vendredi, 21 mars 2008
Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l'esprit (Matthieu. 27-50)
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mercredi, 19 mars 2008
Mercredi saint: Judas trahit Jésus
Méditation sur l'évangile du jour
(Saint Matthieu. XXVI 14-25)
Donc, après que le traître eut reçu cette bouchée de pain, « Satan entra en lui »: il prit une possession plus complète de celui qui lui appartenait déjà, dans lequel il était entré auparavant pour le tromper. Car Satan était déjà en lui lorsqu'il vint trouver les Juifs et s'entendit avec eux sur le prix de sa trahison, comme l'affirme très clairement l'Evangéliste Luc (XXII 3-4) : « Or Satan entra dans Judas, surnommé Iscariote, qui était du nombre des Douze. Il s'en alla conférer avec les grands prêtres. » Voilà qui prouve que Satan était déjà entré en Judas...
Lorsque le Seigneur, pain vivant, eut donné ce morceau de pain à celui qui était mort, et qu'en lui remettant ce pain il eut désigné le traître, il ajouta : « Ce que tu as à faire, fais-le vite. » Jésus n'a pas pas commandé le crime, il a seulement prédit à Judas son malheur, et à nous notre bonheur. Qu'y a-t-il en effet de pire pour Judas, mais de meilleur pour nous, que le Christ soit livré : Judas agissait contre lui-même, mais en notre faveur. « Ce que tu as à faire, fais-le vite », c'est moins pour hâter le châtiment du méchant que pour presser le salut des hommes.
« Aussitôt la bouchée prise, Judes sortit. Il faisait nuit. » Et celui qui est sorti était lui-même nuit. Quand la nuit fut sortie, Jésus dit : « Maintenant le Fils de l'homme a été glorifié. » Le jour a donc parlé au jour[1], c'est-à-dire le Christ à ses disciples fidèles, pour qu'ils l'écoutent et lui témoignent leur amour en le suivant. Et la nuit a parlé à la nuit, c'est-à-dire que Judas a parlé aux Juifs infidèles, pour qu'ils viennent près de Jésus, se saisissent de lui et le mettent à mort.
Saint Augustin
Tractatus in Johannis evangelium », LII 2, 4 & 6
[1] Psaume XIX 3.
Leçons de ténèbres
François Couperin
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vendredi, 14 mars 2008
Entretien avec Mgr Ranjith, secrétaire de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements
La Croix : On a le sentiment que, pour Benoît XVI, la liturgie est une priorité.
La Croix : serait-ce que la liturgie est devenue l’objet de polémiques, de débats dans l’Église, voire un facteur de graves divisions ?
La Croix: Avez-vous le sentiment que la réforme conciliaire est allée trop loin ?
La Croix: concrètement, par quoi cela passe-t-il ?
La Croix: faut-il dire à tous ceux qui ont suivi, avec un grand sens de l’obéissance, les réformes post-conciliaires qu’ils se sont trompés ?
Encore une fois, il ne s’agit pas d’être progressiste ou conservateur, mais simplement de permettre à l’homme de prier, d’écouter la voix du Seigneur. Ce qui se passe dans la célébration de la gloire du Seigneur n’est pas une réalité seulement humaine. Si on oublie cet aspect mystique, tout se brouille, et devient confus. Si la liturgie perd sa dimension mystique et céleste, qui, alors, aidera l’homme à se libérer de l’égoïsme et de son propre esclavage ? La liturgie doit avant tout être une voie de libération, en ouvrant l’homme à la dimension de l’infini.
Interview de Mgr Ranjith et de Luc Perrin. |
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Monsieur Luc Perrin
Professeur d'histoire de l'Eglise la faculté théologique de Strasbourg
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