dimanche, 14 mars 2010
Un fœtus de 15 semaines maintenu en vie !
C’est l’American Papist qui le signalait hier, ayant repris cette information du Telegrah de Londres. Des médecins allemands viennent de rendre public la photo d’un fœtus de 15 semaines (en France on peut avorter jusqu'à 14 semaines d'aménorrhée) né par césarienne à la Faculté de Médecine de Göttingen en juin 2009 : c’est le plus jeune jamais enregistré dans les annales de la médecine. À sa naissance, ce très, très grand prématuré (moins de 4 mois de gestation) ne mesurait pas 21 cm et pesait 275 g. Grâce aux soins de l’équipe médicale, ce bébé « Tom Pouce » comme on l’a surnommé, pesait un peu plus de 4 kg en décembre – poids moyen à la naissance des bébés allemands –, et a été voici peu rendu à ses parents, étant désormais suffisamment costaud.
Ceux qui pensent que l’avortement consiste à se débarrasser d’un « amas de cellules » feraient bien de méditer sur cette photo…
Vive la vie !
Message de Daniel HAMICHE
Mise à jour du lundi 15 mars : merci aux lecteurs qui ont bien voulu me signaler mon erreur ! Il s'agit en fait d'un bébé né 15 semaines avant terme (c'est-à-dire âgé de 25 semaines) et non pas à 15 semaines de gestation… Avec toutes mes excuses ! J'ai donc corrigé le titre et l'articulet, mais cela ne change rien, évidemment, ni à l'exploit médical sans précédent ni à la conviction que nous devons avoir que la vie doit être protégée à tous les stades de son développement…
20:39 Publié dans Avortement, Polémique, Pour la vie, Réflexion | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : avortement, famille, enfance, vive le vie | | Imprimer | | del.icio.us | Digg | Facebook | | |
lundi, 08 mars 2010
Journée de la femme
Ce Lundi 08 Mars 2010 au petit matin, des militantes et militants de SOS Tout-Petits (section isère) ont confectionné une banderole.
Ils l'ont ensuite déployée au-dessus d'un axe routier fréquenté, afin d'exprimer aux automobilistes leur mobilisation pour ce 8 mars.
Le message porté par notre banderole était on ne peut plus clair:
'' FEMME LIBRE = MAMAN!''
En effet, la liberté de la femme n'a pas attendu un 8 mars 1917 moscovite, prémice à la révolution bolchevique, pour s'exprimer en France.
Des déesses-mères antiques aux Saintes historiques, en passant par Notre-Dame que nous prions quotidiennement, notre civilisation a toujours mis en exergue des femmes libres, dont la maternité n'a nullement entravé la capacité à mener ni une vie joyeuse, ni leurs affaires (gouvernement, éducation, apostolat...).
Nous ne résumons certes pas la condition féminine à la maternité, mais elle reste la meilleure voie d'épanouissement, tout simplement parce que la nature est ainsi faite!
Source
Femme et homme, l'humain dans son intégralité
21:56 Publié dans Avortement, Fête, Le courage de déplaire, Polémique, Pour la vie, Réflexion | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : journée de la femme, 8 mars, femme, famille, avortement | | Imprimer | | del.icio.us | Digg | Facebook | | |
dimanche, 07 mars 2010
Oecuménisme et dialogue interreligieux
Les relations inter-religieuses à Angoulême
Le sujet fâche dans les évêchés : nos évêques, si prompts à cultiver le dialogue avec les musulmans, les juifs et les protestants, cultivent, pour la plupart, une ignorance à l'égard des prêtres de la Fraternité sacerdotale saint Pie X. Certes, certains acceptent néanmoins de les rencontrer, souvent de façon fort courtoise, mais il ne faut surtout pas que cela se sache (ni photo, ni communiqué). Certes, Rome s'occupe activement de leur cas. Mais Rome discute aussi avec les protestants et les orthodoxes. Alors pourquoi nos évêques refusent-ils un dialogue officiel avec les prêtres de la FSSPX installés dans leur diocèse ? Le pape leur avait pourtant dit à Lourdes : "nul n'est de trop dans l'Eglise".
L'abbé de Cacqueray, supérieur du district de France de la FSSPX (qui a récemment déjeuné avec le cardinal Ricard, archevêque de Bordeaux), vient de jeter un pavé dans la mare pseudo-oecuménique :
"L'évêque, en grec Eπίσκοπος, est celui «qui surveille», celui qui veille à ce que la Foi soit défendue à travers son diocèse, que les erreurs objectives ne s'y diffusent pas au détriment de la vérité révélée par Jésus Christ, Notre Seigneur, le Fils de Dieu. L'évêque est donc gardien de la Foi. [...] Aujourd'hui, nos évêques se taisent quand le Christ est attaqué. À notre égard, ils maintiennent les églises fermées. Parallèlement, ils inaugurent des mosquées. Ils concélèbrent avec des pasteurs. Ils diplôment les imams et font prêcher les rabbins dans leurs cathédrales. En un mot, ils confortent les âmes dans leur éloignement au Christ et à l'Église qu'Il a fondée. [...]
Noyant le catholicisme dans une cohabitation avec les autres religions qui laissent les âmes dans l'ignorance de l'amour du Christ, ils se fondent eux-mêmes dans un syndicat de défense des cultes. Ils n'hésitent plus à voler au secours de la burqa et semblent plus soucieux de fêter « un bon Ramadan » aux dignitaires de l'Islam que de faire connaître et observer le Carême à leurs ouailles : [...]
- Le 25 janvier 2010, l'Institut catholique de Paris [...] a décerné le diplôme « interculturalité, laïcité et religions » à plusieurs imams [...]
La pose de la première pierre de laGrande Mosquée de Clermont-Ferrand
le 13 juin 2003
L'assistance :
De droite à gauche : Mgr Hippolyte Simon Archevêque de Clermont, Mr le Doyen Chiroux vice président du Conseil Régional d'Auvergne, Cheikh Hocine Mahjoub Recteur de la Grande Mosquée de Clermont-Auvergne, Dr Dalil Boubaker Recteur de la Mosquée de Paris et Président du Conseil français du culte musulman, Dr Sedeki Djelloul de la Mosquée de Paris.
- Le 8 février, Mgr Dominique Lebrun, évêque de Saint-Étienne, se rendait à la mosquée afin de s'excuser auprès des Musulmans pour ceux qui craignent l'avancée de l'Islam. À la suite de Mgr Hippolyte Simon, archevêque de Clermont-Ferrand, ou de Mgr Jean-Luc Bouilleret, évêque d'Amiens, qui avaient participé à la pose de la première pierre des grandes mosquées de leur ville [...] De son côté, Mgr Étienne Uberall, vicaire épiscopal du diocèse de Strasbourg, indiquait récemment à la télévision régionale qu'il était favorable à l'enseignement de l'Islam dans les établissements scolaires de sa région. [...]
- Le 14 mars prochain, le rabbin Rivon Krygier prononcera l'une des six conférences de carême sous la voûte de la cathédrale Notre-Dame, à l'invitation du cardinal archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois. Ainsi ce temps de pénitence qui est sensé conduire les âmes à suivre le Christ dans sa Passion et à les préparer à sa glorieuse Résurrection verra-t-il prêcher dans un haut lieu sacré un responsable d'une religion qui nie précisément la divinité du Fils de Dieu et le miracle de Pâques. [...]
Il faut le reconnaître, sur le chemin de l'œcuménisme et du dialogue interreligieux, la situation de l'Église de France s'aggrave."
Source
13:25 Publié dans Le courage de déplaire, Polémique, Réflexion, Vie religieuse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : religion, islam, catholique, prostestant, juif | | Imprimer | | del.icio.us | Digg | Facebook | | |
lundi, 01 mars 2010
Vénération de la Sainte Couronne d'épines
Philippe de Champaigne (1602-1674)
Ecce Homo
Magny-les-Hameaux
musée des Granges de Port-Royal Photo RMN
©Hervé Lewandowski
Vénération de la Couronne d’épines
Les reliques de la Passion présentées à Notre-Dame de Paris sont constituées par un morceau de la Croix conservée à Rome et ramené par Sainte Hélène, mère de l’empereur Constantin, un clou de la Passion et la Sainte Couronne d’épines.
Parmi ces reliques, la Sainte Couronne est, sans doute, la plus précieuse et la plus vénérée. Son authenticité ne peut être rigoureusement attestée malgré toutes les études et recherches historiques et scientifiques effectuées. Mais une chose est sûre : elle est porteuse de plus de seize siècles de prière fervente de la Chrétienté.
Saint Jean rapporte que les soldats romains, dans la nuit du Jeudi au Vendredi Saint, se moquèrent du Christ et de sa Royauté en le coiffant d’une couronne garnie d’épines (Jean 19, 12).
La couronne déposée à la cathédrale de Paris est un cercle de joncs réunis en faisceaux et retenus par des fils d’or. C’est sur ce cercle tressé, d’un diamètre de 21 centimètres, que se trouvaient les épines. Ces dernières ont été dispersées au cours des siècles par les dons effectués soit par les empereurs de Byzance, soit par les rois de France. On en compte 70, de même nature, qui s’en affirment originaires.
L’allusion faite à la Couronne d’épines et aux instruments de la Passion du Christ pendant les premiers siècles est déjà mentionnée dans les récits de pèlerins se rendant à Jérusalem au IVe siècle. En 409, Saint Paulin de Nole la mentionne parmi les reliques de la basilique du mont Sion à Jérusalem. En 570, Antoine le Martyr la trouve exposée à la vénération des fidèles dans la Basilique de Sion. Vers 575, Cassiodore, dans son Commentaire du Psaume LXXV, s’écrie : À Jérusalem est la Colonne, là est la Couronne d’épines ! En 870, c’estencore à Jérusalem que Bernard le Moine la signalera.
Entre les VIIe et Xe siècles, les reliques seront progressivement transférées à Constantinople dans la chapelle des empereurs byzantins, en particulier pour les mettre à l’abri de pillages semblables à ceux subis par le Saint Sépulcre, lors des invasions perses. En 1238, Byzance est gouvernée par Baudouin de Courtenay, un empereur latin. En grande difficulté financière, il décide de mettre les reliques en gage auprès de banquiers vénitiens pour en obtenir des crédits.
Saint Louis portant la Sainte Couronne à Notre-Dame de Parisle 19 août 1239
- Gravure XIXe
Saint Louis, roi de France, intervient alors et dédommage les vénitiens. Le 10 août 1239, le roi suivi d’un brillant cortège, accueille vingt-deux reliques à Villeneuve-l’Archevêque. Le 19 août 1239, la procession arrive à Paris ; le roi délaisse alors ses atours royaux, endosse une simple tunique et, pieds nus, aidé de son frère, porte la Sainte Couronne jusqu’à Notre-Dame de Paris avant de déposer l’ensemble des reliques dans la chapelle du palais. Pour les conserver, il édifie un reliquaire à leur mesure : la Sainte Chapelle.
Durant la révolution française, les reliques seront déposées à la Bibliothèque Nationale. Suite au Concordat de 1801, elles seront remises à l’archevêque de Paris qui les affectera au trésor de la Cathédrale le 10 août 1806 où elles se trouvent toujours aujourd’hui.
- Procession des Reliques lors d’une vénération
- © Godong
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- Source
- Notre-Dame de Paris
Depuis lors, ces reliques sont confiées aux chanoines du Chapitre de la Basilique Métropolitaine chargés de leurs vénérations et placées sous la garde statutaire des Chevaliers du Saint-Sépulcre de Jérusalem.
Napoléon Ier et Napoléon III ont offert chacun un reliquaire que l’on peut voir au Trésor de Notre-Dame.
L’année 2007 aura également mis ces précieuses reliques au centre des relations œcuméniques entre catholiques et orthodoxes : Sa Sainteté Bartholoméos Ier, patriarche œcuménique et archevêque de Constantinople puis Sa Sainteté le Patriarche Alexis II de Moscou et de toutes les Russies sont venus tour à tour vénérer les reliques.
La vénération de ces reliques présentées aux fidèles a lieu chaque premier vendredi du mois à 15h00, chaque vendredi de carême à 15h00 et le Vendredi Saint de 10h00 à 17h00.
Par cette pratique, les croyants s’unissent à la contemplation du Mystère Pascal qui est à la source de la foi en tant qu’expression d’un amour sans limites du Christ envers les hommes et de sa solidarité avec leurs souffrances.
22:10 Publié dans Fête | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : religion, catholicisme, église, catholique, eglise catholique | | Imprimer | | del.icio.us | Digg | Facebook | | |