Linceul de Turin : la datation au Carbone 14 est fausse (lundi, 03 mars 2008)
L’institut de l’accélérateur radiocarbone d’Oxford avait conclu, dans une étude publiée en 1988, que le linceul de Turin n’était pas authentique. Or, son directeur, Christopher Bronk Ramsey, a déclaré il y a quelques jours à la BBC qu’il s’était peut-être trompé en le datant de 1260 à 1390 après Jésus-Christ. De nombreux savants avaient déjà critiqué(clic) cette datation, mais l'aveu de ce scientifique(clic) est un véritable pavé dans la mare.
En 2005, une étude avait prouvé que l’échantillon prélevé pour les analyses n’était pas représentatif. Les parties de l’échantillon qui avaient été transmises aux 3 laboratoires pour la datation n’étaient pas semblables en termes de concentration en carbone 14. 3 experts en textiles anciens ont observé un cliché de l’échantillon prélevé avant sa subdivision. Tous 3 ont repéré un raccommodage couvrant en partie les échantillons prélevés. L’échantillon analysé était donc issu d’un racommodage qui aurait été effectué après le XIIIe siècle. Par ailleurs, la procédure n’avait pas été respectée : un seul échantillon avait été prélevé au lieu des 7 qui auraient dû être examinés et aucune analyse microscopique ou chimique n’avait été faite.
A l'inverse, les indices d'authenticité sont multiples (clic):
- Un tissu parfaitement identique au saint suaire, provenant du fort de Massada (Israël) est conservé dans le Musée de Jérusalem. Sa datation a été prouvée et tous les détails de sa fabrication prouvent qu’il vient du même atelier de tissage que celui du saint suaire.
- Les pollens trouvés sur le linceul jouent un rôle important. Chaque pollen a une origine spécifique et ceux trouvés sur le linceul proviennent d’Anatolie et de Jérusalem, ainsi que du fleuve du Bosphore, ce qui accrédite l'idée selon laquelle le saint suaire, parti de Jérusalem, serait passé par l’Anatolie, Edesse et Constantinople.
- Les empreintes de monnaie inscrites dans le linceul au niveau des paupières, apposées pour fermer les yeux du mort, sont parfaitement similaires à d'autres exposées à Budapest, qui datent de l’an 30 après Jésus-Christ.
08:42 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voiron, saint suaire, catholiscisme, datation | | Imprimer | | del.icio.us | Digg | Facebook | | |
Commentaires
Sans entrer par trop dans le détail, en admettant que ce Suaire soit un faux du Moyen Âge, il faudrait :
1. - que le faussaire ait délibérément soumis l'un de ses contemporains à tout le martyre de la Passion du Christ, dans le seul but d'impressionner cette toile avec son cadavre, puisque le corps qui a impressionné le Suaire porte toutes les marques de la Passion (flagellation, coups, marque du portement de la croix sur l'épaule, etc.)
2. - qu'il ait eu une parfaite connaissance des données physico-chimiques concernant notamment l'écoulement du sang, afin que la toile soit bien impressionnée avec les différents types de sang que l'on retrouve aujourd'hui sur le Suaire : sang artériel, veineux et mixte (qui ont coulé du vivant du supplicié) et sang de cadavre, qui s'est échappé du corps après la mort, notamment par la plaie du côté, en même temps que de l'eau.
3. - qu'il ait eu la géniale intuition du transpercement de la main dans le pli de flexion du poignet, ce qui était en total désaccord avec la tradition iconographique séculaire (ce transpercement au poignet est une exigence anatomique, démontrée par le Pr. Pierre Barbet, pour que le corps puisse être supporté sur la croix).
4. - qu'il ait connu le principe de rétractation du pouce par la suite de la lésion du nerf médian (ce qui était ignoré par la médecine de cette époque).
5. - que la blessure du côté devait apparaître au côté gauche et non au côté droit, l'inversion n'intervenant que lorsque l'on passe de l'image en négatif à l'image en positif.
6. - qu'il ait utilisé un drap ayant voyagé de Palestine jusqu'en Europe, puisque l'on trouve sur le Suaire des pollens provenant non seulement de Palestine, mais aussi d'Asie mineure, de France et d'Italie.
7. - qu'il ait eu une telle connaissance des traditions judaïques, qu'il ait pensé à placer sur les yeux du cadavre (l'une sur l'oeil droit, l'autre sur l'arcade sourcilière gauche) deux pièces de monnaie romaines, datant de Ponce Pilate (où se les serait-il procurées ?), détails qui n'ont été découverts que grâce à l'invention de la photographie tridimensionnelle.
Cette liste pourrait s'allonger encore de nombreux autres points.
Lire absolument les écrits de Raffard de Brienne sur le sujet
Écrit par : LB | lundi, 03 mars 2008