Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 18 janvier 2010

Honneur à Mgr Dominique Lebrun



lebrun-dominique-saint-etienne.jpg

Son nom ne figurait même pas dans le comité de soutien de la 6e Marche pour la vie. C'est donc le 27e évêque à soutenir la Marche. L'évêque de Saint-Etienne a vu ce matin partir le car de Saint-Etienne et a dit à ses fidèles qu'il les rejoindrai après la messe de 10h30. Il a en effet sauté dans le TGV pour être à 15h dans le cortège de la manifestation pour retrouver ses fidèles.

D'après nos informations, Mgr Dominique Lebrun ne savait pas qu'aucun évêque n'était venu à la Marche, ni cette année, ni les années précédentes. Sans complexe, sans se soucier du "qu'en dira-t-on ?", ni de la récupération politique, sans avoir pesé les conséquences diplomatiques avec l'archevêque du diocèse, Mgr Lebrun est simplement venu accompagner ses fidèles, comme un berger accompagne son troupeau. Il est venu pour défendre la vie.

Mgr Lebrun sera-t-il l'évêque qui aura réussi à briser l'omerta épiscopale sur la Marche pour la vie ? Grâce à lui, verra-t-on l'année prochaine plusieurs dizaines d'évêques ? Ce qui est certain, c'est que, aujourd'hui, il a désormais besoin de notre soutien (on peut lui écrire au 1 rue Hector Berlioz 42030 SAINT ETIENNE CEDEX 2).

Mais en tout état de cause, honneur à Mgr Dominique Lebrun !

 

 

Source

Perepiscopus

 

 

Mgr Dominique Lebrun a ouvert la voie

Extrait du compte-rendu de la Marche pour la vie écrit par Thierry Normand dans Minute (à paraître demain) :

"Mais si cela bouge encore peu du côté des politiques, le réveil est évident en ce qui concerne l’Eglise. Les représentants des communautés traditionnelles étaient là. De nombreux curés de paroisse, reconnaissables à leur col romain, marchaient également. Mais il y avait surtout un évêque, Monseigneur Dominique Lebrun. Il était là. Sans tapage. Sans fioriture. Conscient que le bien ne fait jamais de bruit. Sans le savoir, il a fait sauter un verrou. Il a levé un tabou. Un évêque peut venir, sans demander l’autorisation à personne, défendre publiquement le droit à la vie pour tous. Des plus petits aux plus anciens.

Monseigneur Lebrun est évêque de Saint Etienne. Ce n’est sans doute pas un hasard. Saint-Etienne est le premier martyr de la chrétienté. Monseigneur Lebrun est également le premier. Le premier à montrer le chemin que tous les évêques auraient dû emprunter depuis trente-cinq ans. Messeigneurs, la voie est désormais libre. La vie vous y attend."

 

Michel Janva

07:12 Publié dans Le courage de déplaire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : avortement, foi, paris, marche pour la vie, médias | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

dimanche, 17 janvier 2010

La Marche pour la Vie en direct


6a00d83451619c69e2012876e588dd970c.jpg


La Marche pour la Vie

en direct sur

LE SALON BEIGE



Voici quelques liens vers la presse internationale :

En France (en plus des dépêches d'hier) :

A Mais aussi :

L Le site du collectif En marche pour la vie a été victime du succès hier puisque le trop important nombre de connexions a planté l'accès au site.

 

 

 

 

 

 



3.100 manifestants ... d'après la Préfecture de Police de Paris

 

"Nous n'avons pas le droit de nous taire !"

Lu dans Présent de demain, qui relate la Marche :

"Dom Louis-Marie, père abbé du Barroux, dont la présence fut applaudie à tout rompre, était au cœur des marcheurs priants de la fin de la Marche. Pourquoi un moine bénédictin vient-il à une telle manifestation ? Il rit de ma demande : « Mais enfin, c’est évident ! » Et pressé par moi d’en dire davantage :

« Je suis là pour manifester notre indignation et notre protestation. On a reproché à Pie XII de s’être tu, alors qu’il avait de bonnes raisons de ne pas parler tout haut. Aujourd’hui le monde se tait, alors qu’il n’y a aucune raison de le faire. Nous n’avons pas le droit de nous taire, c’est ce que je viens crier ! »

 

 


Discriminés pour être pro-vie

Un lecteur, présent à la Marche pour la vie, nous communique :

"En fin d'après midi nous avons souhaité prendre un verre à proximité de la place de l'opéra. Le Bar le Vénitien boulevard des capucines est l'un des plus proche de la place de l'Opéra. Le patron (ou responsable) a refusé l'entrée à plusieurs groupes alors qu'il y avait plein de places libres. Il refusait l'entrée à tous les groupes de plus de trois personnes arborant des autocollants de la marche ou ayant le look des marcheurs..., ne laissant rentrer que les couples (je suis entré avec ma femme enceinte, deux amis aussi en couple sont entrés) et lorsqu'il s'apercevait que les groupes se regroupaient il refusait de les servir."


 

SOURCE



Le Grand Orient de France estime à 500 le nombre de marcheurs hier

On rigole.

Pour revenir sur les 3 100 manifestants "comptés" par la préfecture de police, un lecteur nous écrit :

Toute la farce est dans le "100". C'est vraiment un artifice minable pour faire croire qu'un comptage sérieux a été effectué.

 

 

L'incroyable mauvaise foi de la Préfecture de police de Paris

Elle annonce 3 100 personnes à la marche d'hier. Un chiffre ridicule. C'est à se demander s'ils ne comptent pas volontairement le nombre de manifestants à 14h15 (le rendez-vous étant fixé à 14h30)...

Choisir la Vie indique que son dossier de sensibilisation sur l'avortement a été distribué à 4 500 exemplaires. "Et encore, à 1 personne sur quatre sans compter les enfants au départ de la marche".

Les Étudiants Pro-Vie annoncent quant à eux avoir distribué 5 000 stickers.

Axel de Boer (Solidarité) s'étonne :

je voudrais qu'on m'explique comment on donne 3 000 tracts à juste une partie des manifestants, dont 1 par famille (ce qui fait jusqu'à 5/6 personnes), s'il y a 3 100 marcheurs. A vue de tractage le chiffre de 20 000 est très réaliste.

Un lecteur du Salon Beige observe quant à lui que :

cela ne fait même pas de quoi aligner tout le monde en file indienne du début à la fin du parcours. Et oui 2.6 km = 2 600m or une personne occupe moins d'un mètre carré en terme de surface. Tout nombre inférieur à 20 000 personnes semble absurde à un géomètre digne de ce nom.

Preuve: admettons que le parcours de 2600m était à moitié rempli à cause des espaces pendant l'instant où la marche s'étalait du début à la fin. (on a dû remplir en gros les 3/4 mais admettons 1/2). Alors cela fait au moins 1 300 personnes qui sont collés à un même trottoir (il y a 1m entre deux personnes en gros selon la longueur). On peut aligner au moins 20 personnes selon la largeur de la route (il en faut 10 pour une bannière). 1 300 * 20 = 26 000. Alors après il faut admettre qu'on était pas serré comme des sardines mais comme on a pris comme base qu'il y a un mètre de distance dans la longueur entre 2 personnes, on peut largement admettre qu'on était plus de 20 000.

Plus de 20 000 personnes qui savent maintenant quoi penser de la Préfecture de police de Paris. Vraiment, il y en a qui n'ont pas peur de se ridiculiser !



Le nouveau visage de l'Eglise de France à la marche pour la vie

Excellent éditorial de Jeanne Smits dans Présent (site) de demain :

La 6e édition de la Marche pour la vie aura été, à tous égards, un tournant. Jamais je n’y avais vu autant de monde. Autant de jeunes et autant de vieux. Autant de familles et autant de prêtres. Autant de dynamisme et autant de bonne humeur. Quelque chose a changé : ce quelque chose, c’est le soutien du cardinal primat des Gaules, le cardinal Barbarin et de plus de 20 autres évêques, c’est l’annonce de la manifestation dans des paroisses catholiques, c’est la présence d’un évêque. Or dans ce combat qui est politique et social, rien ne va si cette dimension morale et spirituelle n’est pas aussi présente. Elle fut au rendez-vous, galvanisante.

 

Suite ICI

 

Rance 3 et sa propagande pro-avortement

Un lecteur nous informe :

si vous regardiez le 19/20 de France 3 Ile-de-France hier soir, vous tombiez sur une petite info tendant à marginaliser la marche mais surtout un grand reportage tout de suite après sur les centres IVG.

Sans commentaire.



"C'est Plunkett le bourgeois !"

dixit un "socialiste pour la vie" interrogé par Riposte-catholique sur le caractère bourgeois et/ou caricatural du public de la marche soulevé sur le blog de Patrice de Plunkett.

Ambroise

 

SOURCE

Le Métropolite de l'Eglise Syro- Orthodoxe- Francophone était présent à la Marche pour la Vie

Mpl Son blog recommandait à ses amis de participer à la Marche (photo de droite).

Pplv On nous a signalé aussi la présence d'une délégation de protestants, mais sans autre renseignement précis.

Grâce à l'auteur des photos, il est possible de voir qu'il s'agit de l'Association des chrétiens protestants et évangéliques pour le Respect de la vie, membre du collectif organisateur.

(merci à Loupiot pour les informations et à Granada pour les photos)


 

 

Le Salon Beige

 

Le courage de déplaire

 

 

151107_benoit_xvi_big.jpg

 

 

 

03.6 - Ch. DELSOL - 93 - I 10.pngLe pape a mauvaise presse: oui, cela, tout le monde le sait. Mais qu’y a-t-il derrière ? Est-ce, à travers lui, l’Église qui a mauvaise presse ? Ou bien la figure de la papauté comme autorité ?

C’est à cette question que tente de répondre l’auteur dans un livre d’entretiens avec l’éditeur Marc Leboucher (1).
Les papes d’aujourd’hui vivent dans le monde des médias. Ils doivent penser à leur image. Jean-Paul II possédait le don de séduire. Ce qui pourtant n’est pas essentiel : la foi passe-t-elle par la séduction ? Non. Même si une forme de charisme peut jouer dans la pastorale, il y faut bien davantage. Cependant, qu’il le veuille ou non, un pape aujourd’hui a en quelque sorte une image à défendre.


Celle du pape Benoît XVI tient à plusieurs faits. Avant d’être pape, Joseph Ratzinger avait été préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, héritière de la Congrégation de l’Inquisition. De quoi faire frémir les journalistes. Ses discours contre le nihilisme et le relativisme confirment cette image : parce qu’il est conservateur, les médias le décrivent tout naturellement comme un intégriste. Lorsqu’il est élu, c’est un écoeurant festival. Ratzinger est allemand et, en tant que tel, il a été enrôlé en 1941, à 14 ans, dans les Jeunesses hitlériennes. La photo passe en boucle, laissant entendre que le Saint-Esprit a élu un pape nazi. La reductio ad hitlerum est l’argument décisif de tant d’imbéciles : les Guignols de l’info l’appellent "Adolf II".


Autrement dit, parce qu’il est conservateur, le pape Benoît XVI devient nazi : une antienne. Et cependant, comme le dit Bernard Lecomte, un pape pourrait-il être autre chose que conservateur ? Certes, au sens où il est le gardien des dogmes, sinon pourquoi l’institution de l’Église ? Mais bien davantage, dirais-je, au sens où l’Église veut défendre contre vents et marées, derrière le Christ, une image de l’homme dont la modernité voudrait se débarrasser en instituant un nouvel homme artificiel, construit par notre volonté prométhéenne – et digne, parfois, des caprices monstrueux de Frankenstein.
Le fait est que la vindicte qui s’attache au pape actuel est particulièrement vivace en France, où la culture religieuse est pratiquement descendue sous zéro, et où la culture antireligieuse a acquis de véritables lettres de noblesse. Dès qu’un pape se rend en France, les médias se déchaînent pour reprocher aux autorités le coût du voyage. Il existe dans notre pays, issu de la laïcité militante, un fort antichristianisme, auquel s’expose d’autant plus un pape conservateur.


La société contemporaine, qui n’a plus pour religion que celle des droits de l’homme, entend ceux-ci de façon exclusivement individualiste. Pour elle, respecter les droits, c’est respecter le désir de chaque individu, sans s’occuper de savoir si son désir est aberrant, contre-nature ou même criminel. C’est pourquoi le discours de l’Église sur la morale revient à une gifle, à une provocation majeure. La morale est hétéronome, elle nous impose de l’extérieur des lois que nous n’avons pas construites, et cela répugne à notre toute puissance. Et pourtant, quand le pape, à l’indignation générale, parle du préservatif en Afrique, il est aussitôt confirmé par des gouvernements africains, qui connaissent leur affaire.
Il y a aussi que ce pape est un intellectuel et, à ce titre, il n’a pas de réticence à exprimer le fruit de ses réflexions, en cherchant l’objectivité bien davantage que l’acquiescement consensuel. Et quand il parle de l’islam, il se moque de déplaire pourvu qu’il dise vrai. Oubliant, peut-être, qu’en tant que pape il lui faudrait se méfier des interprétations belliqueuses de son discours.


Bernard Lecomte précise à juste titre que la mauvaise presse du pape provient tout simplement de ce qu’il se tient en général au-dehors de ce qu’il faut dire. Mais il est bien cocasse de voir Marc Leboucher entonner à notes hautes le couplet contre les moutonniers du politiquement correct, lui qui manifeste dans la vie une peur panique de ne pas penser comme tout le monde.
Au temps du communisme, nous avons reçu Jean- Paul II, un soldat, et c’était bien d’un soldat que nous avions besoin. À présent, le défi n’est plus de battre un totalitarisme vénéré même par nos pairs, mais de récuser un nihilisme qui emporte dans ses rets nos propres enfants. Benoît XVI est providentiel pour cette tâche-là. Il sera critiqué sans relâche, et nous avec. Que cette mise en cause permanente développe en nous l’humour plutôt que l’aigreur: c’est tout ce qu’on peut souhaiter.

Un article de Chantal Delsol

 

 

 

 

(1) Pourquoi le pape a mauvaise presse, entretiens de Bernard Lecomte avec Marc Leboucher, Desclée De Brouwer, 204 pages, 16 €.
Paru dans Valeurs actuelles, 7 janvier 2010

Source

Magistro

 

 

 


dimanche, 10 janvier 2010

Pourquoi nous soutenons l'abbé Michel ?

Saint curé d'Ars.jpg
Le saint curé d'Ars a été donné comme modèle du prêtre
lors de l'année sacerdotale
proclamée en juin 2009 par le Saint Père à  Rome.

 

Un excellent commentaire*, laissé sur notre blog en réponse à plusieurs questions** qui avaient été posées relatives à l'action des paroissiens de Thiberville, montre en quoi est légitime et juste leur attitude, que nous soutenons effectivement, qui a certes pu surprendre, mais qui, cependant, répond à une décision maladroite de Mgr Nourrichard qui a fait preuve dans cette affaire d'un excès d'autorité, alors qu'il était préférable dans un cas comme celui-là, de mesurer l'importance du lien spirituel qui s'était instauré au fil des années entre un prêtre, l'abbé Francis Michel, et sa communauté paroissiale.



1°) Pourquoi l'abbé Michel a t-il refusé toutes les mutations au service d'autres personnes ? un prêre est au service de l'Eglise pas seulement d'une communauté...

- Une communauté ce sont des êtres, des visages, une histoire des liens, pas des chiffres et des kilomètres avalés en voiture pour desservir au pas de course et comme un automate vingt cinq paroisses. Une communauté c'est précisément une communion organique vivante, pas une structure de "relais" branchée sur un "secteur". Vous voyez la différence ? L'Eglise est un corps vivant, c'est le "Corps mystique" du Christ, or si le Christ s'est incarné, ce n'est pas pour le désincarner dans une mécanique administrative, ce que sont devenus les diocèses en France. L'abbé Michel, et Thiberville, refusent cette logique de déshumanisation.

2°) Les évèques ne sont-ils pas nommés par le pape ? Montrer sa fidélité à son évèque n'est-ce pas être fidèle à son pape ?

- La fidélité au Saint Père s'évalue certes par le respect de l'évêque, mais dans la mesure où ce dernier est fidèle aux vues du Pape. Or, Mgr Nourrichard est en opposition avec le Pape en plusieurs domaines :

- La liturgie
- La pastorale
- L'enseignement
- La Communion
etc.

Donc être en opposition avec un évêque non respectueux du Pape, c'est en réalité être fidèle au Saint Père. Vous comprenez cette logique simple ?

3° ) Pourquoi une telle assemblée n'est-elle pas capable d'avoir une attitude respectueuse pour favoriser le dialogue et l'écoute ?

- Parce que lorsqu'un évêque annonce qu'il détruit d'autorité, par un trait de plume non négociable, une paroisse au seul prétexte qu'elle ne rentre pas dans ses schémas organisationnels, le temps n'est plus à la négociation ou au dialogue, voire l'écoute respectueuse, mais au refus légitime d'admettre un forfait qui s'apparente à un brigandage ou à un grossier règlement de compte. Vatican II voulait que les laïcs ne soient pas de simples spectateurs de la vie de l'Eglise, mais deviennent des acteurs, des baptisés à la hauteur de leur mission pour les temps nouveaux. En voilà un bel exemple. A présent, le troupeau catholique n'est plus passif, il est capable de dire non lorsque ça ne va plus. Et là, c'est bien le cas !

Alors on dit non à l'évêque, et en substance ceci, avec force et très clairement : Mgr il est inadmissible de détruire ce que représente Thiberville sur le plan de la foi, de la pratique et de la vie religieuse. Votre attitude est indigne de votre charge, de la responsabilité que vous confère votre ministère épiscopal !

 

 

 

**Ecrit par : Math | samedi, 09 janvier 2010

* Ecrit par : Louis-André M. | samedi, 09 janvier 2010