mercredi, 05 mars 2008
Ne dit-on pas que la messe est avant tout le rassemblement du peuple chrétien, réuni pour louer Dieu ?
Non, avant d'être une simple réunion, la messe est d'abord le sacrifice offert par Jésus-Christ pour notre salut. C'est le renouvellement du sacrifice unique de la Croix, rendu présent sur nos autels. C'est un événement actuel, et pas un simple souvenir, une réalité qui touche notre temps pour le rendre contemporain du mystère de la croix. C'est un acte qui se déroule, de façon mystérieuse mais très réelle, sous nos yeux, et c'est cet événement qui nous rassemble et nous unit.
Le saint sacrifice de l'autel n'est donc pas une pure et simple commémoration des souffrances et de la mort de Jésus-Christ, mais un vrai sacrifice, au sens propre, dans lequel, par une immolation non sanglante, le Souverain Prêtre fait ce qu'il a fait sur la croix, en s'offrant lui-même au Père éternel comme une hostie très agréable.
Le sacrement le plus vénérable est la très sainte Eucharistie dans laquelle le Christ Seigneur lui-même est contenu, offert et reçu, et par laquelle l'Eglise vit et croît continuellement. Le sacrifice eucharistique, mémorial de la mort et de la résurrection du Seigneur, dans lequel le sacrifice de la Croix est perpétué au long des siècles, est le sommet et la source de tout le culte et de toute la vie chrétienne, par lequel est signifiée et réalisée l'unité du peuple de Dieu et s'achève la construction du corps du Christ. En effet, les autres sacrements et toutes les œuvres d'apostolat de l'Eglise sont étroitement liés à la très sainte Eucharistie et y sont ordonnés.
00:00 Publié dans Le sens de la messe traditionnelle | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voiron, isère, diocèse de grenoble, société, actualité | | Imprimer | | del.icio.us | Digg | Facebook | | |
dimanche, 17 février 2008
LA MESSE DE SAINT PIE V
OU LA SAINTE LITURGIE DE L’EGLISE ROMAINE
clic
Parmi bien des raisons justifiant la nécessité du maintien de cette messe pour la préservation de la foi et la réaffirmation du caractère sacrificiel du rite célébré par l'Eglise, insistons sur l'importance fondamentale de l'usage du latin en raison de sa vocation à l'universalité et sa fonction de préservation et conservation du dogme : "L'emploi de la langue latine, en usage dans une grande partie de l'Eglise, est un signe manifeste et éclatant, et une protection efficace contre toute corruption de la doctrine originale." (Pie XII, Mediator Dei, 20 nov. 1947).
Il y a donc un préjugé à combattre, à savoir que la fixité, l’immutabilité de la liturgie seraient l’opposé du progrès, - qui est d’aller, comme nous le savons, de changement en changement, et sans doute d’un bien relatif au mieux. Or, le mot de progrès a pris de nos jours une signification magique. Le progrès semble être arrivé aux proportions d’un culte qui menace de remplacer tout autre culte. Par conséquence, la messe traditionnelle, ce signe d’une religion immuable, ne paraît plus possible, puisque son immobilité magistrale au milieu du mouvement ne peut qu’enrayer le « char » de l’avenir…
Cependant le vrai progrès, le progrès de l’homme, c’est de réaliser sa sanctification, soleil de l’âme qui est un « centre » fixe autour duquel doit graviter l’existence ici-bas.
On le voit, si le caractère sacrificiel de l’office est écarté, la nécessité de l’expiation ouverte par l’abîme créé par la prévarication d’Adam n’est plus comblé par le sang de Jésus-Christ versé sur la Croix – et il fallait rien moins que le sang du Seigneur pour opérer cette grande réparation !
Si la messe a un sens, c’est qu’elle est, et reste selon le rite traditionnel, le monument de la suprême préoccupation depuis l’origine des jours, c’est qu’elle est un monument qui remonte au berceau de l’humanité et nous révèle sa faute et le prix de son rachat. La messe de saint Pie V est le monument de l’expiation : elle est la clef qui ferme l’abîme et ouvre le port du Salut éternel.
12:15 Publié dans Le sens de la messe traditionnelle | Lien permanent | Commentaires (0) | | Imprimer | | del.icio.us | Digg | Facebook | | |