradition liturgique. Avec les évêques qui se sont mis en contact avec nous, j’ai toujours eu de la compréhension ».

Dans l'introduction à la réimpression du Compendium de Liturgie pratique de Trimeloni, vous écrivez que le Pape se sert de la Commission pontificale « Ecclesia Dei » pour que, dans la diversité des formes cultuelles, puisse briller la richesse des trésors de la foi et de la spiritualité de l’Épouse du Christ. En quoi consiste la différence entre la liturgie de Jean XXIII et celle, réformée, de Paul VI?

« Le Pape Jean XXIII a incorporé la liturgie dans son désir de dialogue entre l'Église et la culture contemporaine. Paul VI a donné un caractère organique aux réformes nées de ce désir. L'Esprit Saint, qui accompagne l'Église en permanence, inspire les changements nécessaires à tout moment de l'histoire, sans rupture violente du processus de perfectionnement qu'il a lui-même inspiré au cours de l’histoire. Benoît XVI, avec ce Motu proprio, unit les richesses des deux stades du processus, en dissipant le malaise de ceux qui ont cru qu’il y avait eu dans le domaine liturgique une rupture inacceptable ».

Après la reformulation de la prière du Vendredi Saint, il a été dit qu'on faisait un retour de 40 ans en arrière dans le dialogue entre juifs et chrétiens. S’attendait-on à ces critiques ?

« N'est-il pas une bonne chose de prier pour nos frères, fils d'Abraham comme nous ? Abraham est le père de la foi, mais il s’inscrit dans une chaîne de salvification dans laquelle on attend le Messie. Et le Messie est arrivé. Dans les Actes des Apôtres nous lisons que 5000 juifs se sont convertis en un jour. Je ne conteste pas la prière du novus ordo, mais je considère comme parfaite celle, actuelle, du rite extraordinaire. Et je prie volontiers pour la conversion de mes nombreux amis juifs, parce que je crois vraiment que Jésus est le Fils de Dieu et le Sauveur de tous ».


 

 

 

 

 

1802489797.2.png
 
 
 
 
 

 Source

 

Eucharistie Miséricordieuse 

 

 

 

lundi, 05 mai 2008

26e PELERINAGE de Pentecôte, attention les inscriptions en ligne ferment mardi à minuit.

 

 

 

 

2139032208.jpg

 

 

 

Chers amis,

 

Plus que quelques heures pour vous inscrire, à tarif réduit, au prochain pèlerinage Paris-Chartres, organisé par Notre-Dame de Chrétienté !

 

Ce pèlerinage est le premier après la publication du Motu Proprio « Summorum Pontificum » de Sa Sainteté Benoît XVI ; bonne occasion pour témoigner par notre nombre du réconfort et de l’Espérance que cet acte du Saint Père a suscités chez les fidèles.

 

Pour vous inscrire :

-         envoyez votre Bulletin d’Inscription, si vous l’avez reçu, à NDC 49 avenue de Paris 78000 Versailles

-         ou rendez-vous sur le site www.nd-chretiente.com

-         ou téléphonez au 01 39 07 27 00

 

Espérant vous voir nombreux sur la route de Chartres, nous vous assurons de notre union dans la prière,

 

 Notre-Dame de Chrétienté.

 

 

 

 

                   

                           

 

 

 

20:48 Publié dans Message | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : spiritualite, foi, religions, prière, croix, catholicisme, saint | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

mercredi, 09 avril 2008

Notre-Dame du Laus

 

 

 

 

1468403196.jpg

 

 
 
 
Reconnaissance officielle des apparitions
 
à
 
 

Diocèse de Gap

 


ROME, Mardi 8 avril 2008 -

 

La reconnaissance officielle des apparitions de Notre-Dame du Laus par Mgr Di Falco est annoncée par

   

Le 4 mai prochain en effet, Mgr Jean-Michel di Falco Léandri, évêque du diocèse de Gap et d'Embrun, reconnaîtra officiellement le caractère surnaturel des apparitions de la Vierge à Benoîte Rencurel, au sanctuaire du Laus, dans les Hautes-Alpes. Les dernières apparitions officiellement reconnues en France, sont celles de Lourdes, il y 146 ans.

   

Des évêques du monde entier pour marquer l'événement
 

La reconnaissance officielle sera proclamée au cours de la messe célébrée le 4 mai à partir de 10h30 dans la Basilique Notre-Dame du Laus en présence du Nonce apostolique en France, Mgr Fortunato Baldelli, et d'une trentaine de cardinaux et d'évêques du monde entier. Leur participation marque l'importance de cet événement non seulement pour l'Eglise qui est dans les Hautes-Alpes, mais aussi pour l'Eglise de France et l'Eglise universelle. La célébration sera retransmise en direct sur France 2, dans le cadre de l'émission « Le Jour du Seigneur » à 11h00.
   

Le sanctuaire du Laus,
 
 
« un des trésors les plus puissants de l'histoire de l'Europe »
 
 

 

Les textes de l'époque rapportent que Benoîte Rencurel, née en 1647, a vu la Vierge Marie de 1664 à sa mort, en 1718. Au cours de ces années, la petite bergère de Saint-Etienne d'Avançon va exercer au Laus une mission d'accueil, de prière et de pénitence, conduisant les pèlerins à retrouver le sens du sacrement de la pénitence. De nombreuses guérisons physiques s'opèrent depuis au Laus, notamment par les onctions de l'huile de la lampe appliquée sur les malades selon ce qu'a demandé la Vierge Marie à Benoîte.  Aujourd'hui, le sanctuaire Notre-Dame du Laus accueille près de 120 000 pèlerins par an. Jean Guitton dira de ce lieu qu'il est « un des trésors les plus cachés et les plus puissants de l'histoire de l'Europe ».

 

 

 


   

947138485.jpg

 

Un colloque sur Benoîte Rencurel
 
 

 

A l'occasion de cet événement, un colloque sur Benoîte Rencurel, dont le procès de béatificat ion est en cours, se déroulera les 2 et 3 mai 2008. De nombreux experts dont Vittorio Messori (auteur de « Entrez dans l'Espérance » avec Jean-Paul II), interviendront sur les plans théologique, historique, mais aussi psychologique. Le 3 mai à 20h30, une conférence à plusieurs voix réunira Marcel Ruffo, Marek Halter et un théologien sur le thème de la réconciliation avec soi-même, avec les autres, avec Dieu.

 

 

 

14:24 Publié dans Message | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : religion, catholique, catholicisme, foi, pélerinage, spiritualité | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

dimanche, 30 mars 2008

La messe traditionnelle

 
 
237357235.jpg
 
 
 
Elévation du Sang du Seigneur
 
 
 
 
 abbé J.-M. Robinne
 
 
 
 
 

" Le sacrifice de la Messe est substantiellement le même que le sacrifice de la croix en ce que dans l’un et l’autre, Jésus Christ est à la fois le prêtre et la victime ; il en diffère cependant par la manière dont il est offert. Sur la croix Jésus Christ s’est offert en répandant son sang et en méritant pour nous ; tandis que sur les autels, Il se sacrifie sans effusion de sang et nous applique les fruits de sa Passion et de sa mort. "
St Pie X

Le saint Sacrifice de la messe est donc le renouvellement non sanglant du sacrifice de la croix. Il faut par conséquent que la liturgie exprime cela, il faut qu’en assistant à la messe les fidèles comprennent cela. C’est pour cette raison que la liturgie catholique joint paroles et gestes. Si le prêtre désigne les offrandes par des signes de croix, nous dit saint Thomas d’Aquin, c’est "pour évoquer la Passion du Christ qui a eu la croix pour terme " Somme IIIa pars, Q.85, art.5, ad 3.

La messe dite de saint Pie V en est une excellente expression pour différentes raisons : par son origine, par ce qu’elle dit, et par ce qu’elle montre.

   1.


      L’origine.

      Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la messe de saint Pie V n’est pas de saint Pie V. Ce pape, dans le prolongement du Concile de Trente, n’a fait que codifier ce qui existait déjà. On peut par exemple noter que l’ensemble du canon remonte au Vème siècle, et qu’il n’a pas été modifié depuis lors (seuls 26 mots ont été changés). Quant au reste de la messe, il existe pratiquement dans la forme sanctionnée par saint Pie V dès le pontificat de saint Grégoire (540-604). Il n’y eut après ce pape que quelques modifications qui ne constituèrent pas de véritables évolutions. On peut cependant noter que l’offertoire n’aura sa forme définitive qu’au XIVème siècle et que le rite vénérable de l’élévation ne se répandit de façon commune qu’après les attaques de Bérenger de Tours (998-1088) contre la présence réelle. Mais comme on peut le remarquer, il s’agit d’enrichissements et non pas d’évolutions.

      C’est ce qui fait dire au concile de Trente : " Comme il convient que les choses saintes soient administrées saintement, et comme ce sacrifice est la chose sainte par excellence, afin qu’il fut offert et reçu avec dignité et respect, l’Eglise catholique a institué depuis de longs siècles le saint canon. Il est tellement pur de toute erreur qu’il ne contient rien qui ne respire le parfum de la plus grande sainteté et piété et qui n’élève à Dieu l’âme de ceux qui offrent le sacrifice. En effet il est formé des paroles mêmes du Seigneur, des traditions des apôtres et des pieuses institutions des saints pontifes. " Concile de Trente (Session 22° ch.4)

      Enfin les rites qui avaient une existence de plus de 200 ans furent maintenus.

      La messe dite de saint Pie V est donc de par son origine l’expression de la piété et de la sainteté de l’Eglise. Par ses saints auteurs la messe traditionnelle est le fruit de la tradition apostolique et de la contemplation du mystère de l’eucharistie par les saints des premiers siècles.

      
   2.

      Ce qu’elle dit.

      La liturgie catholique nous dit la théologie de la messe, bien sûr il ne faut pas voir dans la messe un cours de théologie, mais la doctrine se trouve exprimée dans les différentes prières. On retrouve ainsi clairement exprimées les quatre fins du saint sacrifice : Adoration, action de grâce, propitiation, demande.

      Il est normal que les prières de la messe soient orientées vers l’adoration, parce que l’homme en tant que créature doit d’abord reconnaître sa totale dépendance vis-à-vis de Dieu, et que c’est là la fin première du sacrifice. Ensuite toutes les oraisons sont orientées vers les demandes de grâces ainsi que différentes prières de l’offertoire et du canon, la première étant que Dieu daigne accepter ce sacrifice. Les prières de l’offertoire montrent bien le caractère propitiatoire de l’offrande qui est faite ; Jésus Christ immolé pour nos fautes, afin que la Rédemption s’accomplisse. Le saint sacrifice de la messe en tant que renouvellement non sanglant du saint sacrifice de la croix est orienté vers l’aspect propitiatoire qui est explicité par l’offertoire traditionnel. De plus le prêtre parlant en son nom propre avant d’entrer dans la grande prière eucharistique et sacrificielle implore le pardon de ses fautes, et il insiste opportunément sur le caractère sacrificiel de l’offrande qu’il va faire in persona et virtute Christi. Dom Tirot dans l’histoire des prières d’offertoire dans la liturgie romaine du VII au XVI siècle à la page 135 déclare qu’avec la suppression des prières de l’offertoire dans le missel de 1970 nous subissons une perte inestimable.

      Et enfin l’action de grâce. Cette action de grâce se retrouve après la consécration et surtout après la communion. Il est naturel après avoir demandé et reçu de remercier.

      
   3.

      Ce qu’elle montre.


La liturgie traditionnelle exprime le mystère de l’eucharistie. Elle exprime le renouvellement non sanglant du sacrifice de la croix. Elle oriente notre âme vers Dieu et témoigne de notre adoration envers sa présence réelle. Tous les gestes toutes les cérémonies sont orientées vers ce but. L’orientation de l’autel, les gestes d’adoration, le mystère et le silence sacré qui entourent la consécration, la langue sacrée, la distinction entre l’action du prêtre et celle des fidèles, les prières de la consécration qui ne sont pas un récit mais une action (en effet à la consécration le ton change : ici le prêtre ne supplie pas, il agit in persona Christi.). Tous ces aspects manifestent bien le caractère sacré de la messe, qui comme le déclarait le pape Jean Paul II dans la lettre aux évêques pour le Jeudi Saint 1980 " n’est pas une ajoute de l’homme à l’action du Christ au cénacle…mais une sacralité institué par Lui (par le Christ) "

Le latin est la langue universelle : " La langue de l’Eglise doit non seulement être universelle mais immuable. Si en effet les vérités de l’Eglise catholique étaient confiées à certaines ou à plusieurs langues humaines changeantes dont aucune ne fait davantage autorité sur une autre, il résulterait une telle variété que le sens de ces vérités ne serait ni suffisamment clair ni suffisamment précis pour tout le monde. " Jean XXIII, Veterum Sapientiae. (Un exemple prouvera ceci : consubstantialem Patri est parfois traduit de même nature que le Père ce qui est une grave déficience par rapport à la précision du latin.)

L’orientation de l’autel est d’une grande importance, l’assemblée se tourne vers Celui auquel le sacrifice est destiné. En mettant l’autel face au peuple, l’assemblée se renferme sur elle-même. De plus l’orientation traditionnelle permet mieux de saisir l’aspect théocentrique de la messe. " Nous nous sommes tellement tournés vers l’assemblée que nous avons oublié de nous tourner ensemble, peuples et ministres, vers Dieu ! Or sans cette orientation essentielle, la célébration n’a plus aucun sens chrétien. " Cardinal Decourtray, 23 AVRIL 1992.

Le silence est quant à lui, l’expression la plus belle de notre adoration envers le Dieu qui descend sur nos autels. Il est de plus très expressif du mystère qui se réalise. Le silence accompagne le mystère : " La virginité de Marie, son enfantement et la mort du Seigneur sont trois mystères éclatants que Dieu opéra dans le silence. " St Ignace d’Antioche, Ephésiens, 19/1. Le silence au moment du canon est ce qui favorise le mieux une participation vraiment profonde, personnelle et intérieure au mystère de l’autel. " La proclamation du canon à haute voix appelle à grands cris des variétés à laquelle la multiplication des prières eucharistiques, si grande soit-elle, ne saurait suffire…La variété elle aussi devient à la longue ennuyeuse " Cardinal Ratzinger, La célébration de la Foi 1984


" La liturgie n’est pas un show, un spectacle qui ait besoin de metteurs en scène géniaux, ni d’acteur de talent. La liturgie ne vit pas de surprises sympathiques, de trouvailles captivantes mais de répétitions solennelles. Elle ne doit pas exprimer l’actualité et ce qu’elle a d’éphémère, mais le mystère du sacré "

Cardinal Ratzinger,
Entretien sur la foi

 

 

 

1802489797.png

 

 

 

 

Source 

 
Salve Regina 

 

Illustration 

 

 Schola Sainte Cécile - Liturgie & musique sacrée traditionnelles