Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 11 février 2010

Pieuse jacquerie!

6a01156fa733b9970c0120a88ddcb8970b-800wi.jpg

20:40 Publié dans Pieuse jacquerie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : actualité, saint valentin, manifestation, religion, catholique | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

vendredi, 08 janvier 2010

Thiberville 2010: Homélie de Mgr Nourrichard

eveque.JPG


EPIPHANIE 2010

L'Epiphanie : quelle fête magnifique pour les chrétiens du monde entier ! Dieu lui-même annonce que le don qu'il fait de son propre Fils n'est pas réservé à un peuple particulier mais que ce don est destiné à l'humanité entière. Non seulement Dieu vient à notre rencontre mais plus encore il guide les hommes pour que ceux-ci puissent le rejoindre et le connaître. C'est ce qu'Il réalise à l'intention des Mages grâce à l'étoile.

Comme le déclare Saint Paul aux chrétiens d'Ephèse : « Les païens sont associés au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse, dans le Christ Jésus, par l'annonce de l'Evangile. »

Jésus, le Fils de Dieu incarné est bien de race juive. Il est pleinement solidaire de son peuple. Il exprime d'ailleurs sa profonde tristesse en pleurant sur Jérusalem. Il constate le refus de la population d'accepter sa Personne et son Message. Il utilise l'image de la poule qui veut rassembler ses petits sous ses ailes.

Dans cette même perspective, Saint Jean dans le prologue de son évangile affirme au sujet de Jésus : « Il est venu chez les siens et les siens ne l'on pas reçu. »

Si Jésus est solidaire de son peuple, il n'en est pas pour autant l'otage. Il vient pour

les hommes de tous les temps, de toutes les races et les cultures. Il n'accepte pas de se laisser accaparer par quiconque. Il demeure libre. Il va, Il vient, Il est sans cesse en mouvement.

Pour Lui, il n'est jamais question de regarder en arrière.

La fête de l'Epiphanie nous engage à faire éclater nos barrières ; à nous ouvrir davantage à l'amour de Dieu qui est universel ; à ne jamais nous replier sur nous-mêmes.

Cette attitude est d'ailleurs constante chez les serviteurs de Dieu. Que ce soit dans l'Ancien Testament : Nous connaissons la mobilité d'Abraham, de Moïse, de David : Cette mobilité n'est pas seulement physique, elle est aussi spirituelle à travers différents cheminements.

Que ce soit encore dans le Nouveau Testament avec les apôtres, Jésus dit à Pierre que plus tard on lui passera la ceinture autour des reins pour l'emmener là où il ne voudrait pas aller de lui-même. Nous avons tous également en tête l'exemple de l'apôtre Saint Paul.

Il est vrai que c'est la condition essentielle pour être et demeurer le serviteur de

Dieu.

Nous devons toujours méditer la vocation du juif Samuel, dans sa réponse à l'appel

de Dieu : « Parle, car ton serviteur écoute. »

Aujourd'hui comme hier, dans l'Eglise de Jésus-Christ, personne ne se donne à soi même sa mission. Sinon c'est l'homme qui utilise Dieu pour le mettre à son service en fonction de ses intérêts personnels et les intérêts d'un groupe particulier.

2

Dans cette belle fête de l'Epiphanie ne craignons pas de dire que l'esprit du mal, le

« Malin », pour reprendre une expression du Saint Curé d'Ars est aussi dénoncé. Cet esprit malin s'exprime dans le refus dur et violent d'Hérode. Sous des apparences chaleureuses se cache en réalité un désir meurtrier. « Allez vous renseigner avec précision sur l'enfant. Et quand vous l'aurez trouvé, avertissez-moi pour que j'aille, moi aussi, me prosterner devant lui. »

Ce même esprit du mal, on le retrouve plus tard agissant en Judas qui le soir du

Jeudi Saint embrasse Jésus pour le faire arrêter en vue de sa condamnation.

Ce jour de fête ne nous fait pas oublier que notre humanité est toujours la même.

En permanence l'Amour de Dieu nous est offert. En permanence nous sommes libres de l'accueillir, de le refuser voire de le combattre. C'est ce que nous vivons quotidiennement.

Evêque, j'ai tenu à venir moi-même avec le Père Jean-Pierre DECRAENE, le

Chancelier de notre diocèse présenter votre nouvelle situation.

Après avoir entendu l'avis du Conseil diocésain des paroisses, après avoir recueilli l'accord du Conseil presbytéral, prévu par le Droit canonique, j'ai décidé avec le Conseil épiscopal de poursuivre l'application du réaménagement pastoral prévu dans le cadre du projet « Paroisse 2000. »

Le Groupement Inter-paroissial de Thiberville n'existe plus. Il fait place à une communauté locale de la paroisse « Notre Dame de Charentonne. » J'en confie la responsabilité au Père Jean VIVIEN. Ce dernier est aussi membre du Conseil épiscopal. Comme moi-même au plan de l'Eglise de France, il est membre du Conseil des associations de fidèles laïcs.

C'est une étape importante mais non définitive car il y aura peut-être à revoir telle ou telle modification territoriale pour certaines communes. Ce qui est constaté ici, l'est également dans telle ou telle autre nouvelle paroisse. Nous prendrons soin d'apporter les modifications qui s'imposent.

L'abbé Francis MICHEL n'est donc plus curé. Il faut savoir que tout mariage qu'il célèbrerait est nul aux yeux de l'Eglise.

Depuis plus de deux ans que nous nous rencontrons, il a refusé les diverses propositions qui lui ont été faites, malgré l'engagement pris et qu'il avait signé de quitter cette paroisse en septembre 2009. Il faut que vous sachiez qu'en tout cela, il n'est pas question de sensibilité liturgique.

La messe célébrée selon la forme extraordinaire le dimanche soir est maintenue. D'autre part, il n'y a aucune animosité entre nos deux personnes. Le 4 décembre dernier, veille de mon départ pour le diocèse de Boma en R.D.C., l'abbé Francis MICHEL a participé à la réunion des prêtres de secteur. En réponse à une question qui m'était posée, sa situation a été exposée en présence de tous les prêtres. L'abbé MICHEL qui avait toute possibilité de

3 s'exprimer n'a dit aucun mot. Mieux encore, il est venu de lui-même s'installer en face de moi pour le déjeuner qui s'est déroulé sans histoire.

Je continue de prier pour lui chaque jour. Qu'en cette année sacerdotale, suscitée par le Saint Père Benoît XVI, le Saint Curé d'Ars aide l'abbé à accepter qu'on ne puisse demeurer prêtre en refusant d'obéir à son Evêque. Car refuser l'autorité de l'Evêque en communion avec Rome c'est renier l'engagement de son ordination sacerdotale.

Que l'étoile qui a guidé les Mages nous guide dans la vérité et la fidélité à Dieu !

Amen.

Dimanche 3 janvier 2010

 

 

jeudi, 24 décembre 2009

Bonne et Sainte Nuit de Noël

neugeborene_geburt_christi_hi.jpg

 

 

 

 

18:51 Publié dans Fête | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : religion, noël, catholique, catholicisme, actualité | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

lundi, 07 décembre 2009

Paroles d'évêque : le vent de l'est décoiffe

A lire, à relire, à conserver et à ressortir : les occasions seront nombreuses!

Je me permets de demander à nos lecteurs des pays de l'est une traduction de l'intégralité de cette homélie :

Jj "L’Église catholique a son mot à dire avant les élections présidentielles du 27 décembre. L’évêque Jezerinac a appelé les électeurs-fidèles à choisir un candidat qui soit bon patriote, attaché à la « défense de la vie » et à la « morale naturelle », opposé au travail le dimanche... Selon lui, toutes les critiques envers l’Église sont des séquelles de la « dictature communiste ».

« L’Eglise ne se taira jamais ! Elle s’exprimera toujours, dans les bons comme dans les mauvais moments et elle est prête pour cela, s’il le faut, à supporter la torture ! » Tel est le message lancé aux fidèles par Mgr Juraj Jezerinac, évêque ordinaire aux armées, lors de sa dernière homélie, à Karlovac, en l’église saint Franjo Ksaverski. Le prêche était lourd de critiques à peine voilées envers l’actuel Président Stipe Mesić.

L’évêque a clairement indiqué que l’Eglise catholique désirait aider les fidèles à choisir le candidat pour lequel voter lors des élections présidentielles. L’Église peut donner aux croyants des directions basées sur les principes évangéliques, tout en les incitant à participer aux élections - car « plus tard, ils n’auront pas le droit de critiquer ».

Les conseils prodigués par Mgr Juraj Jezerinac sont les suivants.

Être Président suppose de s’engager à défendre les valeurs de notre nation et de se prononcer en faveur d’une transmission de ces valeurs. Le Président ne peut pas être l’élu de quelques uns, il ne peut pas remettre en question l’intégrité territoriale du pays ni, qu’à Dieu ne plaise, faire des concessions sur la souveraineté nationale.

Il doit protéger les principes chrétiens de la loi naturelle de défense et de protection de la vie humaine, de la conception jusqu’à la mort, de la dignité du couple au sein de la famille.

Il doit se prononcera pour en faveur de la liberté de choisir son éducation religieuse, pour la vérité à propos de la guerre patriotique (le conflit de 1992-1995, NdT), il doit s’opposer au travail du dimanche et de ne pas penser d’abord à soi mais avant tout au bien général".

 


Source

Le Salon Beige

12:02 Publié dans Réflexion | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : religion, catholique, eglise, catholicisme, chrétiens | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |

samedi, 12 septembre 2009

Hommage à la plus grande des “Feminists for Life”

 

Version imprimable Suggérer par mail

La mort du sénateur Ted Kennedy, le 25 août dernier, a largement occulté celui d’une personnalité beaucoup plus lumineuse – sa sœur aînée Eunice Kennedy Shriver – survenu le 11 du même mois. Elle fut la seule du “Clan”, dès le début des années soixante-dix, à n’abdiquer aucune de ses convictions catholiques sur le droit des enfants à naître, et celui des plus faibles à être défendus.


Son action en faveur des jeunes déficients mentaux commence dès 1962, lorsqu’elle persuade son frère John devenu président de mettre en place une première commission d’étude sur le retard au développement. En 1968, Eunice Kennedy crée les “Special Olympics”, championnats sportifs réservés aux handicapés mentaux. L’année suivante, elle mobilise son mari Sargent Shriver, alors ambassadeur des Etats-Unis en France, et le professeur Jérôme Lejeune pour parrainer la première édition française de ces jeux olympiques spéciaux, qui rassemblent aujourd’hui près de trois millions de participants dans 170 pays.

“Ne les tuez pas : donnez-les moi !”

Mais la “Mère Téresa des handicapés mentaux” est aussi et surtout la Mère Téresa des enfants à naître. Elle sent venir la plus grande menace de génocide étatique des XXe et XXIe siècles, qui a déjà battu dans les statistiques tous les records établis par Hitler, Staline, Mao et Pol Pot réunis : dès 1972, un an avant la législation fédérale de l’avortement par la Cour Suprême des Etats-Unis, elle lance en effet la plus spectaculaire campagne de sa vie, “One million fot Life”. Il ne s’agit pas d’argent. L’objectif est de recruter un million de foyers américains candidats à l’adoption des “enfants non désirés”.


Bien entendu, Eunice Kennedy n’en trouvera pas autant. Mais son plaidoyer inlassable sur les droits de l’enfant à naître et ses actions pour multiplier en Amérique les centres d’accueil des futures mères en détresse vont marquer d’une empreinte extrêmement positive le mouvement “pro Life” aux Etats-Unis. L’action d’Eunice va le placer, pour l’essentiel, sous le patronage de la Mère Téresa, qui se préoccupait moins de condamner les avorteurs que de sauver les enfants: “Si vous entendez dire qu´une femme ne veut pas avoir son enfant et veut avorter, essayez de la convaincre qu´elle me laisse ce bébé. Je l´aimerai, voyant en lui le signe de l´amour de Dieu". (Discours de réception du prix Nobel de la Paix, Oslo, 10 décembre 1979).”


Ouvrir le champ des alternatives à l’IVG


L’empreinte d’Eunice Kennedy va marquer aussi aux USA l’évolution de la loi, comme l’a très bien noté sur place Anne-Hélène O’Malley :

La femme en situation de grossesse non désirée peut en effet aux États-Unis choisir le type de plan d'adoption qu'elle souhaite. Dans un plan d'adoption ouvert, elle pourra avoir des contacts directs avec son enfant et la famille adoptive. Dans une adoption semi-ouverte, elle sera informée des progrès de l'enfant à travers des lettres et des photos. Si la femme ne veut aucun contact avec l'enfant ou la famille adoptive, elle peut aussi choisir un plan d'adoption fermé.”

“Mon travail dans un centre de grossesse aux États-Unis m'a permis de constater qu'une femme en situation de grossesse non désirée se remet beaucoup plus vite dans le cas d'une adoption ouverte où elle est rassurée sur le sort de son enfant que dans une adoption fermée où ce n'est pas le cas. Elle se remet aussi plus vite dans une adoption fermée que dans une IVG. Même si le processus de deuil est au départ assez similaire, il s'arrête plus rapidement dans l'adoption fermée avec la pensée consolante que son enfant est en vie. En revanche, dans l'IVG, le deuil semble interminable.”

(Anne-Hélène O’Malley : Et si on parlait de l’adoption ? Liberté politique.com)


L’énorme disproportion des forces

 


En France, le champ de l’adoption est très mince (moins de 4000 par an, dont plus de 85% en provenance de l’étranger), le chemin reste très long, et une candidature sur deux finit par renoncer.

Le nombre d’enfants officiellement adoptables en France se situerait désormais aux alentours de 500 par an, pour 220 000 IVG… Et la procédure d’accouchement sous X, qui permettait de sauver plus de dix mille bébés par an dans les années soixante-dix et quatre-vingt, se limite aujourd’hui d’après les statistiques officielles à quelques centaines de cas.

Ces chiffres ne font que traduire l’énorme disproportion des forces en présence dans le combat pour et contre la vie. Il ne s’agit pas ici des manifestations de rues, si légitimes et nécessaires soient-elles, mais des actions concrètes, sur le terrain, pour faire pencher la balance dans la tête et le cœur des futures mamans.

D’un côté, quelques dizaines d’associations qui militent avec les moyens du bord pour l’accueil, l’écoute et l’aide matérielle des futures mères en situation de détresse.

De l’autre, un colossal système de pression sociale et médiatique pour leur fermer tout autre choix que celui de l’IVG, avec des centaines de milliers de professionnels subventionnés, convaincus et aguerris à la situation, dans les infirmeries des écoles, les services “d’assistance sociale”, les centres du Planning Familial et les hôpitaux.

 


Quelques adresses utiles de l’accueil pour la vie :

  • Alliance pour les Droits de la Vie (ADV). Site : http://www.adv.org
  • Laissez-les-vivre/SOS-Futures Mères. Site : http://laissezlesvivre.free.fr
  • Mère de Miséricorde France. Site : http://www.mere-de-misericorde-france.org
  • Les Nids de Paris. Site : http://www.nidsdeparis.org
  • L’Association des Maisons de Bethléem. Mail : maisonsdebethleem@gmail.com Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir
  • La Maison Tom Pouce. Site : http://www.lamaisontompouce.fr
  • Centre maternel Accueil Samarie de la Fondation d’Auteuil. Site : http://www.fondation-auteuil.org
  • SOS Bébé. Site : http://www.sosbebe.org

SOS Bébé fournit sur son site l’indication de toutes les ressources disponibles en France pour les futures mères en détresse, par département.

N’hésitez pas à contacter et soutenir ces petites associations. On lit dans le Livre de la Genèse que, pour dix Justes seulement qu’Abraham lui aurait trouvé, Yahvé eut épargné Sodome et Gomorrhe de la destruction.





©Emmanuel Barbier/sedcontra.fr, sept. 2009










22:30 Publié dans Pour la vie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : société, avortement, catholique, famille | |  Imprimer | |  del.icio.us | Digg! Digg |  Facebook | | | | Pin it! |