mercredi, 24 mars 2010
Mgr di Falco
- "Les images tournées permettront de montrer les liens affectifs forts unissant un homme à sa région et ses habitants."
A ceci près que Mgr di Falco est peut-être l'évêque français le moins présent dans son diocèse. On a même l'impression qu'il est plus souvent à Paris qu'à Gap.
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Soutien à Benoit XVI
Le manifeste de soutien à Benoît XVI a déjà recueilli plus de 7000 signatures, dont celle d'un évêque de France. Mgr André Fort, évêque d'Orléans. Un seul évêque français, ce n'est quand même pas beaucoup. Et si les évêques, réunis à Lourdes jusqu'à vendredi, signaient tous d'un coup ? Ce serait une belle preuve d'unité et de soutien au Saint-Père.
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dimanche, 21 mars 2010
Les profanations d'églises catholiques se multiplient.
Protégeons le Corps et le Sang du Christ
Le 12 février 2010, l'église Saint-Michel de Morangis a été cambriolée. La porte de la sacristie a été fracturée. Le tabernacle attaqué au burin a été fracturé. Les ciboires volés. Et le pain eucharistique profané. Ces faits sont malheureusement d'une assez grande banalité puisque sept autres églises ont été ainsi visitées dans le département au printemps dernier.
Ce qui semble extraordinaire, c'est l'interprétation des faits. Incontestablement, il s'agit de cambriolages. Et, en cela, ces agressions sont différentes de celles qui se produisent dans les mosquées, les synagogues et les cimetières quand la volonté de profanation est clairement explicitée, par des graffiti par exemple. Mais, pour autant, quelles que soient les intentions, il y a réellement profanation :
pour nous, catholiques, le pain eucharistique est le corps du Christ. Nous parlons de présence réelle de Celui qui est Dieu. Je conçois que les non-chrétiens ne le sachent pas, même si l'honneur dont nous entourons le pain eucharistique ne peut que signifier l'importance que nous y attachons. Il n'y a rien à nos yeux qui puisse être aussi "sacré" et précieux.
Si je hurle, c'est pour le dire. C'est pour dresser une barrière morale autour de l'Eucharistie pour faire réfléchir à deux fois ceux qui n'y discernent pas Celui que j'y honore : qu'ils sachent que leur geste me blesse au plus profond de moi-même.
Cela dit, et c'est le principal, quelques autres considérations me viennent à l'esprit. En France, les citoyens, quelles que soient leurs convictions, sont souvent très attachés à leur église. Ils savent qu'elle représente une part importante de leur patrimoine. L'Etat et les collectivités publiques - notamment les communes - y sont souvent très attentifs et engagent quelquefois des sommes considérables pour leur conservation. Mais, d'une manière un peu inexplicable, ils sont souvent plus sensibles à l'immobilier qu'au mobilier... et ne donnent pas beaucoup de soin à la sécurité de celui-ci. Or, si la sécurité des biens était mieux assurée, il est certain que le nombre de profanations liées au cambriolage diminuerait.
Autant il n'y a qu'à se louer de la D.R.A.C. et du Conseil général pour le lent travail de diagnostic des propriétés de l'Etat, autant il ne faut pas que ce travail laisse croire que la réflexion sur la sécurité contre le cambriolage est assurée... et justifie une sorte de monopole de la réflexion et de la conservation des antiquités et des objets d'art des archives départementales.
A l'occasion de ces exactions, le Président de la République, le Ministre de l'Intérieur et le vice-président du Conseil général ont manifesté leur sympathie, et il semble que la préfecture ait pris conscience des problèmes posés, en invitant les référents de sécurité de la Police et de la Gendarmerie à effectuer des diagnostics pour les édifices religieux. De plus, elle s'est engagée à assurer une vigilance sur les lieux de culte.
Reste que la communauté chrétienne, elle aussi, doit prendre ses responsabilités.
Et sa première responsabilité est d'honorer l'Eucharistie et de faire connaître le contenu de sa foi. Lors des différents entretiens que j'ai eus à propos de l'agression de Morangis, j'ai été surpris de constater que beaucoup trouvaient déplacée ma manière de parler de profanation, et cela, même parmi les chrétiens. Pourtant, mon dictionnaire Robert donne comme exemple à "profanation" : « profanation de l'hostie ».
Sa deuxième responsabilité consiste paradoxalement à garder ses églises ouvertes le plus possible. Plus elles servent au culte, à l'adoration, au recueillement, plus les églises sont protégées par la présence de ceux qui y prient. Sa troisième responsabilité est évidemment de prendre en charge le plus rapidement possible les mesures simples de dissuasion contre le vol, le plus souvent possible en lien avec les communes et les services de l'Etat. Mais éventuellement seule. Ces mesures vont de la mise en place de systèmes automatiques d'éclairage et de déclenchement de fond musical, de vérification des serrures, de connaissance précise des possesseurs des clefs, de photographies des accessoires liturgiques, des sculptures, du mobilier, de l'imagerie, des vêtements, des bannières, des tableaux, des sonos, des décorations, etc...
La France est un pays où les athées comme les agnostiques sont marqués par la tradition catholique. Qu'on le veuille ou pas, l'Eglise catholique est de "chez nous" et, très légitimement, cela entraîne un respect pour ce qui semble encore venir d'ailleurs. Comment ne pas s'en réjouir ? Cela dit, il ne semble pas que ce soit une raison pour refuser d'avoir mal quand on souffre. Le respect des uns n'exige pas l'absence de respect pour les autres. Et c'est ce respect pour tous que les chrétiens doivent exiger.
Mgr Michel Dubost est évêque d'Evry-Corbeil-Essonnes
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21:05 Publié dans Polémique, Profanations, Réflexion | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : profanation, église, actualité, france, violence | | Imprimer | | del.icio.us | Digg | Facebook | | |
jeudi, 18 mars 2010
L'église Saint Jacques d'Abbeville risque la démolition
Cette église du XIX° devrait disparaître
L'église Saint Jacques d'Abbeville (photos) n'en a plus pour longtemps à trôner sur la vie paisible des habitants de cette petite ville. Ni classée, ni répertoriée, elle ne peut être entretenue et réparée par la seule municipalité. Cette dernière va voter dans quelques jours sa démolition : le couperet semble inévitable.
Incroyable mais vrai : après avoir spolié les biens de l'Eglise, ceux-là même qui s'étaient engagés à les entretenir, les détruisent sans complexe et dans le silence de leur ancien propriétaire que n'émeut pas cette longue litanie des églises détruites en France au rythme des dynamitages de clocher et des explosions de nefs centenaires.
Rejoignez le tout nouveau comité de soutien.
Une vidéo émouvante à mettre en lien dans tous les mails que vous enverrez pour mobiliser ceux pour qui la présence de l'Église par les églises n'est pas un jeu de mot, mais un patrimoine culturel à préserver pour le vrai Bien de l'humanité.
En nom Dieu.
Une information du Salon Beige
18:48 Publié dans Message, Patrimoine, Polémique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, actualités, religion, foi, art, architecture | | Imprimer | | del.icio.us | Digg | Facebook | | |
mercredi, 17 mars 2010
Réception de Simone Veil à l'Académie Française
une honte pour la France
Rassemblement à Paris, quai du Louvre, Jeudi 18 mars 2010 à 14h
Rassemblement quai du Louvre (M° Pont-Neuf - Louvre-Rivoli) jeudi 18 mars à 14 h
Attention ! A la demande de la Préfecture de police, le lieu de rassemblement n'est plus quai Conti mais QUAI DU LOUVRE.
Le nom de Simone Veil restera dans l'Histoire attaché à la loi qui, en France, a légalisé l'avortement. Ce n'est pas en raison de ses qualités d'écrivain que le concert des médias a salué l'entrée sous la coupole de l'ancienne ministre de la Santé de Jacques Chirac, mais parce qu'elle serait le symbole de la libération de la femme. Rappelons les faits. La dépénalisation de l'avortement qui, au fil du temps, est devenue un droit de la femme encore plus exigeant que les fameux droits de l'Homme, a été obtenue au terme d'une formidable campagne de désinformation allant jusqu'à avancer le chiffre de 300 000 avortements annuels clandestins. Aujourd'hui, il y a 200 000 avortements chirurgicaux par an. Ce serait la première fois qu'une loi libéralisant une pratique entraînerait une diminution de cette pratique. Ce mensonge initial ouvrait la voie à la banalisation du crime.
- Crime contre Dieu, seul maître de la vie et de la mort.
- Crime contre la dignité de la nature humaine : le respect de la vie humaine innocente est la clé de voûte sur laquelle repose toute organisation sociale respectueuse de la vraie nature de l'homme. Cette clé abattue, tout s'effondre : 'Si une mère peut tuer son enfant, dans son propre sein, qu'est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entre-tuer les uns les autres ?' n'hésitait pas à dire Mère Teresa lors de la cérémonie de remise du Prix Nobel de la Paix (Oslo, 1979). C'est la raison pour laquelle nos sociétés deviennent des jungles où le plus fort écrase le plus faible. Qui dira le poids des souffrances des femmes à qui on a menti, en leur faisant croire qu'un avortement n'était pas plus grave qu'une opération de l'appendicite ? Ainsi, l'inéluctable prise en compte du syndrome post-avortement sera un des axes majeurs du développement de la médecine gynécologique des décennies à venir.
Quant à la pseudo-libération de la femme, Bernanos avait depuis longtemps observé qu'il s'agissait essentiellement de la libération de la braguette.
- Crime contre la nation : depuis 35 ans, 7 millions de personnes ne sont pas nées, avortées avant leur naissance. Elles font cruellement défaut à nos caisses de retraite et pèsent négativement, par leur absence, sur 'la relance par la consommation'. Il y a inter-action réciproque entre natalité et prospérité : ce n'est pas par hasard que les 'Trente glorieuses' correspondent au baby-boom.
Cette loi, bâtie sur le mensonge, n'entraîne dans son sillage que mort et désolation. Elle a fortement banalisé dans notre pays la culture de mort, qui ne cesse de se développer. 'Ne vivez pas dans le mensonge' tonnait Alexandre Soljenitsyne, alors que le mensonge était le lot quotidien de ses concitoyens consentants, piégés par un conformisme de survie humain mais débilitant.
Renaissance Catholique s'associe à la manifestation de protestation qui aura lieu le jeudi 18 mars, devant l'Académie française à 14 h, quai du Louvre.
Avec les associations présentes, Renaissance Catholique s'élève solennellement contre un hommage indu qui portera atteinte à l'honneur d'une institution au prestige jusqu'ici unanimement reconnu, fondée de plus par un Cardinal respectueux, par définition, de la loi naturelle et divine.
Tract des associations participantes
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08:24 Publié dans Avortement, Message, Polémique, Pour la vie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : france, actualité, société, avortement | | Imprimer | | del.icio.us | Digg | Facebook | | |